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La bactérie Helicobacter pylori pourrait provoquer des millions de cas de cancer de l'estomac dans les années à venir
La bactérie Helicobacter pylori pourrait provoquer des millions de cas de cancer de l'estomac dans les années à venir

Le Figaro

time3 days ago

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La bactérie Helicobacter pylori pourrait provoquer des millions de cas de cancer de l'estomac dans les années à venir

Réservé aux abonnés Ce pathogène présent dans l'estomac d'une partie de la population peut avoir des effets cancérigènes. Une étude estime les dégâts qu'elle pourrait causer si aucune mesure de prévention n'est mise en place. C'est le cinquième cancer le plus mortel au monde, alors qu'il pourrait être évité dans la majorité des cas. Et la situation n'est pas en voie d'amélioration : dans le monde, 15,6 millions de personnes parmi la génération née entre 2008 et 2017 devraient développer un cancer de l'estomac au cours de leur vie. C'est ce que prévoit une étude récemment publiée dans la revue Nature, qui exhorte à agir sur le principal facteur de risque de ce cancer : la bactérie Helicobacter pylori . Des mesures de diagnostic et de prévention pourraient permettre d'éviter les trois-quarts de ces cas à venir, selon les auteurs de l'étude. Helicobacter pylori est une bactérie « spécifiquement humaine », explique le Dr Émilie Bessède, médecin au sein du service de bactériologie du CHU de Bordeaux. Elle se transmet surtout pendant l'enfance, le plus souvent au sein d'une même famille, par contact direct avec de la salive infectée ou avec des régurgitations ou des vomissements. « La bactérie va alors…

Le réchauffement favorise la prolifération d'algues toxiques dans l'océan Arctique
Le réchauffement favorise la prolifération d'algues toxiques dans l'océan Arctique

Le Figaro

time10-07-2025

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Le réchauffement favorise la prolifération d'algues toxiques dans l'océan Arctique

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - En analysant l'évolution des toxines contenues dans des excréments de baleines boréales sur plus de vingt ans, les scientifiques ont établi un lien clair entre leur répartition et le réchauffement climatique. Parmi les nombreuses régions du globe déjà bouleversées par le changement climatique, l'Arctique figure parmi les plus sensibles. En deux décennies, elle s'est réchauffée quatre fois plus vite que le reste de la planète, provoquant un effondrement spectaculaire de la banquise estivale et un bouleversement des écosystèmes marins. Avec ces modifications, les eaux boréales sont progressivement devenues le théâtre de proliférations d'algues riches en toxines, susceptibles de s'accumuler dans la chaîne alimentaire. Une tendance qui menace les animaux marins, mais aussi les populations autochtones qui dépendent des ressources marines pour leur alimentation. Le phénomène était jusqu'alors très mal compris, faute de données disponibles, et les scientifiques ont fait appel à une ressource étonnante pour leur étude : des crottes de baleines boréales ! Dans une étude de la revue Nature, ils décrivent comment ils ont recherché les traces de toxines dans les fèces des cétacés récoltés au cours…

Les plastiques dissimulent plus de 4200 polluants dangereux
Les plastiques dissimulent plus de 4200 polluants dangereux

24 Heures

time10-07-2025

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Les plastiques dissimulent plus de 4200 polluants dangereux

Une étude internationale a catalogué les substances présentes dans le plastique: résultat, il y a bien plus de produits chimiques problématiques que prévu. Publié aujourd'hui à 14h46 Un accord mondial est actuellement en négociation pour tenter d'endiguer la pollution due aux plastiques (image d'ilustration). AFP/Asif Hassan Afin d'endiguer la pollution due aux plastiques, un accord mondial est actuellement en négociation. Une étude internationale avec participation suisse livre le premier aperçu complet des substances chimiques potentiellement problématiques, soit plus de 4200 au total. Cette nouvelle étude menée par une équipe internationale avec la participation du Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa) et l'Institut de recherche sur l'eau Eawag montre que les plastiques contiennent bien plus de produits chimiques qu'on ne le savait jusqu'à présent. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La base de données « PlastChem » qui accompagne l'étude comprend 16'325 produits chimiques. Parmi eux, les scientifiques en ont identifié au moins 4200 qui sont préoccupants en raison de leurs dangers pour la santé et l'environnement, selon ces travaux publiés dans la revue «Nature». Les substances chimiques préoccupantes identifiées peuvent être présentes dans tous les principaux types de plastique , y compris les emballages alimentaires, et tous les plastiques testés peuvent en libérer. À lire aussi sur la pollution plastique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les nanoplastiques, pollution majeure dans l'océan Atlantique
Les nanoplastiques, pollution majeure dans l'océan Atlantique

Le Figaro

time09-07-2025

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Les nanoplastiques, pollution majeure dans l'océan Atlantique

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Difficiles à détecter jusqu'ici, les particules de moins de 1 micron représentent en fait une contamination bien plus importante, en nombre et en masse, que les débris de plus grande taille. L'ampleur de la pollution plastique dans les océans est largement sous-estimée. Si les scientifiques mesurent aujourd'hui les déchets flottant à la surface et les microplastiques, ils ne savent quasiment rien des nanoplastiques, ces particules de diamètre inférieur à 1 micron (1 millième de millimètre). « Pour des raisons techniques, ces débris invisibles sont très difficiles à étudier dans l'environnement, relève Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS à l'Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer. Seuls quelques travaux les ont détectés en milieu marin, uniquement dans les eaux côtières et en surface. » Dans une étude publiée mercredi dans la revue Nature, des chercheurs néerlandais et suédois quantifient pour la première fois l'abondance de ces particules en plusieurs endroits de l'océan Atlantique, dans l'eau de surface comme en profondeur. À partir de leurs observations, ils estiment que les nanoplastiques constituent la part la plus importante de la pollution…

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