7 days ago
«Des gravures marquées par la mort mais portées par la vie»: Edvard Munch, dans la chambre de l'enfant malade
Le grand peintre norvégien qui a annoncé l'expressionnisme fut un garçon chétif, cerné par le deuil. La mort de sa sœur aînée, Sophie, a donné naissance à son tableau phare, L'Enfant malade , qu'il n'a cessé de remanier.
«Des gravures marquées par la mort mais portées par la vie»: Edvard Munch, dans la chambre de l'enfant malade
«Des gravures marquées par la mort mais portées par la vie»: Edvard Munch, dans la chambre de l'enfant malade
Cet été, Le Figaro plonge dans la jeunesse des artistes et raconte les péripéties de leur enfance.
Munch ou le Cri de l'angoisse, ce visage réduit à un rictus qui est devenu son icône, sa signature, son destin. Munch, pour toujours, dans la chambre de L'Enfant malade. Celle de sa chère sœur aînée, Sophie, qui lui lisait des contes et qui meurt à 15 ans de phtisie galopante, rousse au visage diaphane, presque nacré à la lumière basse de l'hiver, assise dans son fauteuil, le 9 novembre 1877. Elle sera son grand thème pictural, l'origine d'une multitude de variations aux couleurs suaves et aux contrastes symboliques grâce aux gravures, mais d'abord un grand tableau de 1885-1886, aujourd'hui un trésor de la Nasjonalgalleriet d'Oslo.
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C'est le 12 décembre 1863 dans une froide Norvège marquée par le piétisme, ce strict mouvement luthérien qui lie le croyant directement à Dieu et lui impose prières, lecture de la Bible et mode de vie sans dérive vers les plaisirs terrestres, que naît Edvard Munch, ce peintre des plages roses et des rochers violets qui annonceront l'expressionnisme. Il est le…
