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24 Heures
4 days ago
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À Ouchy, une disparition inquiétante sur le Léman se termine par un sauvetage heureux
La personne disparue a été retrouvée vivante dans la nuit de jeudi à vendredi après une vaste opération des secours. Ses jours ne sont pas en danger. Publié aujourd'hui à 18h31 Un hélicoptère de la Rega a effectué des recherches au large d'Ouchy dans la nuit de jeudi à vendredi (image d'illustration). IMAGO/ En bref: Deuxième opération de taille pour la police lausannoise, jeudi, quelques heures après l'intervention du DARD à l'UBS . «Un peu après minuit, les premières voitures de police sont arrivées à Ouchy. L'hélicoptère a volé pendant plus d'une heure au bord du lac, ça n'était jamais arrivé dans le coin», témoigne une habitante du quartier. «Il y avait des inquiétudes pour une femme d'une vingtaine d'années, la police a donc lancé les recherches», explique Samuel Nanchen, chargé de communication de la police lausannoise. À partir de 00 h 30, polices municipale et cantonale ont donc mené des recherches conjointes en déployant de gros moyens, notamment la brigade du lac. Cinq patrouilles et deux motocyclistes ont pu compter sur l'aide d'un hélicoptère de la Rega, d'un drone, de deux plongeurs de la police cantonale vaudoise et de l'aide des sociétés de sauvetage. Les recherches ont permis de retrouver la victime au petit matin, sur un voilier. En état d'hypothermie, elle a immédiatement été amenée au CHUV en ambulance. «Ses jours ne sont pas en danger», rassure le porte-parole de la police qui évoque une personne en état de détresse psychologique. L'hypothèse d'un accident de baignade nocturne est donc écartée. Une intervention suivie de près D'après un post Facebook de la police cantonale vaudoise, Vassilis Venizelos était présent «en immersion au plus proche du terrain» durant la nuit de jeudi à vendredi. Le conseiller d'État et chef du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité a accompagné les unités d'intervention qui ont pu ainsi lui «présenter les enjeux sécuritaires quotidiens du travail de la police». À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. À lire également sur la police lausannoise Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
24 Heures
31-07-2025
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À 80 ans, il rame seul sur le lac et résout encore des enquêtes dans sa tête
Georges «Giorgio» Christinat, 80 ans, est fou d'aviron depuis les années 90. L'ancien policier y puise sa force physique et mentale. Publié aujourd'hui à 10h34 À 80 ans, Giorgio Christinat a déjà fait plus que l'équivalent du tour de la planète en ramant sur le Léman. Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia En bref: Si vous voyez un fou ramer tout seul le premier de l'An au large d'Ouchy, c'est sûrement «Giorgio» Christinat. En tout cas, c'est lui qui le dit, attablé à la terrasse du stamm de la Société vaudoise de navigation, communément surnommée la « NANA », à Ouchy . À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le jeune octogénaire raconte sa passion de l'aviron, avant de nous donner quelques conseils sur l'eau. «Je dois être à pas loin de 50 000 kilomètres en ramant», explique cet ancien gardien de foot qui n'a découvert le sport nautique qu'à 45 ans, au début des années 90. «Parfois, j'ai fait plus de 3000 bornes par année. Mais jamais en allant bien vite, environ 8 km/h de moyenne. Quand je sors du port, j'ai toujours le même plaisir. Et jamais mal, nulle part, à cause de l'aviron.» Le Léman et ses marins d'eau de vaisselle Avant de prendre sa retraite, cet ancien commissaire adjoint de la police criminelle de Lausanne avait pris l'habitude de venir ramer à l'aube. Réveil sportif avant de rejoindre le quartier général. «J'arrivais au bureau en même temps que mes collègues qui venaient en voiture jusqu'au parking, les yeux encore collés. Alors que moi, j'étais en pleine forme.» Construits en acajou, les bateaux de la NANA sont plus que centenaires. Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia Les rêveries du rameur solitaire lui ont aussi permis de boucler certains de ses dossiers, au milieu du Léman . «J'avais beaucoup d'enquêtes en cours et j'en ai même résolu certaines sur mon bateau. Parce que tu as le temps de réfléchir et tout d'un coup tu trouves la solution. Je suis un penseur.» «Giorgio» fait semblant de s'énerver quand il parle des usagers moins respectueux du lac, souvent ceux qui manœuvrent de rutilantes embarcations à moteur. «Je les appelle les marins d'eau de vaisselle. Je dois leur crier dessus quand ils me passent devant et font de grosses vagues. Ils se croient tout permis. Ce sont les mêmes qui ont des cabriolets sur la route.» Une initiation dans le port d'Ouchy L'heure file et il est déjà temps de monter à bord d' Echo , une élégante barque de bois plus que centenaire. Pourvue de trois places – une en plus donc – histoire de réduire les risques de passer à l'eau. On n'est jamais trop prudent. Les premières minutes avec deux rames en main sont un brin angoissantes. Flash-back des débuts derrière le volant d'une voiture. Avec tellement de choses à faire et auxquelles penser en même temps que ça paraît insurmontable. Heureusement, Georges Christinat est un professeur aussi bienveillant que passionné. On prend rapidement le coup (de rame) et la sensation de glisse devient grisante, à peine dépassé le «C» de la statue Eole du port d'Ouchy. «Il faut guider délicatement les rames, tu pourrais le faire qu'avec deux doigts. Dès que tu essaies de forcer, elles plongent et tu perds le rythme.» La synchronisation avec l'équipier est aussi primordiale. «J'ai un copain qui s'est fait casser les côtes en ramant avec sa femme, parce qu'elle est partie en avant au moment où lui était derrière.» Mieux vaut rentrer à bon port afin d'éviter tout accident thoracique. Mais l'envie d'y revenir, de s'éloigner encore un peu plus du point de départ est déjà là. Quand notre instructeur nous dit que de nombreux anciens élèves reviennent et lui demandent de donner des initiations à leurs amis, on le croit sur parole. L'aviron forge le corps et l'esprit Le bateau pèse son poids quand il faut le sortir de l'eau, mais «Giorgio» a l'habitude, malgré ses 80 ans. «Avec l'aviron, tu travailles tous les muscles de ton corps. Sans chocs en plus, donc c'est vraiment bon pour la santé. Ça m'aide pour le maintien.» «Giorgio» Christinat porte fièrement son polo de la «NANA», vénérable Société vaudoise de navigation, fondée en 1846. Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia Et alors, est-ce qu'il y a un âge pour se mettre à la rame? «Non, tranche avec le sourire l'ancien policier. Et c'est fou de voir comme de plus en plus de femmes ont croché, à tous les âges. C'est génial.» En plus d'affûter l'enveloppe corporelle, l'aviron sur le Léman forge aussi le caractère. «Ça génère quelque chose là-dedans, conclut notre professeur du jour en se tapant la tempe. Tu ressens la force de la nature et ça te permet de tout affronter ensuite.» Il n'y a pas d'âge pour l'aviron… et pour bien d'autres choses Ugo Imsand est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Ce trentenaire lausannois couvre en particulier le football suisse et international depuis une douzaine d'années. Il réalise aussi des articles plus magazine sur le sport en général et ses liens étroits avec le reste de la société. Plus d'infos @UgoCurty Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
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30-07-2025
- Politics
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La CGN annonce le retour de trois de ses «vapeurs»
Des navires Belle Époque immobilisés vont reprendre du service. Le «Montreux» dans un mois, puis le «Savoie» en octobre et le «Rhône» ce printemps. Publié aujourd'hui à 18h14 Le «Montreux» en réparation à Lausanne-Ouchy. Il va reprendre du service, officiellement le 1er septembre. CHANTAL DERVEY En bref: Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter
