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Pourquoi le transfert de Vincent Sierro en partance de Toulouse n'est toujours pas acté ?
Pourquoi le transfert de Vincent Sierro en partance de Toulouse n'est toujours pas acté ?

L'Équipe

time08-08-2025

  • Sport
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Pourquoi le transfert de Vincent Sierro en partance de Toulouse n'est toujours pas acté ?

Vincent Sierro, qui devrait quitter le Toulouse FC pour rejoindre le club saoudien d'Al-Shabab, est contraint de patienter en raison de formalités financières et administratives. Voilà bientôt trois semaines que Vincent Sierro patiente. Sollicité par plusieurs clubs étrangers et surtout en Arabie saoudite, le milieu de terrain (29 ans) et capitaine de Toulouse sait depuis un moment que son avenir se dessinera ailleurs. Comme révélé par le média Arriyadiyah, l'international suisse (14 sélections) s'est mis d'accord avec Al-Shabab pour un contrat de deux ans. Mais celui-ci tarde à être signé pour diverses raisons financières et administratives. Dans un Championnat où les quatre formations les plus importantes (Al-Nassr, Al-Ittihad, Al-Ahli et Al-Hilal) sont soutenues financièrement par le fonds public d'investissement (PIF) présidé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, tandis que d'autres viennent de voir leur privatisation acceptée par le ministère des Sports, un comité de durabilité financière a été mis en place pour s'assurer que tous les clubs engagés - comme Al-Qadsiah, le dernier en date à avoir obtenu le précieux sésame - respectent également le cahier des charges. Cette procédure qui ressemble à celle de la DNCG en France peut prendre un certain temps. Et c'est justement ce qui retarderait en partie l'officialisation du transfert de Sierro. Mais pas seulement. Zack Nani diffusera la Saudi Pro League Le versement des dotations de la Saudi Pro League retarde les transferts « S'il n'a pas encore signé, ce n'est pas du tout à cause de ça, croit savoir un agent qui travaille régulièrement avec l'Arabie saoudite. Al-Shabab a les moyens, même si ses liens sont indirects avec la famille royale, et donc des moyens pas illimités. » Selon nos informations, les dotations de la saison dernière promises par la Saudi Pro League n'ont pas encore été distribuées aux clubs. Résultat, leurs comptes ne peuvent pas être validés. « Ça va se décanter d'un seul coup et plusieurs clubs annonceront alors des transferts qui étaient en attente », promet la même source, peu inquiète sur l'issue du dossier. Contacté, Al-Shabab n'a pas répondu. En attendant, Vincent Sierro, dont le contrat se termine en juin prochain, ne s'entraîne plus avec Toulouse. Quand son futur club aura enfin reçu le feu vert, sa licence pourra être délivrée et plus rien ne s'opposera à son transfert, estimé à 3 millions d'euros. Il pourra alors (officiellement) s'entraîner avec ses nouveaux coéquipiers, actuellement réunis en stage en Autriche.

Mégalopole futuriste, stade suspendu, moyens XXL... Qu'est le Neom Sports Club, ce nouveau venu saoudien qui «pille» la Ligue 1 ?
Mégalopole futuriste, stade suspendu, moyens XXL... Qu'est le Neom Sports Club, ce nouveau venu saoudien qui «pille» la Ligue 1 ?

Le Figaro

time31-07-2025

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Mégalopole futuriste, stade suspendu, moyens XXL... Qu'est le Neom Sports Club, ce nouveau venu saoudien qui «pille» la Ligue 1 ?

Lacazette, Bulka, Galtier... Tous ont cédé aux sirènes saoudiennes cet été pour rejoindre un club au milieu du désert qui affiche des ambitions démesurées. Présentation d'un projet colossal. Ce n'est pas un club qu'ils ont rejoint cet été, mais un projet. Celui de Neom, «nouveau futur» d'après la contraction du grec et de l'arabe. Alexandre Lacazette, Marcin Bulka, Christophe Galtier... Le casting ne cesse de s'allonger pour construire une équipe qui est destinée, à terme, à devenir l'étendard d'une mégapole futuriste et totalement artificielle dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, en plein cœur du désert, baptisée «The Line» . Neuf millions d'habitants y sont attendus. Les travaux devraient s'étendre jusqu'en 2039. 100 .000 travailleurs devraient être mobilisés pour répondre aux desiderata du prince héritier Mohammed Ben Salman, bien décidé à élargir son soft power au-delà des investissements déjà réalisés dans le football européen via le PIF, le Fonds d'Investissement Saoudien. Si l'ampleur du projet a été grandement revue à la baisse, de 170 km de long à seulement 2,4 km, le chantier reste faramineux, avec un stade de 46.000 places suspendu à 350 m au-dessus du sol, à construire avant la Coupe du monde 2034, qu'importent le coût et les risques humains et environnementaux. Publicité En attendant, le club, récemment rebaptisé «Neom Sports Club», joue ses matches à domicile au King Khalid Sport City Stadium de Tabuk... À 178 km de là. Il est la propriété du PIF, qui a racheté les Faucons d'Al-Suqoor (troisième division) en 2023, avant de s'offrir une montée express au deuxième échelon, puis en Saudi Pro League. Avant l'arrivée de l'ancien lyonnais Saïd Benrahma en janvier, le Neom SC avait déjà recruté 16 joueurs lors du mercato estival à grands coups de millions. Mais rien de comparable encore à l'offensive portée cet été sur les joueurs de Ligue 1. Des têtes d'affiche et des jeunes à forts potentiels Avant de se ruer à l'assaut du marché hexagonal, les dirigeants saoudiens, menés par leur PDG Moaath Alohali, ancien d'Al Ettifaq où il a réussi à enrôler Steven Gerrard et Jordan Henderson notamment, et par l'ancien directeur sportif de Nottingham Forrest Kyriakos Dourekas, se sont accordés sur un entraîneur pour mener la barque. Le choix s'est porté sur Christophe Galtier, tout sauf un hasard. Libre depuis son départ du Qatar, le Marseillais a officié en Ligue 1 pendant une vingtaine d'années (Saint-Etienne, Lille et le PSG notamment). Il y a croisé Alexandre Lacazette, Marcin Bulka, débarqué de l'OGC Nice, et Amadou Koné (Reims), qui l'ont tous rejoint cet été. Le jeune Saïmon Bouabré (19 ans), grand espoir du centre de formation de Monaco, devrait suivre prochainement. Quatre profils relativement différents, avec des têtes d'affiche et des jeunes à forts potentiels. Le premier était en fin de contrat avec l'OL, tandis que les autres ont été attirés grâce à des indemnités de transfert et des salaires XXL. En témoigne l'exemple de Bouabré, quatre petits matches de Ligue 1 au compteur et un prix de vente estimé à 10 millions d'euros hors bonus à un an de la fin de son contrat. Dans un contexte économique français désastreux, cela ressemble à une aubaine. Le Neom SC est d'ailleurs devenu cet été le deuxième club le plus dépensier du championnat devant Al-Hilal, Al-Ahli, Al-Nassr ou encore Al-Ittihad, avec bientôt plus de 70 millions d'euros mobilisés uniquement pour les transferts provenant de la Ligue 1. Avec de tels moyens, le club compte bien s'assurer un avenir doré sportivement et surtout pérenne, avec des joueurs qui pourront être revendus dans quelques années. Une stratégie en rupture avec la précédente, basée sur l'accumulation de stars en fin de carrière comme Karim Benzema (Al-Ittihad), Neymar (Al-Hilal) ou Cristiano Ronaldo (Al-Nassr). D'autant que le pays de la péninsule arabique semble désormais se soucier un peu plus du professionnalisme de ses joueurs, en témoigne l'exfiltration express de Jhon Duran après seulement six mois à Al-Nassr. L'attaquant colombien de 21 ans, recruté en grande pompe cet hiver en provenance d'Aston Villa pour un montant qui flirtait avec les 80 millions d'euros, a été pointé du doigt pour son comportement et son investissement. Ce qui a conduit à son départ pour Fenerbahçe fin juin. Le signe d'une nouvelle politique dans le football saoudien, qui n'a pas fini de faire parler de lui, tout comme le Neom Sports Club.

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