Dernières actualités avec #ONF


Le Parisien
13 hours ago
- Politics
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Fontainebleau : une voiture volée incendiée met le feu à la forêt
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les pompiers de Seine-et-Marne n'ont pas été à la fête ce lundi 14 juillet. Entre 13h30 et 19h30, ils ont dû faire face à un feu de forêt qui a détruit environ 9 000 m2 de végétations dans le massif de Fontainebleau. D'après les premières constatations, les flammes seraient parties d'une voiture volée incendiée sur un chemin forestier de la parcelle 48 de la forêt, à proximité de la route départementale 148 entre le carrefour de Diane et le carrefour de la croix du Grand Maître. Avant que les soldats du feu ne se déploient en nombre, c'est d'abord une patrouille de l'Office national des forêts (ONF) qui a tenté de maîtriser le sinistre avec son pick-up équipé d'un réservoir de 600 litres et d'une lance à incendie. Elle a été rapidement rejointe par près d'une cinquantaine de pompiers venus des casernes environnantes à bord de 22 engins. Les policiers et Eaux de Paris étaient également présents. Les secours ont en effet pu utiliser l'eau de l'aqueduc proche pour venir à bout des flammes. Attisées par le vent qui soufflait lundi après-midi, elles ont nécessité la fermeture de la D 148 à la circulation jusque vers 20 heures. Heureusement, il n'y a pas eu de victimes. Ce n'était pas le premier feu d'importance à se déclarer dans le massif de Fontainebleau cette saison. Fin juin, les effectifs du Service départemental d'incendies et de secours de Seine-et-Marne (Sdis77) avaient dû faire face à deux incendies du côté de Nemours et de Chaintreaux. Le 10 juin, dans le secteur du Rocher Cassepot , 70 sapeurs-pompiers étaient intervenus pour venir à bout des flammes qui avaient ravagé 6 000 m2 de végétations. Le premier feu d'ampleur avait eu lieu du côté de la plaine de Chanfroy le 16 mai.


Le Figaro
5 days ago
- Business
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Incendies à Marseille : CMA CGM débloque 750.000 euros pour les sinistrés et la reforestation
Le géant français du transport maritime, sis dans la cité Phocéenne, entend répondre présent, alors que les flammes ont ravagé près de 750 hectares et contraint des milliers d'habitants à fuir ou se confiner. Après le passage des flammes, la solidarité s'organise. Face à l'ampleur des incendies qui ont récemment ravagé les Pennes-Mirabeau et plusieurs quartiers de Marseille, le groupe CMA CGM, annonce une aide exceptionnelle de 750.000 euros. Ce soutien financier vise à accompagner les efforts de reconstruction et de restauration des écosystèmes détruits, mais aussi à venir en aide aux populations durement touchées. «Profondément solidaire de son territoire, et face à l'ampleur de cette catastrophe, le Groupe CMA CGM se mobilise sans attendre», souligne le communiqué du géant du transport maritime, dont le siège est à Marseille. L'entreprise précise que cette mobilisation s'effectue «en coordination étroite avec la Préfecture des Bouches-du-Rhône, la Ville de Marseille, le Département des Bouches-du-Rhône et la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur». Publicité Mécène privé de l'ONF Le bilan des incendies est lourd : entre 700 et 750 hectares de végétation détruits, environ 400 personnes évacuées, plus de 15.000 confinées, près de 70 bâtiments endommagés et une centaine de blessés légers, principalement par inhalation de fumée. «Cette mobilisation vise à répondre aux besoins les plus urgents et à accompagner, dans la durée, la résilience du territoire face à cette catastrophe», insiste le groupe. L'aide de CMA CGM sera répartie entre plusieurs axes : soutien aux populations sinistrées, réparation des infrastructures et participation aux prochaines campagnes de reforestation. Depuis 2021, le groupe s'est engagé aux côtés de l'Office national des forêts (ONF) pour restaurer les forêts détruites par les incendies. Grâce à un mécénat triennal, CMA CGM a déjà permis la régénération de 16 massifs forestiers sur l'ensemble du territoire, devenant ainsi le premier mécène privé de l'ONF.


Le Parisien
6 days ago
- Politics
- Le Parisien
« Notre patrimoine n'est pas une chasse au trésor » : à Verdun, stop au pillage du champ de bataille
« Nous sommes ici sur un musée à ciel ouvert, on ne peut pas faire n'importe quoi », expose d'emblée Yannick Vera, chef de projet de la forêt d'exception de Verdun ( Meuse ). « Ce qui est au sol, même apparent, ne doit pas être ramassé. Il y a ceux qui le savent, mais sont de mauvaise foi, et ceux qui l'ignorent comme les familles, qui sont tentées de récupérer et d'emporter avec elles des objets. Maintenant, ils ne pourront plus dire qu'ils ne savaient pas. » L'Office national des forêts (ONF), la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Grand Est et le Mémorial de Verdun viennent d'élaborer une grande campagne d'affichage, pour rappeler les réflexes à adopter, lorsque l'on se promène sur le champ de bataille.


Le Parisien
08-07-2025
- Science
- Le Parisien
Incendies en France : « circonscrit », « fixé », « noyé »… Le lexique pour tout comprendre aux feux de forêt
Une année 2025 qui s'annonce intense du côté des incendies, avec un début d'été marqué par plusieurs grands feux et de nombreuses vigilances rouges. D'après l'EFFIS (European Forest Fire Information System), le début de l'année a été particulièrement frappé par les feux : depuis janvier, environ 18 500 ha ont brûlé, une situation inédite, un chiffre bien supérieur à la moyenne de 6 700 ha lors de la période 2006 à 2023. Selon l' ONF (Office national des forêts), environ 90 % de ces sinistres seraient d'origine humaine. Afin de déterminer quels types d'interventions vont être nécessaires et quels risques sont encourus, quatre niveaux d'alertes sont mis en place. Ils permettent d'évaluer les possibles variables environnementales du feu, son inflammabilité, son taux de propagation, sa maîtrise et ses conséquences. Lorsque le feu s'est déclaré, il y a plusieurs étapes concernant sa maîtrise. Voici une explication de ces termes. « Hors de contrôle » Aucun périmètre n'a encore été établi et la progression des flammes n'est pas encore contenue. Les autorités rencontrent des difficultés à garder le contrôle. « Circonscrit » Cela signifie que les pompiers établissent un périmètre pour entourer le feu, afin de l'anticiper et de le contenir ensuite. Il s'agit d'empêcher sa propagation en mettant en place un plan d'action. « En attaque » Ce terme désigne l'intervention en cours des pompiers, qui combattent activement le feu dans le périmètre. Les équipes au sol et/ou aériennes sont au travail. « Contenu » Cela permet d'indiquer que les mesures déployées ont été efficaces et que le feu de forêt ne se propage pas au-delà des limites du périmètre mis en place. « Fixé » Lorsque l'on dit qu'un incendie est fixé, c'est que le feu ne gagne plus de terrain et qu'il arrête de progresser. Cependant, les flammes peuvent rester très importantes. « Maîtrisé » À cette étape, qui suit la précédente, les flammes les plus puissantes ont été éteintes par les pompiers. Le but de cette manœuvre est que l'incendie baisse en intensité, jusqu'à ce qu'il soit totalement éteint. L'incendie est considéré complètement maîtrisé quand les foyers les plus importants sont sous contrôle. « Noyé » Étape finale : les pompiers arrosent les flammes jusqu'à ce qu'elles soient totalement éteintes. Tout va être arrosé pour faire disparaître chaque point chaud. Il faudra ensuite surveiller la zone pour éviter de nouveaux départs de feu. « Éteint » Les pompiers peuvent enfin partir. L'incendie est considéré comme éteint dès qu'il n'y a plus de braises ou de flammes. Comme le rappelle le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, la moitié des feux sont dus à la négligence humaine et des gestes involontaires. Pour prévenir ces risques, des recommandations sont disponibles sur le site du gouvernement. Il est possible de suivre l'avancée de l'intervention des sapeurs-pompiers grâce à une carte interactive disponible sur le site feuxdeforê