logo
#

Dernières actualités avec #Otan

Fiscalité, Moyen-Orient, immigration... Donald Trump à l'heure des succès
Fiscalité, Moyen-Orient, immigration... Donald Trump à l'heure des succès

Le Figaro

time15 hours ago

  • Politics
  • Le Figaro

Fiscalité, Moyen-Orient, immigration... Donald Trump à l'heure des succès

Réservé aux abonnés ANALYSE - Sa loi budgétaire a été votée, la Cour suprême a désavoué les juges qui s'opposaient à ses injonctions fédérales, les alliés de l'Otan ont cédé à ses demandes, et il a imposé un cessez-le-feu à l'Iran et Israël… C'est une double célébration. Donald Trump, grand amateur de politique spectacle, a choisi le 4 juillet, date de la fête nationale américaine pour signer sa « grande et belle loi » fiscale (« big beautiful bill »), le grand projet législatif de son second mandat. Il a de quoi pavoiser. Le président, sur un ton triomphant, a salué « cinq mois d'extraordinaires succès », lors d'un meeting dans l'Iowa. Ces deux dernières semaines particulièrement, il a enchaîné des victoires à l'Otan, en Iran, en République démocratique du Congo, et aussi sur l'immigration, les médias, les universités… tout en refaçonnant à vitesse fulgurante le pays. « Le nombre de changements fondamentaux en un si court laps de temps est sans précédent. Cela rappelle les années de Franklin Roosevelt . La grande différence, c'est que FDR a mis en place toutes sortes de politiques et de services publics alors que Trump, lui, coupe tout », estime George Edwards, professeur de sciences politiques à l'université…

Moins d'impôts, d'assurance maladie et d'immigration : que contient la grande loi budgétaire de Trump ?
Moins d'impôts, d'assurance maladie et d'immigration : que contient la grande loi budgétaire de Trump ?

Le Parisien

timea day ago

  • Politics
  • Le Parisien

Moins d'impôts, d'assurance maladie et d'immigration : que contient la grande loi budgétaire de Trump ?

Donald Trump enchaîne les succès, aux États-Unis comme à l'international. L'adoption au Congrès de sa « grande et belle loi » budgétaire , comme il l'appelle, s'ajoute à la liste de ses récentes victoires, comme le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël ou l'accord sur les dépenses de l'Otan . Mais le président doit encore assurer le service après-vente : selon les sondages, sa loi est impopulaire chez les Américains, en raison de grandes coupes dans les aides sociales et des réductions fiscales accordées aux plus aisés. En voici les principales mesures. C'est le cœur de ce texte de près de 900 pages : pérenniser les baisses d'impôts massives pour les particuliers et les entreprises mises en œuvre en 2017 au cours du premier mandat de Donald Trump et qui expiraient à la fin de l'année. Autre promesse de campagne introduite : l'exonération d'impôts sur les pourboires et les heures supplémentaires, jusqu'en 2028. Le plafond de déduction des taxes locales et étatiques est lui quadruplé pendant cinq ans. Plusieurs centaines de milliards de dollars sont alloués à la lutte contre l'immigration , dont Donald Trump a fait la priorité absolue de son second mandat. Dans le détail, 46,5 milliards sont consacrés à la poursuite de la construction du mur à la frontière avec le Mexique, 45 milliards à la création de 100 000 places dans les centres de rétention pour migrants, ou encore 30 milliards alloués au recrutement de 10 000 agents supplémentaires de la police fédérale de l'immigration et au renforcement de la police aux frontières. Une nouvelle taxe sur les transferts d'argent effectués par les Américains à l'étranger a été créée. Cette taxe équivaut à 1 % du montant du transfert. Le Pentagone doit lui recevoir 25 milliards de dollars pour développer le « Dôme d'or » , bouclier antimissiles voulu par Donald Trump pour sanctuariser le territoire américain. Le ministère de la Sécurité intérieure disposera d'un nouveau fonds de 10 milliards de dollars pour octroyer des subventions aux États contribuant à l'application de la politique migratoire du gouvernement Trump et à ses opérations d'expulsion. Une partie du financement de ces dépenses massives repose sur des coupes sévères dans le programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux faibles revenus, Medicaid, ainsi que dans l'aide alimentaire. Sont instaurées des restrictions et formalités nouvelles pour en bénéficier. Par exemple, une réinscription aux services est demandée tous les six mois au lieu d'une fois par an et 80 heures de travail mensuel, a minima, sont requises pour les adultes jusqu'à 65 ans, sauf exemptions. Selon le Bureau budgétaire du Congrès (CBO), chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, près de 12 millions d'Américains pourraient perdre leur assurance santé d'ici à 2034 (71 millions d'Américains dépendent de Medicaid), et 3 millions l'accès à la principale aide alimentaire du pays (sur 40 millions de bénéficiaires). Une disposition coupe pour un an le financement fédéral des centres de planning familial qui proposent des IVG. Le texte de loi revient sur de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables et de solutions économes en énergie adoptées sous le mandat précédent de Joe Biden, en particulier dans l'éolien. Il supprime des aides fédérales pour les projets éoliens et solaires si leur construction n'est pas lancée dans les douze mois suivant l'adoption de la loi ou que leur mise en service n'intervient pas avant 2028. Le sénateur démocrate de l'Oregon, Ron Wyden, est allé jusqu'à qualifier cette mesure de « condamnation à mort » pour les industries éoliennes et solaires américaines. Il met fin à un crédit d'impôt de 7 500 dollars pour l'achat d'un véhicule électrique dès fin septembre, au lieu de 2032. À l'inverse, le charbon utilisé dans la production d'acier bénéficie désormais d'un dispositif fiscal avantageux. Les crédits pour le nucléaire, la géothermie ou encore le captage du carbone sont eux maintenus. Une disposition de la loi prévoit d'augmenter le plafond de la dette américaine de 5 000 milliards de dollars. Au total, le Bureau budgétaire du Congrès estime que cette « grande et belle loi » va creuser le déficit fédéral de plus de 3 300 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Des milliards seraient consacrés à la mission lunaire Artemis et à l'exploration de Mars. Selon des analyses indépendantes, les principaux bénéficiaires de la « One big beautiful bill » seront les ménages les plus aisés.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store