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Le Figaro
4 days ago
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Le DJ Martin Solveig annonce prendre sa retraite sur la scène des Vieilles Charrues
Le compositeur de 48 ans, figure incontournable de la «French Touch», a choisi Carhaix, dans le Finistère, pour clôturer sa carrière de DJ mondialement reconnue. Un clap de fin inattendu. Le DJ mondialement connu Martin Solveig a annoncé prendre sa retraite lors d'un ultime concert lors du festival des Vieilles Charrues, le samedi 19 juillet. Les organisateurs de l'événement avaient communiqué cette information quelques heures avant que l'artiste ne monte sur scène, auprès de nos confrères de Ouest-France . Auteur de cinq albums, le musicien de 48 ans a joué devant près de 70.000 personnes - et sous une pluie battante - pour faire ses adieux en grande pompe. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Si cette annonce a surpris beaucoup de fans, le compositeur des tubes «Hello» ou «All Stars» avait déjà évoqué la fin de sa carrière plus tôt dans l'année. Il avait notamment indiqué que son passage à Carhaix (Finistère) serait sa seule et unique représentation de l'année 2025, précise Le Télégramme . «C'est un festival mythique dans lequel j'ai déjà eu l'occasion d'aller plusieurs fois et j'ai eu la chance d'y jouer en 2012. Donc c'est très très excitant, ça va être pour moi LA date de l'année. J'espère que vous pourrez être là», avait-il déclaré. Publicité «C'était une surprise quand on nous l'a dit, il y a quelques semaines, que les Vieilles Charrues seraient sa seule date cette année, et qu'elle serait sa dernière», a déclaré le directeur du festival Jérôme Tréhorel à l'AFP. «C'est un immense honneur.» «Fais comme si c'était le dernier» Suspendu derrière sa platine samedi soir, l'artiste a remercié «du fond du cœur» le public de s'être déplacé. «C'est un moment spécial», a-t-il reconnu avant de livrer un discours d'adieu : «Toute ma vie, à chaque fois que je montais sur scène, je me suis dit : ''Fais comme si c'était le dernier''. Jusqu'au moment où cela arrive. Et à ce moment-là, t'es content d'être aux Vieilles Charrues.» «Parmi vous, certains me suivent depuis des dizaines d'années. Merci d'être venus, je sais que certains sont venus de loin. Certains parmi vous prendront ma place», a-t-il poursuivi avec émotion. Après un peu plus d'une heure Martin Solveig, le DJ a salué la foule, sa fille dans les bras. Martin Solveig, Martin Laurent Picandet de son vrai nom, a fait danser la planète pendant plus de 20 ans. Son morceau «Hello» a indéniablement marqué sa carrière. Il comptabilise sur Spotify plus de 114 millions d'écoutes et son clip iconique, qui le met en scène en tennisman affrontant Bob Sinclar dans le cadre d'un Roland Garros fictif - avec en invité Gaël Monfils et Novak Djokovic -, cumule plus de 2,4 millions de vues du YouTube. «French touch» Le DJ avait également brillé lors de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques de Paris, l'année dernière. Le compositeur avait transformé le Stade de France en dancefloor géant, aux côtés d'autres grands noms de la «French Touch» tel que le pape français de l'électro Jean-Michel Jarre. Martin Solveig avait rejoint ce courant musical dans les années 1990, devenant l'une des figures incontournables. Cela lui avait permis d'acquérir une reconnaissance dans le milieu de la musique électronique à l'international. Publicité Lancé en 2002 avec la reprise du titre «Madan» de Salif Keïta, Martin Solveig a enchaîné de nombreux succès. Il a aussi collaboré avec Madonna, produisant plusieurs titres de son album «MDNA» en 2012. Depuis plusieurs années, il semblait s'éloigner de la scène puisque en 2020, il a lancé Alma studio, une application audio d'histoires pour les enfants de 2 à 10 ans.
Le Figaro
6 days ago
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PAC : Paris appelle l'UE à aller plus loin pour garantir son avenir
La réforme de la PAC inquiète Paris. Il faudra aller plus loin dans la négociation pour préserver les spécificités de la politique agricole commune (PAC) et donner de la visibilité aux agriculteurs, a prévenu le ministre français des Affaires européennes, Benjamin Haddad, contestant le projet en l'état de part flexible de financement proposée par la Commission européenne. «Nous serons particulièrement vigilants» sur les aides directes européennes aux agricultures, au cours des deux années de négociations qui s'ouvrent pour définir la politique agricole commune sur la période 2028-2034, a dit M. Haddad au journal Ouest France. «La proposition de la Commission préserve les paiements directs mais il faudra aller plus loin pour maintenir la spécificité de la politique agricole commune», a-t-il ajouté. La France, et plusieurs États membres, selon M. Haddad, contestent la place faite à l'agriculture dans le projet qui prévoit qu'une partie des financements européens soient versés dans un fonds spécifique où les États membres pourront décider eux-mêmes de flécher l'argent vers l'agriculture ou vers d'autres destinations. «Nos agriculteurs ont besoin de visibilité sur leurs revenus, et de stabilité sur la façon dont va être déboursé l'argent de la PAC. Évidemment que les États membres feront toujours de la question de l'agriculture une priorité. Mais je crois qu'il faut que notre vision pour l'agriculture soit vraiment inscrite très clairement dans ce budget européen. Nous avons été plusieurs États membres à le rappeler aujourd'hui au Conseil au commissaire au budget», a-t-il dit. Publicité L'Union européenne a détaillé jeudi sa proposition de réforme de la future politique agricole commune de 2028 à 2034, qui suscite l'ire de la profession. Elle prévoit un socle de 300 milliards d'euros sur la période, contre 387 milliards sur la précédente de 2021 à 2027. Mais la Commission réfute l'idée d'une baisse car elle propose un changement d'architecture budgétaire avec la mise sur pied de ce vaste fonds dans lequel pourraient piocher les États pour compléter. «Nous nous battrons pour chaque euro de la politique agricole commune : le maintien du revenu des agriculteurs – c'est-à-dire ce qu'on appelle l'actuel pilier 1 –, mais aussi toutes les aides à l'investissement – comme l'accompagnement à l'installation des jeunes agriculteurs – afin qu'elles ne soient pas diluées au sein d'autres revenus», a déclaré le ministre.
Le Figaro
15-07-2025
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Près de Nantes : naufrage d'une barge sur la Loire, des barrages flottants installés
Un bateau a coulé mardi, après avoir heurté un ponton d'amarrage, en amont de la cité des ducs. Les pompiers et les services de l'État surveillent la situation. Le naufrage serait survenu aux alentours de midi. Mardi 15 juillet, une barge qui participait aux travaux de rééquilibrage du lit de la Loire a été victime d'un accident ayant entraîné son naufrage aux portes de Nantes (Loire-Atlantique), sur le versant sud du fleuve, à Saint-Julien-de-Concelles. Aucun blessé n'est à déplorer à cette heure D'après le quotidien Ouest France, le bateau pousseur aurait percuté un ponton d'amarrage. Mardi en milieu de journée, on pouvait sentir une forte odeur de gasoil aux abords du site du naufrage, au lieu-dit de l'Officière. Des traces d'irisation peuvent également être constatées. Les gestionnaires locaux d'eau potable vont réaliser des contrôles afin de s'assurer de la qualité des eaux mises en distribution. Publicité Reconnaissances aériennes et fluviales L'entreprise propriétaire du bateau ainsi que le service départemental d'incendie et de secours ont installé 145 mètres de barrages flottants autour du lieu du naufrage, afin d'éviter la dispersion d'hydrocarbures dans la Loire. L'embarcation était susceptible de contenir jusqu'à 7200 litres de gasoil non routier, indique la préfecture de Loire-Atlantique. Un premier point de situation a été réalisé à 14 heures entre la préfecture et les différents acteurs concernés. Selon nos confrères, la situation paraissait contenue à la mi-journée. Quelque 20 pompiers sont encore engagés sur l'opération et procèdent notamment à des reconnaissances aériennes et fluviales pour estimer la quantité de carburant déversé par le bateau.
Le HuffPost France
14-07-2025
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Tour de France : deux Nantais condamnés pour avoir brandi une pancarte anti-Retailleau à Naval
JUSTICE - Ils étaient alcoolisés, ils ont pensé au ministre de l'Intérieur et à une friteuse. Deux Nantais ont été condamnés par la Justice pour avoir brandi une pancarte « Retailleau au Air Fryer » lors du passage du Tour de France à Naval en Mayenne pour la 8e étape du Tour de France samedi 12 juillet. Selon une information de Ouest-France confirmée par Ici Mayenne, le parquet de Laval a annoncé que les deux hommes ont fait l'objet d'une ordonnance pénale délictuelle pour outrage aggravé et vont devoir payer une amende. Placés en garde à vue, les deux hommes ont reconnu les faits. « Ils ont expliqué qu'alcoolisés, ils ont voulu plaisanter, admettant que c'était inadapté », a dit la Procureure, Anne-Lyse Jarthon, citée par Ici Mayenne. Il se trouve qu'à cette étape-là, Bruno Retailleau était présent. Le parquet de Laval précise que le montant de l'amende sera connu lorsque l'ordonnance pénale aura été rendue. L'organisation du Tour de France sensibilise par ailleurs contre les messages jugés politiques ou offensants. Des agents patrouillent sur la chaussée avant le passage de la course pour enlever les messages jugés problématiques.
Le Parisien
10-07-2025
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Tour de France : pour Coquard, « les gens sont devenus un petit peu fous » après l'abandon de Philipsen
Il s'était déjà expliqué, à chaud, lundi, au pied de son bus de la Cofidis. Quelques instants après la fin de l'étape du jour du Tour de France , Bryan Coquard , la voix tremblante et le regard humide, était revenu sur cette journée particulière, « une sale journée » comme il l'avait lui-même résumée. « Un des trucs marquants du Tour, malheureusement », dit-il. Impliqué dans la violente chute du maillot vert Jasper Philipsen , finalement contraint à l'abandon, victime d'une fracture de la clavicule droite, le cycliste français a par la suite reçu un carton jaune sévère et a été la cible de nombreuses critiques. Notamment du public. Mercredi, à l'occasion d'un entretien pour Ouest-France , le coureur de 33 ans est revenu sur cet épisode douloureux, révélant notamment avoir pu échanger « par messages » avec Jasper Philipsen pour lui souhaiter « un très bon rétablissement » et qu'il était « désolé de la situation ». Un échange qui l'a soulagé même s'il ne se sent « pas trop coupable ». Un sentiment partagé avec Philipsen. « [Il] m'a dit que je n'y étais pour rien, que c'était un fait de course. Et que c'était vraiment la faute à pas de chance. Ça s'est passé super vite et finalement j'ai juste essayé de sauver ma peau. Avec le recul, je n'ai rien fait de mal. » Coquard est également revenu sur le carton jaune qui les commissaires de course lui ont infligé et sur les menaces qu'il a reçues. « Ce serait mentir de dire que je n'ai pas vu tout ça. Je ne suis pas du tout là pour faire une polémique, ce n'est pas du tout mon intention, mais pour moi, les commissaires sont un peu fautifs parce qu'en me mettant un carton jaune , ça me rend coupable de fait. Je leur en veux et je leur ai dit. Il y a aussi ce phénomène, peut-être, et c'est bête à dire, mais avec les paris sportifs… J'imagine que des gens ont peut-être perdu de l'argent, et sont devenus un petit peu fous à cause de ça… On sait tout l'impact médiatique que le Tour peut avoir, tout ce que ça engendre. Sur une autre course, ça aurait été un non-événement. Maintenant, je retiens surtout les messages de soutien. Mon téléphone n'a pas arrêté de sonner. » L'actuel numéro 66 au classement général du Tour espère cependant passer à autre chose. « Tour continue. Jasper m'a dit de le vivre à fond, et qu'il me souhaitait le meilleur. Donc je veux essayer d'aller de l'avant… »
