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Novartis voit son bénéfice net grimper de 29% au premier semestre
Novartis voit son bénéfice net grimper de 29% au premier semestre

Le Figaro

time6 days ago

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Novartis voit son bénéfice net grimper de 29% au premier semestre

Le géant pharmaceutique suisse Novartis a publié jeudi un bénéfice net en hausse de 29% au premier semestre, à 7,6 milliards de dollars (6,5 milliards d'euros) et annoncé l'arrivée d'un nouveau directeur financier pour 2026. Son chiffre d'affaires s'est accru de 12% à près de 27,3 milliards de dollars entre janvier et juin, a-t-il indiqué dans un communiqué. La concurrence des médicaments générique a réduit ses ventes de 2%. Au premier semestre, les ventes de l'Entresto son médicament phare contre l'insuffisance cardiaque se sont élevées à 4,6 milliards de dollars, en hausse de 22%. Des nouvelles versions génériques de ce médicament sont attendues sur le marché à la seconde moitié de l'année. Dans le communiqué, le directeur général, Vas Narasimhan, a néanmoins mis en avant les bonnes performances d'autres traitements comme Kisqali, contre le cancer du sein, ou Pluvicto, contre le cancer de la prostate. Publicité Le groupe a également annoncé un changement à la direction financière. Le poste de directeur financier va être confié à Mukul Mehta, actuel responsable de la planification et de l'analyse des activités. Il succédera en 2026 à Harry Kirsch, qui occupait ce poste depuis 2013, et prendra sa retraite après 22 ans de carrière au sein de l'entreprise.

Malaria: Swissmedic approuve un traitement pour les nouveaux-nés
Malaria: Swissmedic approuve un traitement pour les nouveaux-nés

24 Heures

time12-07-2025

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Malaria: Swissmedic approuve un traitement pour les nouveaux-nés

Le géant pharmaceutique suisse a obtenu l'approbation pour une version de Coartem destinée aux bébés de moins de 4,5 kg. Huit pays africains pourraient rapidement homologuer ce traitement. Publié aujourd'hui à 10h24 Le géant pharmaceutique suisse Novartis a annoncé mardi l'approbation d'un traitement contre le paludisme pour les jeunes nourrissons. KEYSTONE Le géant pharmaceutique suisse Novartis a annoncé mardi l'approbation d'un traitement contre le paludisme pour les nouveaux-nés et jeunes nourrissons par l'autorité suisse de santé, en collaboration avec huit pays d'Afrique qui pourraient à leur tour l'homologuer rapidement. Cette version de son médicament appelé Coartem, également connu sous le nom de Riamet dans certains pays, a été développée avec l'organisation genevoise Medicines for Malaria Venture (MMV), spécialisée dans la recherche et le développement de médicaments antipaludiques, indique le géant pharmaceutique suisse dans un communiqué. «Jusqu'à maintenant, il n'existait pas de traitement approuvé contre la malaria pour les nourrissons pesant moins de 4,5 kilogrammes», explique le groupe suisse. Ce dosage, conçu pour les bébés pesant entre 2 et 5 kilogrammes, a été approuvé par Swissmedic, l'autorité suisse de santé, Novartis précisant que huit pays d'Afrique ont participé à son évaluation et devraient rapidement l'autoriser sur la base d'une procédure visant à favoriser l'accès aux produits thérapeutiques dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Novartis prévoit de le mettre à disposition sur une base «non-lucrative» dans les zones où la maladie est endémique, précise le communiqué. L'Afrique très touchée par le paludisme Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme est une maladie potentiellement mortelle qui est transmise à l'être humain par les piqûres de certains types de moustiques. La maladie sévit principalement dans les pays tropicaux. En 2023, le nombre de cas de paludisme était estimé à 263 millions et le nombre de décès dus au paludisme à 597'000 dans 83 pays. L'Afrique est particulièrement touchée, 95% des décès dus à la maladie ont été enregistrés dans cette partie du monde, les enfants de moins de cinq ans représentant quelque 76% des décès dus au paludisme, d'après l'OMS. Davantage sur le paludisme Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Pourquoi le nombre d'emplois menacés par un licenciement collectif explose
Pourquoi le nombre d'emplois menacés par un licenciement collectif explose

Le Soir

time11-07-2025

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Pourquoi le nombre d'emplois menacés par un licenciement collectif explose

Au cours du premier semestre de cette année, 5.290 travailleurs ont appris que leur emploi était menacé dans le cadre d'un licenciement collectif. Il s'agit du nombre le plus élevé enregistré pour un premier semestre depuis 2014, selon les nouveaux chiffres du Service public fédéral (SPF) Emploi. Ces chiffres sont principalement influencés par l'intention de licenciement collectif annoncée en avril par la chaîne de distribution Cora, qui exploite sept hypermarchés à Bruxelles et en Wallonie. Cette restructuration a mis 1.777 emplois en péril. Entre janvier et juin, 59 entreprises ont annoncé leur intention de procéder à un licenciement collectif. Une autre restructuration d'envergure a touché Balta. Le fabricant de tapis a annoncé en juin la suppression de 529 emplois à Vive-Saint-Eloi et Vive-Saint-Bavon, en Flandre-Occidentale. Parmi les autres annonces notables, on compte la fermeture prévue de la laiterie Olympia à Pajottegem (168 emplois) mais également la mise en péril de 158 postes au sein de l'entreprise pharmaceutique Novartis Manufacturing à Puurs-Sint-Amands. De son côté, la société de biotechnologie iTeos Therapeutics, installée à Gosselies, a annoncé son intention de cesser ses activités, mettant ainsi en danger 133 emplois. Le producteur de snacks Mora a aussi communiqué son intention de fermer son usine de Mol, ce qui représente 75 emplois. L'annonce d'une intention de licenciement collectif marque le début de la procédure d'information et de consultation entre la direction et les syndicats. Au cours de ces négociations, le nombre de licenciements effectifs peut souvent être revu à la baisse. A titre de comparaison, 7.377 emplois avaient été menacés par un licenciement collectif au premier semestre 2014. A l'époque, les chiffres étaient également dominés par une chaîne de grande distribution : Delhaize avait alors fait part de son intention de licencier jusqu'à 2.500 personnes au cours de cette période.

Lueur d'espoir dans la lutte contre le cancer de la prostate
Lueur d'espoir dans la lutte contre le cancer de la prostate

La Presse

time08-07-2025

  • Science
  • La Presse

Lueur d'espoir dans la lutte contre le cancer de la prostate

Lorsque Jean Krashevski a appris la nouvelle, au téléphone, il était en compagnie de sa femme, Céline. « On s'est pris dans les bras et on a versé des larmes, raconte-t-il. Puis, j'ai appelé mes deux fils. Et on a pleuré en famille. De joie. » Ce qu'il faut savoir Depuis le 2 juillet, le traitement Pluvicto est remboursé par le régime public du Québec. Ce traitement est approuvé pour une minorité de patients — ceux qui sont atteints d'un cancer de la prostate métastatique et qui ont déjà essayé l'hormonothérapie et la chimiothérapie. Le Pluvicto prolonge la vie de ces patients de quatre mois environ, parfois moins, parfois plus. Cette nouvelle que Jean Krashevski espérait depuis longtemps, c'est l'ajout du Pluvicto à la liste des médicaments remboursés par le régime public du Québec. Le Pluvicto est issu d'une nouvelle génération de médicaments contre le cancer. Pour le moment, il est destiné aux patients qui souffrent d'un stade avancé du cancer de la prostate (métastatique) et qui ont déjà essayé l'hormonothérapie et la chimiothérapie. Le Pluvicto donne donc l'espoir, à ces patients qui se savent condamnés, de vivre plus longtemps. Jean Krashevski, 65 ans, a reçu son diagnostic de cancer de la prostate à 55 ans. Son cancer s'est propagé. L'été dernier, il a lancé une pétition pour exiger l'accès des Québécois au Pluvicto, qui était déjà approuvé par Santé Canada. Les négociations s'éternisaient entre la société pharmaceutique Novartis, qui produit le Pluvicto, et l'Alliance pancanadienne pharmaceutique, qui représente les provinces et territoires dans les négociations. Le traitement total de Pluvicto coûte environ 140 000 $ et consiste en six injections, chacune espacée de quelques semaines. Lisez « Un traitement pour le cancer de la prostate non accessible au Québec » Les négociations ont abouti à la fin de l'année 2024. Plusieurs provinces canadiennes (dont l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique) ont approuvé le remboursement, mais le Québec tardait à emboîter le pas. Je vous avoue avoir vécu des hauts et des bas, mais je n'ai jamais arrêté d'y croire. Jean Krashevski, atteint d'un cancer de la prostate Le Pluvicto fait partie d'une classe appelée « traitements par radioligands ». Depuis 2019, Santé Canada approuve un autre traitement issu de cette famille (le Lutathera) pour les tumeurs neuroendocrines, une maladie rare. « Maintenant, on a donc l'équivalent pour le cancer de la prostate, qui touche une population beaucoup plus importante », souligne le Dr Frédéric Arsenault, président de l'Association des médecins spécialistes en médecine nucléaire du Québec. Au Québec, entre 100 et 200 patients par année pourraient, selon lui, en bénéficier. Quel est le mode de fonctionnement ? « C'est une molécule ou une protéine à laquelle on vient fixer un atome radioactif, explique le Dr Arsenault. Les atomes ont deux rôles : l'un d'eux nous permet de faire des images, pour voir la distribution du cancer partout dans le corps. Et le deuxième va délivrer de la radiothérapie à l'intérieur du corps, spécifiquement au niveau des tumeurs. » Comme le traitement est ciblé, les effets secondaires sont limités, explique-t-il. Le Pluvicto peut être donné en dernier recours, juste avant la dernière ligne de chimiothérapie. Les médecins doivent d'abord essayer l'hormonothérapie et une première chimiothérapie. « C'est une autre façon de traiter cette minorité de patients qui ont quasiment épuisé tout ce qui pouvait prolonger leur vie », résume le Dr Fred Saad, directeur du département de chirurgie de l'Université de Montréal. Études mondiales Selon les études cliniques, le Pluvicto permet à cette catégorie de patients de prolonger leur vie de quatre mois. Ce chiffre correspond à la « médiane ». La moitié des patients gagnent moins que quatre mois de vie, mais l'autre moitié gagne plus que quatre mois. Et dans cette deuxième moitié, on compte quelques patients chez qui le Pluvicto a fonctionné incroyablement bien. Un patient du Dr Saad est en rémission complète, après quatre ans. À ce stade de la maladie, des miracles, ça peut arriver, mais c'est une minorité. J'ai des patients qui ont eu de très belles réponses, mais d'autres qui ne répondaient pas du tout au traitement… Le Dr Fred Saad, directeur du département de chirurgie de l'Université de Montréal Pourquoi ne pas utiliser le Pluvicto plus tôt dans le cours de la maladie ? Après tout, l'avenir dans le traitement du cancer réside dans ces traitements très ciblés. « Les études sont en cours », indique le Dr Saad, qui souligne qu'il faut d'abord prouver la sécurité du traitement chez ces patients, mais aussi son bénéfice par rapport aux autres traitements existants. D'autres traitements par radioligands sont à l'étude partout dans le monde. Dans la prochaine décennie, le Dr Frédéric Arsenault s'attend à avoir apparaître une dizaine de molécules sur le marché, pour d'autres cancers également : cancer du sein, cancer du pancréas, cancer pulmonaire, cancer de l'estomac… Jean Krashevski, lui, reçoit depuis cinq ans des traitements d'hormonothérapie, qui ont ralenti la progression de la maladie. « Mes tests sanguins montrent que l'hormonothérapie est en train d'atteindre la limite de son efficacité », dit celui qui devra d'abord tenter la chimiothérapie avant Pluvicto. « Mon combat personnel n'est pas fini, mais c'est un pas qui rajoute de l'espoir », conclut-il.

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