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« Son activité a été la clé » : une première sélection en Bleu fracassante pour Alexandre Sarr qui marque déjà des points pour l'Euro
« Son activité a été la clé » : une première sélection en Bleu fracassante pour Alexandre Sarr qui marque déjà des points pour l'Euro

L'Équipe

time05-08-2025

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« Son activité a été la clé » : une première sélection en Bleu fracassante pour Alexandre Sarr qui marque déjà des points pour l'Euro

Benjamin du groupe France réuni pour préparer l'Euro 2025, Alexandre Sarr (20 ans) a marqué les esprits dès sa première sélection lundi soir (19 points et 4 rebonds en 14 minutes). Avec son profil d'intérieur moderne et polyvalent, le numéro 2 de la draft 2024 marque déjà des points en vue de la liste finale. Des dix-huit joueurs à disposition de Frédéric Fauthoux, il était le dernier à avoir enfilé ses sneakers pour un match. Ce n'était « que » de la Summer League, début juillet à Las Vegas, mais Alexandre Sarr avait comme enfilé une toque de chef pour distribuer les crêpes (8 contres sur un match, record égalé). Du Nevada à la Vendée, le moteur du pivot de Washington était encore chaud lundi soir contre le Monténégro (81-75). Invisible sur le tableau d'affichage - calibré pour douze joueurs alors que les Bleus en ont utilisé quatorze - le numéro 2 de la draft 2024 était partout sur le parquet rouge de Mouilleron-le-Captif. Quatorze, c'était aussi le temps de jeu donné au benjamin de son groupe (20 ans) qui a explosé tous les compteurs de productivité : 19 points (7 sur 10 au tir) et 4 rebonds pour 21 d'évaluation. « Je voulais amener de l'intensité dès le début du match, aider à faire des stops et laisser le jeu venir à moi. Je suis content qu'on ait créé des automatismes », glissait, sans ramener la couverture à lui, le frère cadet d'Olivier Sarr (Toronto, NBA). Loin d'une coïncidence, ses deux passages sur le parquet ont à chaque fois creusé l'écart en faveur des Bleus (de 6-5 à 24-15 puis de 59-55 à 75-65). « Etre plus juste sur chaque mouvement » Après une année rookie encourageante dans la capitale fédérale américaine, Sarr s'est délesté de toute pression en appuyant sur la gâchette dès son premier ballon, à trois points sur la tête de Nikola Vucevic. Le Toulousain a étalé en Vendée la palette qui avait fait saliver tant d'équipes NBA lorsqu'il préparait la draft en Australie : tirs à trois points, mobilité et déplacements vers le cercle et force de dissuasion. « Il y a beaucoup moins d'espace en FIBA (jeu international), il faut être plus juste sur chaque mouvement, chaque erreur peut coûter une balle perdue. Je veux essayer d'avoir un impact sur la victoire, en défense comme en attaque et faire les petites choses qui comptent pour gagner », poursuit l'ancien joueur des Perth Wildcats. En quelques minutes, Sarr a montré des bribes de complicité avec Théo Maledon qui l'a caviardisé sur un dunk, mais aussi Nadir Hifi. Sans oublier un regain d'agressivité dans le dernier quart pour aider les Bleus jusqu'à son ultime panier, près du cercle, après s'être resitué pour éviter le contre de Vucevic. « J'ai aimé son alternance, sa capacité à s'écarter à trois points. Il aurait pu être plus dominant de l'autre côté du terrain, il a de telles qualités au-dessus du cercle qu'il doit aller chercher ces rebonds », évaluait Fauthoux alors que les intérieurs monténégrins ont parfois fait souffrir les Bleus dans ce secteur. Podcast : Qui sont les nouveaux patrons des Bleus ? Un parcours loin de la France Un peu de dureté supplémentaire, soit l'un des axes de progression de Sarr : « Mais il a un jeu un peu fuyant (loin du cercle), il peut faire les choses avec plus de densité, de dureté, mais on va progresser avec ces matches amicaux », promet Fauthoux. Quelques minutes partagées dans le deuxième quart-temps ont aussi convaincu le capitaine Guerschon Yabusele du profil intriguant de son cadet, seul pivot du groupe à shooter à trois points en match : « On peut le faire pop (s'écarter à trois points), il est très grand donc il va gêner en défense, prendre des rebonds, son activité a été la clé ce soir, il nous a beaucoup poussés. » En Vendée, le numéro 44 des Bleus a surtout tissé le premier fil d'une histoire senior avec la France, lui qui en avait franchi les frontières très jeune, à 14 ans, direction le Real Madrid. « J'étais allé faire un tournoi en Espagne avec mon équipe de Toulouse, quand j'avais 11 ans. On avait joué contre une équipe du Real et ils m'avaient proposé de faire des tests, de visiter leurs infrastructures. Mes parents trouvaient que c'était tôt mais quand j'ai eu 14 ans, j'y suis allé », racontait le pivot des Wizards à L'Équipe en février lors du All-Star Game NBA à San Francisco. La suite de son parcours ne l'avait pas rapproché de l'Hexagone avec des escales à Atlanta, dans la ligue de développement Overtime Elite, et Perth pour préparer dans un cocon la draft NBA. « Après le Real, mon but, c'était toujours de trouver une autre voie, de passer pro », résumait Sarr, vice-champion du monde U19 en 2023 avec la génération 2004-2005 et désormais lancé vers l'Euro.

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