Dernières actualités avec #Opéra


Le Figaro
6 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
Caroline Sonrier, vingt-deux ans de direction exemplaire à l'Opéra de Lille
Réservé aux abonnés PORTRAIT - Pendant toute la durée de son mandat, elle a réussi à tisser des liens forts avec des ensembles indépendants et le public. À l'heure du départ, son expérience pourrait servir à un secteur fragile. Pour un peu, ce serait passé inaperçu : l'excellent Faust, mis en scène par Denis Podalydès qui a clôturé la saison de l'Opéra de Lille avant l'été, marquait la fin des vingt-deux ans de direction de Caroline Sonrier à la tête de l'établissement. Deux décennies d'un mandat exemplaire commencé en 2003, alors que tout était à reconstruire et que les femmes directrices d'Opéra étaient une rareté absolue. Deux décennies d'une gouvernance dont le pragmatisme et l'humilité ont créé un label de qualité, synonyme d'ouverture et d'inventivité. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Née à Troyes en 1955, fille de violoniste, Caroline Sonrier veut d'abord être musicienne. Le violon ? Pas question de jouer dans le rang comme maman ! Le piano ? Trop de larmes versées ! C'est alors que l'organiste Jean-Marie Meignien ouvre la première classe d'orgue au conservatoire de Troyes : ce sera son instrument. Mais il faut bien gagner sa vie, et le monde de l'orgue est très fermé. Cherchant du travail, elle apprend qu'un…


Le Parisien
01-08-2025
- Politics
- Le Parisien
Paris: des cambrioleurs spécialisés dans les cabinets d'avocat trahis par la vidéosurveillance
La défense pénale peut aussi être ciblée par les voleurs. Deux hommes, âgés de 37 et 45 ans, ont été interpellés la semaine dernière par les enquêteurs du troisième district de police judiciaire. Ils sont soupçonnés d'avoir, entre le 15 avril et le 10 juillet dernier, cambriolé trois cabinets d'avocats parisiens situés sur le boulevard Saint-Germain (VIe) et avenue de l'Opéra (IIe). Ce duo de malfrats, déjà connu des forces de l'ordre pour des affaires similaires, n'était pas très prudent. Leur méthode consiste à cibler ces locaux professionnels quand la porte d'entrée n'est pas verrouillée, « mais juste claquée ». De fait, une simple poussée permet de faire céder cette faible défense pour s'introduire dans les bureaux. Lors de leur petite virée, ils ont mis la main sur des ordinateurs, quelques objets de valeur et sur un coffre-fort. Pour les identifier, les forces de l'ordre ont simplement consulté les images de vidéosurveillance de la ville. Les fonctionnaires y ont vu les deux suspects dans les secteurs où les vols ont été commis. « Peu prudents, pour des voleurs aguerris, ils ont utilisé une voiture et un scooter qui leur appartiennent pour commettre ces trois faits », note une source proche de l'affaire. L'analyse des données de leur téléphonie permet de comprendre qu'ils ont coupé leurs appareils au moment des faits. Le 23 juillet, les deux malfrats sont interpellés à leur domicile, à Athis-Mons (Essonne) et à Paris (XIXe). Lors de la perquisition, les autorités ont mis la main sur des vêtements portés par les cambrioleurs, deux brouilleurs de téléphones et un parfum volé chez une victime. Les deux hommes ont été placés en garde à vue dans les locaux du 3e DPJ, avenue du Maine (XIVe). Au cours des auditions, le premier a gardé le silence et le second a nié en bloc. Les deux casseurs présumés ont été présentés devant le tribunal correctionnel de Paris qui a décidé de renvoyer cette affaire au 30 septembre prochain. Le trentenaire a été écroué et son complice présumé a été remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l'attente de la prochaine audience.


Le Figaro
30-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
«Se produire au loin permet de se réinventer»: Hugo Marchand, le danseur étoile qui se libère à l'international
Réservé aux abonnés RENCONTRE - L'étoile de l'Opéra sera les 1er et 2 août dans la Cour d'honneur du Palais des papes, à Avignon, pour une création de Carolyn Carlson. En ouverture d'une année qui le mènera de New York à Séoul. Il ne croit qu'au mouvement et à la liberté. Le mouvement ? Logique ! Il est danseur. Mais la liberté, pour une étoile de l'Opéra de Paris, c'est une autre histoire tant le langage classique corsète le corps dans ses canons de beauté… Et, pourtant, il vient d'en découvrir les vertus. Hugo Marchand peut bien avoir ébloui dans Mayerling et Onéguine, au Palais Garnier cette saison, il a dansé beaucoup ailleurs et compte bien continuer. « L'opéra nous donne beaucoup d'opportunités et nous protège. Mais il ne peut pas tout nous donner. C'est comme dans la vie : on ne peut pas tout recevoir d'une seule personne. Les expériences à l'extérieur me rendent heureux, et je les saisis. » Et avec quel appétit ! Casse-Noisette à la Scala de Milan en novembre dernier, L'Histoire de Manon avec l'Australian Ballet en mai, la tournée des Étoiles au château cet été, 7300 places à 13 euros, avec un finale au Mont-Saint-Michel les 6 et 7 septembre. Tableau auquel il faut ajouter une…