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Cycles lunaires, bipédie... Les étonnants paranthropes, cousins de l'homme, qui vivaient il y a 2 millions d'années
Cycles lunaires, bipédie... Les étonnants paranthropes, cousins de l'homme, qui vivaient il y a 2 millions d'années

Le Figaro

time2 days ago

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Cycles lunaires, bipédie... Les étonnants paranthropes, cousins de l'homme, qui vivaient il y a 2 millions d'années

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - L'analyse chimique très détaillée de 20 dents nous livre de nombreux éléments pour comprendre comment cette espèce vivait dans le sud de l'Afrique, et comment ils cohabitaient avec les australopithèques et les ancêtres de l'homme. Des dents bien conservées, au sens paléontologique du terme, permettent de garder des informations sur les individus auxquels elles ont appartenu. Sur leur régime alimentaire, bien sûr, mais aussi plus largement sur leurs comportements et leurs habitudes de vie. Une étude publiée ce mois-ci dans la revue Nature Ecology & Evolution dévoile ainsi par ce biais les déplacements et les modes de vie d'un groupe cousin des ancêtres de l'homme, qui vivait il y a 2 millions d'années dans le sud de l'Afrique : les paranthropes. Au total, la composition chimique d'une vingtaine de dents a été étudiée, ce qui a permis de deviner quelques caractéristiques étonnantes. Elle met par exemple en lumière une probable bipédie ainsi que de possibles relations avec les cycles lunaires. La genèse de cette étude remonte à 2012, quand Vincent Balter, géochimiste à l'École normale supérieure de Lyon et premier auteur de cette nouvelle étude, publie les premières analyses d'une vingtaine de dents découvertes…

Les oiseaux tropicaux victimes des chaleurs extrêmes
Les oiseaux tropicaux victimes des chaleurs extrêmes

La Presse

time11-08-2025

  • Science
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Les oiseaux tropicaux victimes des chaleurs extrêmes

Le déclin des populations d'oiseaux dans le monde est aussi lié à d'autres facteurs déjà mis en évidence dans de nombreuses études scientifiques, comme les espèces invasives, la perte d'habitat sous l'effet de la déforestation pour l'agriculture intensive, l'utilisation des pesticides ou la chasse. (Paris) Préserver les forêts ne suffira pas : les populations d'oiseaux tropicaux ont fortement reculé en raison des chaleurs extrêmes liées au changement climatique, selon une étude publiée lundi dans la revue Nature Ecology & Evolution. Julien MIVIELLE Agence France-Presse L'intensification des chaleurs extrêmes « a causé une réduction de 25-38 % » des populations d'oiseaux tropicaux entre 1950 et 2020, par rapport à une situation où il n'y aurait pas eu de changement climatique, concluent ces scientifiques basés en Europe et en Australie. « Les conclusions sont assez sévères », commente pour l'AFP l'auteur principal de l'étude, Maximilian Kotz, du Centre national de supercalculateurs de Barcelone et de l'Institut de recherche sur le climat de Potsdam (PIK). Il note que les oiseaux dans les tropiques sont désormais confrontés à 30 journées de chaleur extrême par an en moyenne contre seulement 3 durant la période 1940-1970. Le changement climatique d'origine humaine rend les vagues de chaleur plus fortes et plus probables dans le monde, estime la communauté scientifique. « Cela a des conséquences très importantes sur la manière dont on pense la conservation de la biodiversité : protéger les habitats immaculés est crucial, mais sans s'attaquer au changement climatique, ce ne sera pas suffisant pour les oiseaux », souligne-t-il. « Proches des limites » « Cette étude souligne à quel point il est complexe d'atténuer le changement climatique et les pertes de biodiversité », a souligné auprès de l'AFP Aimee Van Tatenhove, du laboratoire d'ornithologie de l'université américaine de Cornell, « surprise » de l'ampleur des chiffres annoncés. « C'est un rappel important du fait que nous devons continuer à examiner les différentes causes des déclins de population et appliquer ces conclusions à des initiatives de conservation », a dit la chercheuse qui n'a pas participé à l'étude. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont analysé des données d'observation de plus de 3000 populations d'oiseaux à travers le monde et utilisé des modélisations statistiques pour isoler les effets des climats extrêmes des autres facteurs. Près de la moitié des espèces d'oiseaux se trouvent dans les régions tropicales riches en biodiversité. Ces animaux aux plumages colorés rendent aussi des services indispensables aux écosystèmes, par exemple en dispersant les graines des plantes. Mais ceux qui vivent dans ces régions pourraient bien être déjà « proches des limites » de tolérance aux températures élevées, susceptibles d'occasionner des coups de chaleur (hyperthermie) ou une déshydratation, soulignent les auteurs. Ils ne fournissent pas de chiffre par espèce d'oiseaux, mais citent par exemple une étude antérieure, qui a documenté le déclin de certaines d'entre elles dans une forêt du Panama : le porte-éventail roi et sa huppe rouge, le martin-pêcheur bicolore ou encore le trogon aurore. Une étude publiée en 2017 avait montré aussi comment certains colibris tropicaux étaient désormais obligés de chercher de l'ombre pour réguler leur température face aux chaleurs extrêmes, alors qu'ils devraient surtout chercher du nectar indispensable à leur survie. Nombreux facteurs Les épisodes de chaleur extrême, dont la fréquence augmente, représentent donc la menace principale, plus que l'augmentation moyenne des températures ou des précipitations, autres aspects du changement climatique d'origine humaine, note l'étude. Le déclin des populations d'oiseaux dans le monde est aussi lié à d'autres facteurs déjà mis en évidence dans de nombreuses études scientifiques, comme les espèces invasives, la perte d'habitat sous l'effet de la déforestation pour l'agriculture intensive, l'utilisation des pesticides ou la chasse. Mais les conclusions de l'étude « remettent en cause la vision selon laquelle les pressions humaines directes ont été jusqu'à présent la cause dominante des impacts négatifs sur les populations d'oiseaux, plutôt que le changement climatique, dans les régions tropicales », insistent les auteurs. « La déforestation a un impact évident », tandis qu'il est « plus difficile de voir les effets immédiats des températures extrêmes », qui requièrent l'analyse de jeux de données sur le long terme, explique Aimee Van Tatenhove. Mais tous ces phénomènes méritent d'être compris, souligne la spécialiste : « pourquoi se concentrer sur un seul facteur alors qu'ils sont nombreux à conduire les espèces à l'extinction ? »

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