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La Presse
4 days ago
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La coupure de l'alimentation en carburant au cœur de l'enquête
La coupure de l'alimentation en carburant au cœur de l'enquête (New Delhi) Des moteurs qui s'arrêtent, la confusion dans le cockpit et la chute : les premiers éléments de l'enquête sur l'accident le 12 juin du Boeing 787 d'Air India, qui a fait 260 morts, indiquent que l'alimentation en kérosène de l'avion s'est coupée juste après son décollage. Agence France-Presse Dans son rapport préliminaire publié samedi, le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) a révélé que les interrupteurs d'alimentation de deux réacteurs se sont presque simultanément mis en position « arrêt », les privant de leur puissance. Le document de 15 pages n'en tire pour l'heure aucune conclusion et ne pointe aucune responsabilité, mais il précise que les deux pilotes, surpris, ont constaté l'incident et s'en sont interrogés. Le Boeing 787 Dreamliner du vol Air India 171 s'est écrasé moins d'une minute après son décollage le 12 juin de la ville d'Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, à destination de Londres, avec 242 passagers et membres d'équipage à bord. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:16 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Selon les constatations de l'AAIB, le Boeing avait atteint une vitesse de 180 nœuds (333 km/h) lorsque les interrupteurs d'alimentation en carburant sont soudainement passés de la position « run » (ouvert) à la position « cutoff » (arrêt) pour le premier moteur puis pour le second une seconde après. « Pourquoi ? » Les deux réacteurs, fabriqués par le groupe américain General Electric, se sont alors brièvement arrêtés. Le décryptage des boîtes noires récupérées dans les débris du Boeing traduit la surprise du commandant de bord, 56 ans, et son copilote, 32 ans, qui affichaient tous les deux plusieurs milliers d'heures de vol. « Dans l'enregistrement des conversations dans le cockpit, l'un des pilotes demande à l'autre pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant. Le second pilote répond qu'il ne l'a pas fait », décrit le rapport. Moins d'une minute plus tard, l'un d'eux a transmis le signal de détresse « Mayday, Mayday, Mayday ». Les contrôleurs aériens ont interrogé l'équipage sur la cause de l'urgence, sans obtenir de réponse. Erreur de manipulation ou problème technique ? L'enquête devrait désormais se concentrer sur l'origine du mouvement des deux interrupteurs, qui sont repassés en position « ouvert » juste avant la chute du Boeing. PHOTO AMIT DAVE, REUTERS Des grues se préparent à retirer les restes de l'avion qui s'est écrasé. Dans son rapport, l'AAIB rappelle que l'Administration fédérale de l'aviation (FAA) américaine avait publié un bulletin d'information en 2018 sur « le désengagement potentiel de la fonction de verrouillage de l'interrupteur de contrôle du carburant » de certains Boeing, dont le 787. Air India a informé les enquêteurs qu'elle n'avait pas effectué d'inspection, car elles étaient « conseillées et non obligatoires », le problème n'ayant alors pas été jugé comme une « condition dangereuse ». Pas de commentaire L'AAIB n'a d'ailleurs émis dans son rapport préliminaire « aucune action recommandée pour les opérateurs et fabricants de moteurs B787-8 et/ou GE GEnx-1B », suggérant qu'il n'y avait pas d'inquiétudes techniques immédiates sur les moteurs ou l'appareil. Le constructeur et la compagnie aérienne n'ont fait aucun commentaire sur le contenu du rapport. « Nous continuons de soutenir l'enquête et nos clients », a écrit Boeing dans un communiqué. Cette catastrophe est la première impliquant un de ses B-787 Dreamliner depuis leur mise en service en 2011. « Nous continuons à coopérer pleinement avec l'AAIB et les autres autorités », a pour sa part indiqué Air India. Sollicité par l'AFP, Imtiyaz Ali, qui a perdu son frère, sa belle-sœur et leurs deux enfants dans l'accident, n'a pas caché sa déception à lecture du rapport. « Nous ne savons pas ce qu'il s'est passé », a-t-il déploré, « nous ne sommes pas près de pouvoir faire notre deuil ». Les premières constatations, auxquelles ont participé des enquêteurs du Royaume-Uni et des États-Unis, n'ont révélé aucun autre problème particulier sur l'avion ou sa maintenance, selon l'AAIB. « Ce n'est qu'un rapport préliminaire », a souligné devant la presse le ministre délégué à l'Aviation civile indien, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, l'enquête « va encore prendre des mois, si ce n'est plus ».


Le Parisien
4 days ago
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« Furieux, il l'a abattue » : le meurtre d'une ex-joueuse de tennis par son père choque l'Inde
Elle était l'une des figures du tennis indien. Radhika Yadav, 25 ans, a été tuée par son père ce jeudi 10 juillet, qui ne voulait pas la laisser poursuivre sa carrière sportive. La jeune victime est décédée de trois balles dans le dos et une à l'épaule, d'après l'autopsie. Elle a été inhumée ce vendredi, dans son village d'origine, à quelques kilomètres au nord de Delhi. Selon The Hindu , Deepak Yadav a tiré à quatre reprises sur sa fille à leur domicile, lui reprochant d'être à la tête d'une académie de tennis de New Delhi, la capitale de l'Inde. « Son père n'en était pas content. À plusieurs reprises, il lui a dit de fermer l'académie, mais elle n'a pas accepté. Furieux, il l'a abattue », a déclaré Sandeep Singh, porte-parole de la police locale. L'homme de 49 ans a reconnu les faits et expliqué qu'il ne supportait plus les moqueries dont il faisait l'objet en vivant des revenus de sa fille au sein de l'académie de tennis . Il a également affirmé qu'elle n'avait pas besoin de travailler au vu de son niveau de vie et de ses ressources, qui suffisaient à faire vivre le foyer. L'oncle de Radhika, Kuldeep Yadav, affirme que sa mère était présente au domicile lorsque les faits se sont produits. Il est l'un des premiers à avoir porté secours à la jeune femme après les tirs . « J'ai vu ma nièce gisant dans une mare de sang dans la cuisine, le revolver était dans le salon. Mon fils a également accouru. Nous avons tous les deux pris Radhika et l'avons emmenée dans notre voiture à l'hôpital Asia Maringo, où les médecins l'ont déclarée morte », a-t-il témoigné auprès des autorités. Selon les données disponibles sur le site de la fédération internationale de tennis, Radhika Yadav a joué 36 matchs en simple et 7 matchs en double au cours de tournois officiels durant sa carrière. Elle a joué pour la dernière fois en simple en mars 2024 et en double en juin 2023. Depuis, elle exerçait au sein de son académie en tant qu'entraîneure de jeunes espoirs.


La Presse
5 days ago
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L'alimentation en carburant a été coupée juste avant l'écrasement
Selon le rapport, l'avion avait atteint une vitesse maximale de 180 nœuds (333 km/h) en décollant lorsque les interrupteurs d'alimentation en carburant se sont fermés pour le premier moteur puis le second une seconde plus tard. (New Delhi) Les interrupteurs d'alimentation en carburant des moteurs d'un Boeing d'Air India qui s'est écrasé peu après le décollage le 12 juin, tuant 260 personnes, se sont mis en position « arrêt » juste avant l'impact, selon un rapport d'enquête préliminaire publié tôt samedi. Agence France-Presse Le rapport, publié par le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB), ne tire aucune conclusion et n'attribue aucune responsabilité, mais indique qu'un pilote a demandé à l'autre pourquoi il avait coupé le carburant, le second pilote répondant qu'il ne l'avait pas fait. Au total 241 personnes qui se trouvaient à bord du Boeing 787-8 Dreamliner d'Air India ont été tuées, et une seule a survécu, lorsque l'avion s'est écrasé sur des habitations juste après le décollage dans la ville d'Ahmedabad, dans l'ouest du pays. Les autorités ont également identifié 19 personnes tuées au sol. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Selon le rapport, le Boeing avait atteint une vitesse maximale de 180 nœuds (333 km/h) en décollant lorsque les interrupteurs d'alimentation en carburant sont passés de la position « run » (ouvert) à la position « cutoff » (arrêt) pour le premier moteur puis le second une seconde plus tard. Les deux moteurs ont alors commencé à diminuer en puissance. Dans l'enregistrement des conversations dans le cockpit, l'un des pilotes demande à l'autre pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant. Le second pilote répond qu'il ne l'a pas fait. Moins d'une minute plus tard, un pilote a transmis le signal de détresse « Mayday, Mayday, Mayday », et l'avion s'est écrasé sur des habitations. Les images de vidéosurveillance de l'aéroport montrent que l'éolienne de secours, une petite turbine utilisée comme une source d'énergie de secours sur les avions, s'est déployée pendant la montée initiale juste après le décollage. Il n'y avait pas d'oiseaux dans les parages. L'avion a commencé à perdre de l'altitude avant même de quitter le périmètre de l'aéroport, selon le rapport.


Le Figaro
08-07-2025
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Inde : tensions entre X et New Delhi après le blocage temporaire de milliers de comptes
Le réseau social s'est dit «profondément préoccupé» après avoir reçu l'ordre la semaine dernière du gouvernement indien de bloquer plus de 2000 comptes, dont deux appartenant à l'agence de presse Reuters, ce que New Delhi conteste. Le réseau social X a déclaré mardi être «profondément préoccupé» après avoir reçu l'ordre la semaine dernière du gouvernement indien de bloquer plus de 2000 comptes, dont deux appartenant à l'agence de presse Reuters, ce que New Delhi conteste. Beaucoup des comptes fermés ont été rétablis quelques heures plus tard, tandis que les autorités indiennes ont démenti avoir joué un rôle dans leur blocage. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech «Le 3 juillet 2025, le gouvernement indien a ordonné à X de bloquer 2355 comptes en Inde, dont des médias internationaux tels que @Reuters et @ReutersWorld», a déclaré le réseau social dans un communiqué partagé sur sa plateforme. Le ministère indien de l'Électronique a «exigé une action immédiate - sous une heure - sans fournir de justifications et a demandé à ce que les comptes restent fermés» jusqu'à nouvel ordre, a affirmé X. Publicité Démenti du gouvernement Un porte-parole du ministère a nié la diffusion d'un tel ordre, affirmant également qu'il n'y avait «aucune intention de bloquer un média international de premier ordre». «Au moment où Reuters et Reuters World ont été bloqués sur la plateforme X en Inde, le gouvernement a immédiatement écrit à X pour les débloquer», a déclaré ce porte-parole à l'agence de presse ANI. Mis hors ligne tard samedi, les comptes étaient de nouveau actifs dans la journée de dimanche. De son côté, X (anciennement Twitter) affirme que ne pas respecter les instructions du gouvernement indien «risquait d'engager la responsabilité pénale» du réseau social. «À la suite d'un tollé général, le gouvernement a demandé à X de débloquer les comptes de @Reuters et @ReutersWorld», a souligné la plateforme qui dénonce la «censure» de la presse en Inde. Coupures d'internet Selon des groupes de défense des droits, la liberté d'expression et la liberté de la presse sont menacées en Inde depuis l'arrivée au pouvoir du Premier ministre Narendra Modi en 2014. New Delhi impose régulièrement des coupures généralisées d'internet pendant des périodes de troubles. En avril, l'Inde a déclenché une vaste campagne de répression sur les réseaux sociaux, interdisant plus de dix chaînes pakistanaises sur YouTube accusées d'avoir diffusé des contenus «provocateurs» après un attentat au Cachemire. Beaucoup ont été rétablies depuis. New Delhi explique ses interdictions visant internet et les réseaux sociaux par sa volonté de lutter contre la désinformation. X dit «examiner toutes les options légales possibles» mais ajoute qu'il est «limité par la loi indienne».