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Les marchés boursiers mondiaux pris entre politique et résultats d'entreprises
Les marchés boursiers mondiaux pris entre politique et résultats d'entreprises

Le Figaro

time2 days ago

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Les marchés boursiers mondiaux pris entre politique et résultats d'entreprises

Les marchés asiatiques digèrent lundi les élections à la chambre haute du Parlement japonais à l'issue desquelles la coalition gouvernementale a perdu sa majorité au Sénat, tandis que l'Europe attend une salve de résultats d'entreprises, avant la réunion de la BCE jeudi. «Tout tourne autour du Japon lundi», au lendemain des élections à la chambre haute du Parlement nippon, à l'issue desquelles la coalition au pouvoir a perdu sa majorité, souligne Jim Reid, économiste de Deutsche Bank. «Les contrats à terme sur le Nikkei sont en légère baisse, les marchés japonais étant fermés en raison d'un jour férié», note Jim Reid. Sur le marché des changes, le yen progressait de 0,54% face au dollar vers 07h15 GMT, à 148,02 yens pour un dollar. Lors du scrutin de dimanche, qui a renouvelé 125 des 248 sièges de la chambre haute, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) du Premier ministre japonais Shigeru et son allié Komeito (centre-droit) n'ont gagné que 47 sièges à eux deux, selon les résultats officiels rapportés lundi par la télévision publique NHK et d'autres médias. Ils ne compteront plus que 122 sénateurs, même si l'opposition, très fragmentée, n'apparaît pas en mesure de former une majorité alternative. «C'est la première fois depuis sa création en 1955 que le PLD gouverne avec une minorité dans les deux chambres, alors qu'il a été au pouvoir pendant environ 64 des 70 dernières années», souligne Jim Reid. Publicité Stellantis annonce une lourde perte... Ryanair décolle Ailleurs en Asie, Hong Kong gagnait 0,67% dans les derniers échanges, Shenzhen 0,87%, Shanghai 0,74% et Séoul 0,71%. En Europe, vers 07h15 GMT, les Bourses de Paris (+0,06%), de Francfort (+0,05%) et de Londres (+0,04%) étaient stables. La semaine sera marquée par une avalanche de résultats d'entreprises et par la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi, qui devrait laisser son taux de dépôt inchangé (à 2,0%). En ce qui concerne la saison des résultats trimestriels, 135 des 500 entreprises qui composent l'indice boursier américain S&P 500 publieront leurs résultats cette semaine, dont ceux des géants technologiques Alphabet et Tesla. «IBM, ServiceNow, Intel et plusieurs groupes de défense (RTX, Lockheed Martin, Northrop Grumman) sont également au programme», précise Jim Reid. En Europe, les publications de 189 des entreprises cotées sur l'indice paneuropéen Stoxx Europe 600 seront aussi attendues. «SAP, la plus grande entreprise de la région par capitalisation, publiera ses résultats mardi, tout comme LVMH, Roche, Nestlé et plusieurs banques européennes dont BNP Paribas et Deutsche Bank», ajoute Jim Reid. Le géant automobile Stellantis (-3,05% à 7,67 euros à Paris vers 07h17 GMT) a annoncé avoir enregistré une perte nette de 2,3 milliards d'euros au premier semestre 2025, selon des résultats préliminaires non audités. Parmi les facteurs expliquant cette perte, Stellantis désigne les «premiers effets des nouveaux tarifs douaniers américains» pour 300 millions d'euros, dans un communiqué. La compagnie aérienne irlandaise Ryanair (+9,73% à 24,85 euros à Dublin) a annoncé un bénéfice net de 820 millions d'euros au premier trimestre de son exercice décalé, plus que doublé par rapport à l'année précédente, dopé par des prix des billets en hausse. Le transporteur, qui avait dû baisser ses prix l'année précédente pour remplir ses avions, explique dans un communiqué que son résultat pour les trois mois achevés fin juin est porté par «une hausse du trafic de 4% pour atteindre 58 millions de passagers et des tarifs en hausse de 21%». Les cours du pétrole étaient sans changement: le prix du baril de Brent de la mer du Nord s'échangeait à 69,24 dollars (-0,06%) vers 07h10 GMT, et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, à 67,39 dollars (+0,07%). Ailleurs, l'once d'or (31,1 grammes) prenait 0,58% à 3.369 dollars l'once. Le bitcoin grappillait 0,28% à 119,235 dollars.

Japon: le Premier ministre sur la sellette après une débâcle électorale
Japon: le Premier ministre sur la sellette après une débâcle électorale

Le Figaro

time2 days ago

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Japon: le Premier ministre sur la sellette après une débâcle électorale

Dimanche, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de Shigeru Ishiba et son allié Komeito (centre-droit) n'ont gagné que 47 sièges à eux deux. L'avenir de l'impopulaire Premier ministre japonais Shigeru Ishiba paraît compromis après une cuisante défaite électorale qui lui a fait perdre la majorité au Sénat, sur fond d'inflation et de poussée du parti d'extrême droite Sanseito. Lors des élections de dimanche, au cours desquelles étaient renouvelés 125 des 248 sièges de la chambre haute, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de M. Ishiba et son allié Komeito (centre-droit) n'ont gagné que 47 sièges à eux deux, selon les résultats officiels rapportés lundi par la télévision publique NHK et d'autres médias. Publicité Quoique supérieur aux projections initiales des médias locaux, ce résultat reste en deçà des 50 sièges nécessaires aux deux partis pour conserver leur majorité. Ils ne compteront plus que 122 sénateurs, même si l'opposition, très fragmentée, n'apparaît pas en mesure de former une majorité alternative. De quoi exacerber les spéculations sur une démission de Shigeru Ishiba, 68 ans, en fonction depuis dix mois seulement. «La situation est difficile, nous devons l'examiner très humblement et sérieusement (...) Je veux me montrer conscient de notre responsabilité», a-t-il commenté dimanche soir. Des déclarations qui, selon la presse locale, suggèrent qu'il entend se maintenir en poste. «Il serait probablement logique qu'il démissionne» Le secrétaire général et numéro deux du PLD, Hiroshi Moriyama, a de son côté estimé qu'il fallait éviter tout vide politique. «D'un côté, certains considèrent que les négociations commerciales toujours en cours avec l'administration Trump pourraient lui offrir un sursis. De l'autre, le Premier ministre lui-même avait déclaré viser 50 sièges: il serait probablement logique qu'il démissionne», a indiqué à la NHK Koji Nakakita, professeur à l'Université Chuo. La coalition gouvernementale est déjà en minorité à la chambre basse du Parlement, depuis une débâcle aux élections législatives anticipées de l'automne - que M. Ishiba avait lui-même convoquées après avoir pris en septembre la tête du PLD. Le PLD gouverne le Japon de manière quasi ininterrompue depuis 1955, malgré de fréquents changements de dirigeants. Le Parti démocrate constitutionnel (centre gauche), principale force d'opposition, a lui gagné 22 sièges, et le Parti démocrate du peuple (centriste) 17 sièges. Surtout, le parti populiste anti-immigration Sanseito, au slogan «Le Japon d'abord», fait une forte percée avec 14 sièges remportés, alors qu'il n'en tient que deux dans l'assemblée actuelle.

L'avenir du premier ministre Ishiba en suspens après une débâcle électorale
L'avenir du premier ministre Ishiba en suspens après une débâcle électorale

La Presse

time2 days ago

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L'avenir du premier ministre Ishiba en suspens après une débâcle électorale

(Tokyo) L'avenir de l'impopulaire premier ministre japonais Shigeru Ishiba paraît compromis après une cuisante défaite électorale qui lui a fait perdre la majorité au Sénat, sur fond d'inflation et de poussée du parti d'extrême droite Sanseito. Kyoko HASEGAWA Agence France-Presse Lors des élections de dimanche, au cours desquelles étaient renouvelés 125 des 248 sièges de la chambre haute, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de M. Ishiba et son allié Komeito (centre droit) n'ont gagné que 47 sièges à eux deux, selon les résultats officiels rapportés lundi par la télévision publique NHK et d'autres médias. Quoique supérieur aux projections initiales des médias locaux, ce résultat reste en deçà des 50 sièges nécessaires aux deux partis pour conserver leur majorité. Ils ne compteront plus que 122 sénateurs, même si l'opposition, très fragmentée, n'apparaît pas en mesure de former une majorité alternative. De quoi exacerber les spéculations sur une démission de Shigeru Ishiba, 68 ans, en fonction depuis dix mois seulement. « La situation est difficile, nous devons l'examiner très humblement et sérieusement […] Je veux me montrer conscient de notre responsabilité », a-t-il commenté dimanche soir. Des déclarations qui, selon la presse locale, suggèrent qu'il entend se maintenir en poste. Vide politique Le secrétaire général et numéro deux du PLD, Hiroshi Moriyama, a de son côté estimé qu'il fallait éviter tout vide politique. « D'un côté, certains considèrent que les négociations commerciales toujours en cours avec l'administration Trump pourraient lui offrir un sursis. De l'autre, le premier ministre lui-même avait déclaré viser 50 sièges : il serait probablement logique qu'il démissionne », a indiqué à la NHK Koji Nakakita, professeur à l'Université Chuo. « Il pourrait être remplacé par quelqu'un d'autre, mais ce n'est pas évident de savoir par qui », confirme à l'AFP Hidehiro Yamamoto, professeur de politique à l'Université de Tsukuba. La coalition gouvernementale est déjà en minorité à la chambre basse du Parlement, depuis une débâcle aux élections législatives anticipées de l'automne – que M. Ishiba avait lui-même convoquées après avoir pris en septembre la tête du PLD. Le PLD gouverne le Japon de manière quasi ininterrompue depuis 1955, malgré de fréquents changements de dirigeants. Le Japon entre désormais « en terrain inconnu, avec un gouvernement en minorité dans les deux chambres du Parlement, situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale », rappelle Toru Yoshida, professeur de sciences politiques à l'Université Doshisha. Le Parti démocrate constitutionnel (centre gauche), principale force d'opposition, a lui gagné 22 sièges, et le Parti démocrate du peuple (centriste) 17 sièges. Surtout, le parti populiste anti-immigration Sanseito, au slogan « Le Japon d'abord », fait une forte percée avec 14 sièges remportés, alors qu'il n'en tient que deux dans l'assemblée actuelle. Riz cher En raison de leur absence de majorité à la Diète, le PLD et Komeito devaient déjà transiger avec l'opposition pour faire voter leurs textes, alors même que la conjoncture s'assombrit. L'inflation reste forte (+3,3 % en juin hors produits frais), tirée par une vertigineuse flambée des prix du riz, qui ont doublé en l'espace d'un an. « Les prix de base augmentent, mais je suis surtout inquiet que les salaires n'augmentent pas », soupirait dimanche Atsushi Matsuura, 54 ans, dans un bureau de vote de Tokyo. Pour atténuer l'impact inflationniste, M. Ishiba a étendu les aides au logement, prolongé des subventions à l'énergie, et s'est engagé à verser des chèques d'aides aux citoyens. Les autorités ont également débloqué une partie des réserves stratégiques de riz pour faire baisser les prix, sans succès pour l'heure. Par ailleurs, l'offensive douanière de Donald Trump a fait plonger d'un quart les ventes automobiles vers les États-Unis, un secteur qui représente 8 % des emplois dans l'archipel. La menace de surtaxes généralisées de 25 % au 1er août fragilise le tissu économique nippon, très dépendant des exportations. Alors que le négociateur japonais s'est rendu à sept reprises aux États-Unis, les pourparlers avec Washington s'enlisent. Avant l'élection, Shigeru Ishiba avait affiché une stratégie maximaliste consistant à réclamer l'élimination totale des droits de douane. Les marchés financiers s'inquiètent, eux, des dérives budgétaires, les massifs plans de relance et d'aides du gouvernement Ishiba aggravant un endettement déjà lourd. Plusieurs émissions obligataires de Tokyo ont été boudées ces derniers mois, faisant s'envoler les taux nippons. La poussée du Sanseito, qui empiète sur le vote PLD, était également surveillée de près. Cette formation prône des « règles et restrictions durcies » en matière d'immigration, fustige le « mondialisme », dénonce les politiques de genre « radicales », et appelle à refondre les stratégies de vaccination et de décarbonation. Sous pression en raison de positions jugées prorusses, le Sanseito a farouchement nié avoir tout lien avec Moscou.

Japon: coup d'envoi des élections sénatoriales, le Premier ministre sur la sellette
Japon: coup d'envoi des élections sénatoriales, le Premier ministre sur la sellette

Le Figaro

time3 days ago

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Japon: coup d'envoi des élections sénatoriales, le Premier ministre sur la sellette

À 68 ans, Shigeru Ishiba dirige un gouvernement minoritaire depuis octobre, après avoir conduit sa formation conservatrice à un cuisant revers lors des élections législatives à la chambre basse. Les Japonais se rendent aux urnes dimanche: un scrutin sénatorial où se joue le sort de la coalition au pouvoir, très impopulaire sur fond d'inflation et de poussée d'un parti populiste anti-immigration de droite - au risque de pousser à la démission le Premier ministre Shigeru Ishiba. À 68 ans, M. Ishiba dirige un gouvernement minoritaire depuis octobre, après avoir conduit sa formation conservatrice, le Parti libéral-démocrate (PLD), à un cuisant revers lors d'élections législatives à l'automne à la chambre basse. Or, selon les sondages, la coalition gouvernementale formée du PLD et du petit allié centriste Komeito risque également de perdre dimanche sa majorité à la chambre haute du Parlement, où 125 des 248 sièges sont renouvelés. La coalition doit en remporter 50 pour conserver sa majorité. Dans le cas contraire, «Shigeru Ishiba pourrait être forcé de démissionner», indique à l'AFP Toru Yoshida, professeur de sciences politiques à l'Université Doshisha. Le Japon «entrera en terrain inconnu, avec un gouvernement en minorité dans les deux chambres du Parlement, situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale», prévient-il. Publicité Le PLD (libéral) gouverne le Japon de manière quasi ininterrompue depuis 1955, malgré de fréquents changements de dirigeant. M. Ishiba, autoproclamé «geek» des questions militaires et passionné par les trains, a pris la tête du parti en septembre à sa cinquième tentative et a immédiatement convoqué des élections... au succès très mitigé. Désormais minoritaires à la chambre basse, le PLD et Komeito doivent s'associer aux partis d'opposition pour faire voter leurs textes, entravant leur programme législatif alors même que la conjoncture s'assombrissait. L'ombre de Trump L'inflation reste forte (+3,3% en juin hors produits frais), tirée par une vertigineuse flambée des prix du riz, qui ont doublé en l'espace d'un an. Pour atténuer l'impact inflationniste, Shigeru Ishiba a étendu les aides au logement, prolongé des subventions à l'énergie, et s'est engagé à verser des chèques de 20.000 yens (120 dollars) par citoyen. Les autorités ont également débloqué une partie des réserves stratégiques de riz pour faire baisser les prix, sans succès pour l'heure. Par ailleurs, l'offensive douanière de Donald Trump a fait plonger d'un quart les ventes automobiles vers les États-Unis - un secteur surtaxé par Washington à 25% et qui représente 8% des emplois dans l'archipel. La menace de surtaxes généralisées de 25% au 1er août fragilise le tissu économique nippon, très dépendant des exportations. Avant les élections, Shigeru Ishiba a affiché une stratégie maximaliste consistant à réclamer l'élimination des droits de douane. «Nous ne céderons pas facilement», notamment pour défendre les intérêts des agriculteurs nippons face aux exigences d'augmenter les importations de riz américain, a-t-il affirmé. Les marchés financiers s'inquiètent, eux, des dérives budgétaires, les massifs plans de relance et d'aides du gouvernement Ishiba aggravant un endettement déjà massif.

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