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Emmanuel Macron et l'Aga Khan V signent un partenariat d'aide à la Syrie
Emmanuel Macron et l'Aga Khan V signent un partenariat d'aide à la Syrie

Le Figaro

time4 days ago

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Emmanuel Macron et l'Aga Khan V signent un partenariat d'aide à la Syrie

Emmanuel Macron et l'Aga Khan V, imam des musulmans chiites ismaéliens, ont signé vendredi des accords pour le soutien à la transition en Syrie et à la reconstruction du département français de Mayotte, ravagé par un ouragan en décembre, a annoncé l'Élysée. Le partenariat sur la Syrie vise à répondre aux besoins immédiats de la population syrienne en matière de santé, d'éducation ou d'énergie ainsi qu'à la restauration du patrimoine après 14 ans de guerre civile. Il doit aider à la «stabilisation de la Syrie» dans le respect d'une «transition pacifique et inclusive», bénéficiant à l'ensemble des composantes de la société syrienne, souligne une source diplomatique française. Le président syrien Bachar al-Assad a été renversé le 8 décembre 2024 à la suite d'une offensive éclair menée par une coalition de groupes rebelles, dominée par des islamistes aujourd'hui au pouvoir à Damas. Publicité Reconstruction de Mayotte Mais le nouveau gouvernement peine à s'imposer sur l'ensemble du territoire, en raison de la présence de groupes armés aux allégeances diverses. Près de 200.000 Ismaéliens sont implantés en Syrie, où ils disposent d'un réseau de centres de santé, de soutien à huit hôpitaux, d'écoles et d'un projet d'université. La France a aussi signé une convention avec l'Aga Khan Development Network (Réseau Aga Khan de développement) pour la reconstruction de Mayotte et la coopération dans l'Océan Indien, a ajouté l'Élysée. L'accord recouvre des domaines tels que la protection de l'environnement, l'agriculture ou la gestion de l'eau et des déchets. Le cyclone Chido a fait 40 morts et causé 3,5 milliards d'euros de dommages dans le département déjà le plus pauvre de France dans l'Océan indien. Rahim Al-Hussaini a succédé en février à son père, l'Aga Khan IV, philanthrope à la fortune colossale décédé à l'âge de 88 ans à Lisbonne, où il avait installé en 2015 le siège mondial des chiites ismaéliens. L'Aga Khan IV a fondé le Réseau Aga Khan de développement (AKDN), une gigantesque fondation qui revendique 96.000 employés dans le monde et finance des programmes de développement notamment en Asie et en Afrique.

À la poursuite du rougail saucisse, le road trip réunionnais de Manu Payet
À la poursuite du rougail saucisse, le road trip réunionnais de Manu Payet

Le Figaro

time7 days ago

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À la poursuite du rougail saucisse, le road trip réunionnais de Manu Payet

ENTRETIEN - Le comédien a embarqué son copain William Lebghil à la découverte des saveurs de son île natale. Un documentaire en trois parties sur Canal +. Le rougail saucisse ? Trois ingrédients - saucisse fumée, oignon, tomate - et mille façons de les accommoder ! C'est ce que s'emploie à nous démontrer le comédien Manu Payet, grand adepte d'émissions gastronomiques, qui a entraîné son camarade William Lebghil dans un road-trip culinaire sur son île natale, la Réunion. Une affaire de potes, filmée par un troisième larron, l'animateur et réalisateur Sébastien Folin. Bien malin qui saura dénicher dans le documentaire de 3 x 30 minutes la meilleure recette. Pour certains la tomate doit être coupée en petits morceaux, pas en quartier « un sacrilège » ! Un chef tranche ses oignons dans un sens particulier pour le rougail, et dans un autre pour son cari... Mais la belle équipe élargit le débat, partant à la rencontre d'artisans bouchers, boulangers, évoquant les influences indiennes, testant différentes saveurs de piment... Et, entre deux blagues sur Le Silence des agneaux, les compères expérimentent les zendettes... larves des insectes de la famille des longicornes ! Rencontre au festival CanneSéries en avril. Publicité LE FIGARO TVMAGAZINE - Vous faites un bien beau métier, qui vous permet de partir en balade à la Réunion, avec votre copain, pour un road-trip culinaire ! Manu PAYET.- C'est vrai, j'ai la chance de connaître les bonnes personnes. J'étais parfois un peu gêné d'évoquer cette idée, jusqu'à ce que je rencontre William. C'est lui qui l'a rendue bonne en se joignant à moi ! On me demandait : «C'est quoi votre but ?» Et bien de partager la gourmandise. C'est aussi un programme sur la tolérance. Il ouvre une fenêtre sur l'île et ses habitants. Sur le vivre ensemble. William LEBGHIL.- Sur l'histoire aussi de cette île, la nourriture relie les gens, les plats naviguent dans le temps. Ils nous dépassent. Manger un rougail saucisse possède un sens symbolique très puissant ! Vous ne manquez pas de rappeler la modestie des gens, via la modestie des plats... M.P. Ça fait partie de notre histoire. Plus tu avances, tu vieillis, plus tu acceptes d'où tu viens et donc moins tu as de problème à le montrer. Au contraire, j'ai une fierté à le faire ! J'avais déjà emmené William mais là j'avais une responsabilité. Il revenait pour moi, filmé par Sébastien. Je voulais que ça lui plaise. Je me disais : «Mon Dieu, faites que ça se passe bien, qu'on en devienne encore plus amis». W.L. Nous nous sommes rencontrés en 2021 sur le tournage d'un film à la Réunion. J'ai eu un vrai coup de cœur pour la cuisine locale. Quand nous sommes revenus pour faire ce documentaire, je me souviens même de l'odeur du rougail à la carte dans l'avion. Le goût du petit piment en boîte, qui n'est pourtant pas le meilleur, m'a emporté dans une vague de bonheur. Aviez-vous le goût du piment avant ? W.L. Oui, mais pas autant ! J'avais une copine cambodgienne et dans cette cuisine il y a pas mal de piment, donc mon palais était un peu habitué, mais j'y ai vraiment pris goût pendant les deux mois de tournage du film. Publicité M.P. J'ai cru qu'il avait fait ça toute sa vie, il encaisse mieux que moi ! Manu, vous avez fait «Hot ones», de Kyan Khojandi , ce n'est pas du jeu ! C'est ce que tout le monde croit mais ça m'a explosé la bouche. Le piment, ce n'est pas une chose à laquelle on doit résister. C'est une chose que l'on doit apprécier et qui accompagne nos plats. C'est comme la moutarde. Si elle faisait que nous monter au nez, on n'en mangerait jamais. Il y a un goût particulier. Le piment c'est pareil, et on peut aussi le pimper. Il doit relever, brûler, sans être trop fort. Manu Payet et William Lebghil à la rencontre des chefs, artisans... Canal + Connaissiez-vous tous les chefs et artisans rencontrés ? M.P. Non, ça a été un travail d'équipe. Pour que nous ne nous limitions pas aux évidences. D'ailleurs ce programme a d'abord été diffusé à la Réunion, où nous avons aussi fait découvrir beaucoup d'adresses aux gens. Certains m'ont dit faire le «A la poursuite du rougail saucisse tour» ! On mange la même chose depuis qu'on est né et nous avons rencontré de nouvelles personnes qui le font encore mieux... Et souvent avec seulement trois ingrédients, c'est magique ! Et le rougail de votre maman ? Il est formidable. Mais elle est plus forte en poisson. « J'ai été invité à « Top chef » cette année, j'étais comme un gamin ! Au point d'en oublier de faire ma promo… » Manu Payet William, qu'est-ce qui vous a marqué dans ces découvertes ? Vraiment l'ensemble du voyage. Différentes idées de la cuisine, différentes histoires. J'aime rencontrer des gens qui partagent mon amour de la cuisine, ça rassemble. On se met autour d'une table, c'est un bon prétexte. On voit des gens répéter des gestes qui existent depuis des centaines d'années, c'est beau. Et puis j'ai été touché par le cadeau de Manu. Publicité Vous cuisinez ? M.P. Je cuisine beaucoup créole, humblement bien sûr, avec amour et patience. La plupart du temps, c'est donc correct. Mais William cuisine vraiment très bien. W.L. Je fais des plats cambodgiens, français, et désormais créole. Parfois japonais aussi. Avec patience et humilité également. J'avoue, j'aime bien quand ça prend du temps. À midi faire des courses et passer l'après-midi à préparer la popote. Accueillir le soir mes amis pour dîner. C'est un grand rituel que j'adore. À lire aussi Le déjeuner du dimanche de… Manu Payet Regardez-vous les émissions de cuisine ? M.P. C'est le seul truc que je regarde. Sur les plateformes aussi. J'ai été invité à «Top chef» cette année, j'étais comme un gamin ! Au point d'en oublier de faire ma promo… W.L. Fred Chesnot dans «Les Nouveaux explorateurs» me donne envie de voyager et manger. Quel est le film qui parle le mieux de gastronomie ? M.P. Il y a des scènes de film : La Grande bouffe, Le festin de Babette… C'était la première fois qu'on était d'accord sur un film avec ma mère. Un film chinois aussi, Sucré salé… Il y avait une patte d'ours au miel, je n'en ai pas dormi pendant 15 jours ! W.L. L'Aile ou la cuisse… Dans les mangas aussi. Petit, je lisais Dragon Ball . Il y avait un rapport à la nourriture et à la force du personnage. Quand il avait faim il ne pouvait plus se battre. Et quand il mangeait, des grosses boules de riz avec des feuilles d'algue, ça me donnait faim aussi ! Dans les films de Miyazaki, le thème de la gastronomie est très bien traité. Rien que le dessin de l'œuf et du bacon qui cuit me donne faim !

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