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La nouvelle vie de Lucie Castets, un an après sa désignation comme « première-ministrable » du NFP
La nouvelle vie de Lucie Castets, un an après sa désignation comme « première-ministrable » du NFP

Le Figaro

time7 hours ago

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La nouvelle vie de Lucie Castets, un an après sa désignation comme « première-ministrable » du NFP

Réservé aux abonnés RÉCIT - En juillet 2024, Lucie Castets sortait de l'anonymat en étant désignée à la surprise générale candidate du NFP pour Matignon. Un an plus tard, elle continue d'avoir un rôle central à gauche et se rêve en « trait d'union » pour la présidentielle. Lorsqu'elle s'étonne de voir le nom d'Olivier Faure apparaître sur son téléphone, ce 22 juillet 2024, Lucie Castets en fait part à sa compagne. Cette dernière se marre : « Il va peut-être te proposer d'être première ministre. » Sauf que ce n'était pas une blague : le premier secrétaire du PS lui indique que son nom a bien été soumis aux partenaires du Nouveau Front populaire, en impossible quête du bon profil pour Matignon après que la coalition de la gauche est arrivée en tête au second tour des législatives anticipées. Lorsque le chef des socialistes a sorti du chapeau le nom de Lucie Castets devant ses homologues, la plupart ont répondu : « C'est qui ? » Voilà comment cette haute fonctionnaire de 38 ans, spécialiste des services publics mais grande inconnue, a vu sa vie basculer en quelques heures, se retrouvant propulsée officiellement « première-ministrable » du NFP. Un an plus tard, et alors qu'elle souffle sa première bougie politique, Lucie Castets…

Toujours coupé en deux, le PS peine à définir une ligne stratégique claire
Toujours coupé en deux, le PS peine à définir une ligne stratégique claire

Le Figaro

time2 days ago

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Toujours coupé en deux, le PS peine à définir une ligne stratégique claire

Réservé aux abonnés ANALYSE - Alors que le congrès de Nancy de début juin n'a rien tranché, les socialistes restent divisés quant aux stratégies à mener pour les prochaines échéances électorales. Lorsque les socialistes évoquent leur dernier congrès, à Nancy, début juin, c'est souvent la même piteuse conclusion qui revient : « Un congrès pour rien. » Après des mois de campagne au printemps, le PS est finalement resté figé avec les mêmes fragmentations et les mêmes tensions qu'après le cacophonique congrès de Marseille de 2023. Le parti reste coupé en deux avec un premier secrétaire réélu d'un cheveu, et divisé sur la question tactique mais essentielle - presque existentielle - des alliances avec le reste de la gauche. Certains considèrent que le Parti socialiste peut redevenir une force motrice de la gauche et agréger autour d'elle, quand d'autres en doutent encore et invitent à ne pas se voir trop gros après les lourdes défaites présidentielles de 2017 (6,36 %) et de 2022 (1,74 %). « Au sein du parti, certains considèrent que nous sommes encore le PS du 10 mai 1981… Il faut de la lucidité », soupire un proche d'Olivier Faure. Certes, le plus gros a été tranché …

« Si Bayrou ne revoit pas sa copie, il est condamné » : sur le budget, le Parti socialiste pose ses conditions
« Si Bayrou ne revoit pas sa copie, il est condamné » : sur le budget, le Parti socialiste pose ses conditions

Le Parisien

time6 days ago

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« Si Bayrou ne revoit pas sa copie, il est condamné » : sur le budget, le Parti socialiste pose ses conditions

Au lendemain de l'annonce du plan de redressement des finances publiques présenté par le Premier ministre, les regards du gouvernement se sont immanquablement tournés vers le Parti socialiste. Alors que les Insoumis, comme le Rassemblement national, ont brandi illico, mardi, la menace de la censure, le destin de François Bayrou et de ses ministres dépend mathématiquement de la décision du PS de l'épargner, comme l'hiver dernier. Mais c'est peu dire que les socialistes sont échaudés par cette dernière expérience, tout comme la copie rendue par le Premier ministre. « Sur les bases actuelles, la seule perspective possible est la censure » a prévenu leur patron Olivier Faure , mardi soir, sur BFMTV. La porte reste cependant entrouverte. À l'instar de son Premier secrétaire, le chef des députés PS Boris Vallaud n'entend pas ouvrir de « négociation » sur la base de propositions jugées « brutales » et réclame « une vraie discussion » avec Matignon. Le ministre de l'Économie Éric Lombard , qui a annoncé vouloir discuter avec tous les partis, estime celle-ci encore possible. « Nous allons avoir une discussion franche avec le Parti socialiste, avec l'espoir qu'ils puissent soutenir le gouvernement sur le budget », a-t-il déclaré ce mercredi sur Bloomberg TV.

«La seule perspective possible, c'est la censure »: les socialistes plus tentés que jamais de faire tomber Bayrou
«La seule perspective possible, c'est la censure »: les socialistes plus tentés que jamais de faire tomber Bayrou

Le Figaro

time7 days ago

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«La seule perspective possible, c'est la censure »: les socialistes plus tentés que jamais de faire tomber Bayrou

Les économies annoncées par François Bayrou mardi après-midi ont irrité le parti de gauche. S'il reste ouvert à la discussion, ses députés se préparent à renverser le premier ministre dès le mois d'octobre. François Bayrou s'est-il fait hara-kiri ? En présentant mardi après-midi ses propositions pour économiser près de 44 milliards d'euros dans le prochain budget de la nation, le premier ministre a décidé de ne pas ménager ses oppositions, qui ont immédiatement qualifié son plan d'«inacceptable». Le Parti socialiste (PS) ne fait pas exception. Ses représentants ont tiré à boulets rouges sur «un budget brutal et inacceptable». Dès mardi soir, Olivier Faure, Premier secrétaire du PS a prévenu sur BFM que «sur les bases actuelles, la seule perspective possible, c'est la censure». C'est pourtant sur le parti de gauche que François Bayrou s'était habilement appuyé lors du précédent débat budgétaire, l'hiver dernier, pour faire passer son texte sans disposer de majorité au Parlement. Un «accord de non-censure» avait été conclu, au prix de longues négociations et de plusieurs concessions. Tandis que le projet de loi de finances arrivera à l'Assemblée nationale dans trois mois, on imagine mal le gouvernement arracher une nouvelle fois un accord budgétaire aux socialistes. Dans son discours, François Bayrou n'a du reste pas cité nommément le PS lorsqu'il s'est dit ouvert aux propositions «des partis politiques, des groupes parlementaires, du conseil économique, social et environnemental, des partenaires sociaux, des collectivités territoriales ou des citoyens de notre pays». Publicité De leur côté, les socialistes ont réuni mardi soir un bureau national, sorte de comité exécutif du parti. «La copie présentée est purement inacceptable. Les socialistes feront leurs propositions à la rentrée prochaine», conclut un communiqué publié dans la foulée. À la différence de La France insoumise notamment, le PS ne claque donc pas la porte au nez du gouvernement. Mais tout indique que les discussions auront lieu dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, en octobre, et non dans les ministères dès aujourd'hui, comme semble le souhaiter le premier ministre. «Béquille du gouvernement» «Il ne s'agira pas d'une négociation, comme ça a été le cas en janvier dernier, mais plutôt d'une discussion», confirme Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat, pour qui il sera «très très compliqué» d'aboutir à un accord. «En janvier, le gouvernement avait le bénéfice du doute, ils héritaient d'un budget qui n'était pas le leur. Là, le sujet est très différent. Ils sont à 100% responsables de la proposition de budget inique qui nous est faite. Nous avons face à nous un gouvernement de droite qui ne veut manifestement pas jouer du tout sur la justice fiscale», assène le sénateur du Nord, pourtant parmi les pourfendeurs de la censure ces derniers mois. «On va évidemment participer à la discussion, mais pour des raisons politiques et morales. C'est notre identité de parti réformiste et de gouvernement de le faire», assure un parlementaire socialiste de premier plan. Parmi les propositions sur lesquelles le PS souhaite faire campagne à l'automne, la principale est la taxe dite Zucman, qui consiste à imposer à hauteur de 2% le patrimoine des milliardaires chaque année. Le premier ministre s'est contenté mardi de mentionner une «contribution de solidarité» qui s'appliquera aux «plus hauts revenus». Une mesure qui ne concerne donc pas le patrimoine et rappelle ce qui avait déjà été négocié par les socialistes dans le précédent exercice budgétaire. «Ils ne voudront jamais de nos propositions sur la fiscalité», avance un parlementaire socialiste au cœur des précédentes négociations budgétaires avec le gouvernement, qui parie sur le fait que «Bayrou tombe le 15 octobre». Au-delà des seules considérations budgétaires, le contexte politique donne toutes les raisons au PS de censurer François Bayrou. Outre l'épisode du «conclave sur les retraites», qui a définitivement rompu le modeste lien de confiance entre les deux parties, les échéances électorales à venir devraient peser de tout leur poids dans la balance. «Nous ne voulons pas donner l'impression d'être la béquille du gouvernement», affirme un cadre. «À l'approche des municipales (en mars 2026, NDLR), nous devons donner des gages à nos partenaires de gauche», renchérit un membre de la direction du parti. Le même mentionne de surcroît la perspective d'une primaire de la gauche en vue de la présidentielle, qui se tiendrait, elle aussi, en 2026 : «Il faut montrer aux électeurs de gauche que les socialistes sont vraiment de gauche». Fin connaisseur de la vie politique, François Bayrou a sans doute compris que son sort, à gauche en tout cas, était déjà scellé.

Armer ou non la police municipale : la proposition de Mathilde Panot divise les maires de gauche
Armer ou non la police municipale : la proposition de Mathilde Panot divise les maires de gauche

Le Figaro

time07-07-2025

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Armer ou non la police municipale : la proposition de Mathilde Panot divise les maires de gauche

À l'approche des municipales de 2026, Mathilde Panot (LFI) s'est prononcé, dimanche, en faveur du désarmement de la police municipale, dans les villes qui seraient dirigées par des maires insoumis. À gauche, le choix n'est pas partagé par tous. «Une police municipale de proximité n'a pas besoin d'être armée.» Dimanche 6 juillet, sur BFMTV, Mathilde Panot a plaidé pour le retour d'une «police de proximité» et la réintégration de la police municipale au sein de la nationale, armée quant à elle. Avec cette déclaration, la présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale a provoqué un tollé dans la classe politique, y compris à gauche. Invité de France Info, lundi matin, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a dénoncé «une erreur, et même une aberration» sur le plan sécuritaire. En France, chaque maire est libre d'armer ou non la police de sa ville. 58 % des communes disposent d'une police municipale armée, d'après le panorama 2025 de l'association d'élus Villes de France. Leur équipement inclut notamment des armes de poing et des lanceurs de balles de défense (LBD). Publicité «Armer» c'est «exposer» Chez les élus de gauche, la proposition est clivante. Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble, a choisi le désarmement. Une décision réitérée après (et malgré) la fusillade qui a coûté la vie à Lilian Dejean, un agent municipal, en septembre 2024 : «Armer nos policiers municipaux, c'est les exposer à des missions qui ne sont pas les leurs et à des risques que je ne suis pas prêt à prendre pour eux», a martelé le maire. Cette stratégie a une nouvelle fois offusqué l'opposition, lorsque le mois suivant, un adolescent de 15 ans a été abattu sur un point de deal. Puis de nouveau, en février 2025, quand une grenade a explosé dans un bar de la ville. À lire aussi Le maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle, sous le feu des critiques face à l'urgence sécuritaire À Nantes, le choix de la maire socialiste, Johanna Rolland, de ne pas armer la police municipale est également contesté. L'opposition de droite, craignant pour la sécurité des forces de l'ordre, défend leur droit de porter des armes létales. Néanmoins, le cabinet de la maire a affirmé, en mai dernier, que les bâtons de défense, boucliers protecteurs et pistolets à impulsion électrique, dont sont équipés les policiers, suffisaient pour accomplir des missions de proximité. Même chose à Lille : malgré l'insistance de l'opposition de la droite et du centre, Arnaud Deslandes (PS), dans la continuité de sa prédécesseuse Martine Aubry, considère qu'il faut réserver les armes à feu aux policiers nationaux. Le maire de Brest, François Cuillandre (PS) a pris une décision encore plus drastique. La sous-préfecture du Finistère est la seule ville française de plus de 100 000 habitants à ne pas disposer de police municipale. «Celui qui doit gérer l'insécurité, c'est l'État», a-t-il argumenté auprès de Ouest-France en 2022. À la place, la commune peut compter sur une «brigade de tranquillité urbaine» pour lutter contre les incivilités. Pour autant, le conseiller municipal écologiste Glen Dissaux, le socialiste adjoint à la tranquillité urbaine Yohann Nédelec et le député centriste du Finistère Jean-Charles Larsonneur se sont tous prononcés en faveur d'une police locale. À lire aussi Municipales 2026 : à Nantes, la droite et le centre s'allient pour récupérer la ville dirigée par la gauche depuis 1989 Une mesure nécessaire contre la délinquance De fait, certains maires de grandes villes de gauche sont favorables à l'armement de la police municipale. C'est le cas, notamment, des écologistes Pierre Hurmic, à Bordeaux, Grégory Doucet, à Lyon, et Jeanne Barseghian, à Strasbourg. Une méthode éloignée des préconisations de la secrétaire nationale de leur parti : «Tous les policiers n'ont pas besoin d'être armés», déclarait Marine Tondelier, sur BFMTV, en juillet 2024. Le socialiste Michaël Delafosse, à Montpellier, a pris la même décision. Quant à Benoît Payan, le maire Divers gauche de Marseille, il met à disposition de ses forces de l'ordre des armes à feu létales ainsi que non létales (tasers, flashballs...). Une mesure jugée nécessaire, notamment dans le cadre des opérations «place nette», pour affronter le narcotrafic qui gangrène la cité phocéenne. Publicité À l'heure actuelle, aucune ville de plus de 10 000 habitants n'est dirigée par un maire insoumis. En revanche, Louis Boyard, député du Val-de-Marne, a candidaté, sans succès, à la mairie de Villeneuve-Saint-Georges, en début d'année. Son programme ne proposait pas de désarmer la police municipale en cas de victoire.

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