Dernières actualités avec #NasserAlKhelaïfi


L'Équipe
2 days ago
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Les gains financiers du PSG à la Coupe du monde des clubs vont-ils influencer son mercato ?
Avec déjà plus de 90 M€ de gains, la Coupe du monde des clubs va offrir au PSG une manne financière conséquente. Utilisée pour le mercato ? Il est 23 heures ce 31 mai et à Munich, le calme n'est pas encore revenu dans un vestiaire baigné par une forme de folie. Devant les vainqueurs de la Ligue des champions, Nasser al-Khelaïfi en finit avec son discours de félicitations et annonce à ses joueurs une double prime. Ce type de scène pourrait se répéter dimanche. Car avant même la finale de la Coupe du monde des clubs, le PSG sait qu'il a réussi, avec ce déplacement américain, une juteuse opération financière. Le club de la capitale a déjà cumulé plus de 90 M€ gains, auxquels s'ajouteraient 33,9 M€ en cas de succès en finale contre Chelsea, dimanche (21 heures). Quelle influence pourrait avoir ce « magot » dans l'organisation du mercato parisien ? En interne, on se veut mesuré expliquant que les cibles du duo Luis Enrique - Luis Campos ont été déterminées avant le début du tournoi. Et qu'un éventuel succès n'aurait qu'une influence toute relative. En clair, les deux postes prioritaires - défenseur axial droit, attaquant - restent les mêmes. Et les millions d'euros accumulés ne changeront pas les objectifs fixés par les deux hommes forts du projet parisien. En négociation depuis des semaines, l'arrivée de l'Ukrainien Ilya Zabarni (Bournemouth) reste ainsi dépendante d'un nouvel effort parisien. Que le PSG, en l'état, n'est pas prêt à faire. L'argent touché par le club de la capitale, s'il ne bouleversa pas structurellement les plans parisiens, pourrait offrir une marge de manoeuvre différente en matière salariale. Dans ses échanges avec les entourages des cibles, Luis Campos a eu l'habitude, depuis des mois, d'user l'argument du fair-play financier qui l'empêcherait d'avoir une latitude plus importante. Ce sera, sans doute, moins le cas prochainement. Des départs inattendus ? Mais cette manne financière pourrait être utile dans la perspective de départs imprévus. Dans l'entourage de plusieurs joueurs, peu utilisés ces derniers mois, on attend la fin de la Coupe du monde des clubs pour ouvrir réellement le temps des échanges avec la direction sportive. Les semaines à venir s'annoncent intenses. Les cas de Gonçalo Ramos, Lee Kang-in voire Lucas Hernandez, pour ne citer qu'eux, vont ainsi s'ouvrir. D'autres dossiers de joueurs davantage utilisés cette saison pourraient-ils émerger ? Ce n'est pas du tout à écarter. Mais pour pallier d'éventuels départs, le PSG dispose, encore plus que sur d'autres séquences, de fonds conséquents.

Le Soir
3 days ago
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« La même semaine, nous avons passé avec succès l'examen de viabilité de l'UEFA » : malgré son départ, John Textor n'en démord pas avec la DNCG
Le football français n'est pas passé loin d'un nouveau drame. Après les Girondins de Bordeaux, l'Olympique Lyonnais aurait pu lui aussi connaître une descente aux enfers prématurée. Rétrogradé dans un premier temps en Ligue 2 par le gendarme financier du foot français, l'OL a en effet obtenu sur le fil son maintien en appel ce mercredi, une fois Michele Kang apparue aux commandes du club. Invité ce jeudi de l'émission White & Jordan diffusée sur la radio britannique Talksport, John Textor s'en est pris une nouvelle fois à la DNCG, qualifiant son processus de « très subjectif ». Il a également affirmé que selon lui, il pense avoir « vraiment été le problème » de l'OL dans ses rendez-vous avec le gendarme financier français. Et comme si la situation dans laquelle il avait laissé le club rhodanien ne suffisait pas, il a également déclaré être très intéressé par le rachat de Sheffield Wednesday, pensionnaire de Championship. Toujours dans l'émission, il s'interroge : « Comment un club comme l'OL peut-il être relégué pour des raisons de viabilité ? Et la même semaine, nous avons passé avec succès l'examen de viabilité de l'UEFA, qui est très complet et extrêmement professionnel. » Après avoir critiqué la volonté de la Fédération française de football de vouloir « prendre le contrôle » sur le football professionnel, ce qui d'après lui est une « énorme erreur », Textor juge pourtant « très bien s'entendre » avec Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG à qui il s'était notamment opposé au sujet des droits télé de la Ligue 1.

L'Équipe
5 days ago
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Irrésistible, le PSG s'offre un récital face au Real Madrid et une finale pour régner sur le monde
Les Parisiens ont étrillé un Real Madrid (4-0) bien vulnérable où Kylian Mbappé n'a rien pu faire. Après l'Europe, le toit du monde les attend dimanche face à Chelsea. Le Paris-SG pensait avoir tout connu, le temps d'une nuit étoilée à Munich. Et rien n'égalera ce sacre tant attendu dans la compétition de clubs la plus prestigieuse. Mais Luis Enrique et ses joueurs continuent d'étendre un peu plus leur territoire. Après la Ligue des champions, le général parisien emmène ses hommes à la conquête du monde. Les voilà en finale du Mondial des clubs où ils retrouveront Chelsea dimanche, après avoir réglé son compte au champion d'Europe 2024 (4-0), rappelant combien le temps passe vite, en football. Ce PSG pousse le panache à choisir ses moments de bravoure. Il y avait eu la démonstration contre l'Inter Milan (5-0, le 31 mai), l'instant revanche avec l'Inter Miami de Lionel Messi en 8es (4-0, le 29 juin), il a donné mercredi une leçon au Real Madrid. Un geste forcément apprécié par son président Nasser al-Khelaïfi, qui nourrit un contentieux persistant avec son homologue Florentino Pérez et aurait sans doute peu goûté de voir Kylian Mbappé quitter le terrain les bras levés. Dembélé a peut-être définitivement réglé la question du Ballon d'Or L'attaquant madrilène était titulaire, une première dans ce tournoi comme Ousmane Dembélé, mais les deux amis n'ont pas laissé la même impression. Dans un MetLife Stadium largement aux couleurs merengues, on pensait que les Parisiens allaient avoir du mal à lancer la machine. Après avoir évolué dans le Mercedes-Benz climatisé d'Atlanta en 8es et en quarts (2-0 contre le Bayern, samedi), ils retrouvaient la chaleur et l'humidité, dans une rencontre programmée en plein après-midi (15 heures). C'est au contraire les Espagnols qui ont connu une entame catastrophique. Au bout de cinq minutes, Thibaut Courtois avait déjà dû sauver deux fois les siens, devant Fabian Ruiz (4e) et Nuno Mendes (5e). Cinq minutes de plus et Paris menait 2-0 sur deux boulettes espagnoles. Sur un centre de Désiré Doué d'abord, Raul Asencio ne maîtrisait pas son contrôle. Venu au pressing, Dembélé récupérait et se faisait faucher par Courtois. Le ballon revenait sur Ruiz qui marquait dans le but vide (1-0, 6e). Trois minutes plus tard, pressé par un nouveau sprint de « Dembouz », Antonio Rüdiger ratait sa passe en retrait. L'attaquant parisien accélérait et ouvrait son pied pour faire le break (2-0, 9e), son 35e but de la saison. Déjà buteur face au Bayern, essentiel encore dans son rôle de harceleur sans relâche, il a peut-être définitivement réglé la question du Ballon d'Or mercredi. Un début de match de rêve où Paris réussissait tout, à l'image de ce retour de Nuno Mendes pour humilier Vinicius (21e) ou ce contre de Marquinhos devant Mbappé (23e). Il avait profité des erreurs adverses, mais pas par hasard. Toujours placé, insaisissable, le PSG se régalait dans les espaces laissés par des Espagnols statiques. Contre-pressing, renversements, passes dans les intervalles, il manoeuvrait un Real sans solution. Un troisième but magnifique Étouffant son adversaire avec, par moments, dix joueurs de champ dans la moitié madrilène et une domination totale (654 passes à 273 sur le match). Le 3e but ne dut d'ailleurs rien à personne et il aura sa place dans les highlights de la saison que les supporters se repasseront dans dix ou vingt ans. Servi sur le côté, Achraf Hakimi s'appuyait sur Dembélé qui lui remettait dans la profondeur sans contrôle. Le Marocain trouvait Ruiz dans l'axe qui résistait au retour de Federico Valverde pour trouver le petit filet opposé (3-0, 24e). Tout était déjà plié et, après la pause, Paris s'est contenté de gérer, comme face à Miami, avec le même sérieux puisqu'il a couru autant que son adversaire (103,5 km). Face à un trio inoffensif Vinicius-Garcia-Mbappé épaulé par Jude Bellingham, Gianluigi Donnarumma a attendu la 87e minute pour effectuer son premier véritable arrêt devant Éder Militao et si M. Marciniak a annulé un but de Doué pour un hors-jeu justifié de Dembélé (48e), personne n'a pu empêcher Gonçalo Ramos de sonner le glas en pivot, à la conclusion d'une nouvelle action d'éclat de Hakimi prolongée par Bradley Barcola (4-0, 88e). Le PSG continue de légitimer un peu plus son couronnement continental et de solder les fantômes du passé face à une équipe qui l'a souvent tourmenté. Cristiano Ronaldo (2018) et Karim Benzema (2022) ne sont plus là mais Courtois et Luka Modric, si, comme Donnarumma et Marquinhos. Paris a envoyé valser la Maison blanche sans complexe. Seul regret de la journée, le génial Croate aurait mérité une autre sortie de scène avec le Real. À lire aussi Les notes de PSG-Real Madrid PSG-Real, une rencontre aux airs de C1 Mbappé, star à l'américaine Les notes de France - pays de Galles


L'Équipe
6 days ago
- Sport
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La plainte contre X de Kylian Mbappé pour harcèlement moral et tentative d'extorsion de signature visant le PSG toujours d'actualité
Même si Kylian Mbappé a décidé de retirer sa plainte contre X pour harcèlement moral et tentative d'extorsion de signature visant le PSG, les deux magistrats en charge de l'information judiciaire peuvent continuer leurs investigations. Kylian Mbappé a décidé, comme révélé lundi par L'Équipe, de retirer sa plainte contre X pour harcèlement moral et tentative d'extorsion de signature visant le PSG. Mais cette dernière n'est pas pour autant enterrée définitivement. En effet, comme deux juges d'instruction, Serge Tournaire et Vincent Lemonier, avaient été désignés après l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet de Paris, les deux magistrats ont toute latitude de continuer à instruire la plainte déposée par Mbappé s'ils le souhaitent. Contrairement à une enquête préliminaire qui s'arrête dès que la plainte est retirée, ce n'est pas le cas avec une information judiciaire et la désignation de juges d'instructions. Même si rien n'indique que les juges Tournaire et Lemonier vont poursuivre. Le premier enquête depuis plusieurs mois sur différents dossiers concernant le PSG, son président Nasser al-Khelaïfi et de supposées barbouzeries internes. La décision des juges de mener quand même, ou pas, des investigations sur cette plainte sera partagée par la cheffe de section du parquet de Paris, Madame Proust.


Le Figaro
05-07-2025
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Coupe du monde des clubs : «Je ne comprends pas que les gens critiquent cette compétition», souffle le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi
Le président parisien a fait le point devant les journalistes ce vendredi, à Atlanta, évoquant notamment le Ballon d'or mais aussi les critiques envers le Mondial des clubs. «Si Ousmane Dembélé ne gagne pas le Ballon d'or, il y a un problème», a déclaré le président du Paris-SG Nasser Al-Khelaïfi ce vendredi, à la veille du choc en quart de finale du Mondial des clubs contre le Bayern Munich, samedi (18h00). «Vu la saison qu'il a faite, une saison magnifique, aucun doute qu'il gagne le Ballon d'or», a dit «NAK» à la presse après un entraînement de l'équipe sur le campus de l'université de Kennesaw, au nord d'Atlanta (Georgie). «S'il ne gagne pas, il y a un problème. Il a tout fait», a insisté le dirigeant, en référence à l'influence prépondérante du joueur sur les champions d'Europe, avec notamment 33 buts et 15 passes décisives. «C'est sûr que c'est important pour le club. Mais le plus important c'est que tout le monde joue pour l'équipe», a ajouté M. Al-Khelaïfi. Les joueurs, le coach, tout le monde est motivé. Nasser Al-Khelaïfi Publicité Interrogé sur le Mondial des clubs nouveau format et sur le calendrier surchargé des joueurs, le président du PSG a assuré: «C'est sûr que quand vous organisez une compétition comme ça, il y a des choses de pas top, mais en général c'est magnifique, un nouveau marché pour le foot, pour la marque, tout le club. Je ne comprends pas que les gens critiquent cette compétition, avant les clubs et les joueurs ne jouaient jamais de Coupe du monde, (...) il faut penser de manière positive», a-t-il dit. «Il y a beaucoup de challenges financiers dans le foot», a souligné Nasser Al-Khelaïfi. «Les joueurs, le coach, tout le monde est motivé, on prend match par match pour aller le plus loin possible», a-t-il relaté.