Dernières actualités avec #PME


Le Figaro
a day ago
- Politics
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En Allemagne, Friedrich Merz souhaite s'attaquer à l'État-providence
Réservé aux abonnés Après avoir lâché les cordons de la bourse pour la défense et les infrastructures, le chancelier allemand veut freiner les dépenses sociales. Il prévoit des réformes au second semestre 2025. Trois semaines après avoir signifié aux Allemands que l'argent public coulait à flot et annoncé une hausse vertigineuse de la dette afin de rénover les infrastructures publiques et renforcer la Bundeswehr, le gouvernement Merz commence à distiller à la population un tout autre message : pour assurer la santé et la retraite des cotisants, le temps des économies et des sacrifices est venu. « Nous devons garantir que notre État social reste abordable et qu'il n'entraîne pas de coûts supplémentaires susceptibles de limiter de plus en plus notre compétitivité », a déclaré le chancelier allemand à plusieurs reprises ces derniers jours, devant les représentants du groupe des PME au sein du parti conservateur (CDU/CSU) puis dans l'hémicycle du Bundestag, réuni en session plénière. Et le nouveau chef du gouvernement d'annoncer « la mise en œuvre de réformes très concrètes au cours du second semestre 2025 ». Appui des milieux d'affaires Les milieux d'affaires se félicitent. « Cette annonce arrive à point nommé et…


Le Figaro
2 days ago
- Politics
- Le Figaro
Face au risque de déclassement militaire, les promesses d'Emmanuel Macron
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les annonces du chef de l'État sur l'augmentation du budget de la défense ont laissé dubitatif. Ils ont écouté attentivement le président. Dimanche soir, le chef de l'État, Emmanuel Macron, a décrit un basculement du monde devant un parterre d'invités de haut rang. Il a promis de tirer les conclusions de cette aggravation des menaces avec une augmentation des crédits alloués à la défense. À l'issue de son propos, quelques-uns ont applaudi de façon incertaine. D'autres ont haussé les épaules. La menace russe, la violence accrue, le désengagement américain : nous le savions déjà. L'accélération de la loi de programmation militaire qui sera achevée en 2027 et non plus en 2030 : le format des armées ne va pas changer, dit-on. Les industriels, appelés au « patriotisme », ont regardé leurs comptes : les commandes ont fait défaut en ce début d'année, les sous-traitants ne parviennent pas à encaisser le choc et des goulets d'étranglement empêchent la montée en puissance des cadences. « Nos PME et nos industriels ont subi les retards provoqués par la censure votée par les…


Le Parisien
5 days ago
- Business
- Le Parisien
Retards de paiement : en France, un facteur majeur de fragilisation des entreprises qui ne cesse de s'aggraver
C'est une maladie insidieuse qui sclérose notre économie depuis de nombreuses années. Après une pause toute relative en 2023, le temps que mettent les entreprises pour payer leurs clients se rallonge à nouveau, selon l'Observatoire des délais de paiement, qui publie son rapport annuel 2024. « Ce rapport très attendu dresse en effet un constat préoccupant, alerte Véronique Louwagie, la ministre déléguée en charge du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes entreprises. Les retards de paiement repartent à la hausse, atteignant désormais 13,6 jours en moyenne fin 2024, soit un jour de plus par rapport à l'année précédente. Et au premier trimestre de cette année, on atteint même les 14 jours. Nous sommes désormais au-dessus de la moyenne européenne. »


Le Figaro
5 days ago
- Business
- Le Figaro
L'avenir s'éclaircit pour les entreprises françaises
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Certains indicateurs se redressent dans les TPE et PME au premier semestre. La dégringolade s'arrête. Après de longs mois de tempête et de brouillard, les entreprises françaises vont peut-être réussir à sortir la tête de l'eau. C'est du moins ce que semble montrer la dernière enquête menée par Bpifrance Le Lab, laboratoire d'idées de la banque publique d'investissement, auprès des TPE et PME du pays. Pas de miracle toutefois ce semestre : l'activité reste morose, et le chiffre d'affaires est, cette année encore, attendu en repli de 1,5 %, après un recul estimé à 1,8% en 2024. Mais la situation se stabilise, et certains indicateurs « bougent dans le bon sens », constate Philippe Mutricy, le directeur des études et de la prospective de Bpifrance. Après des mois en chute libre, le solde d'opinion des TPE et PME (qui calcule la différence entre la part de celles qui anticipent une hausse et la part de celles qui prévoient une baisse) en matière de chiffre d'affaires augmente de deux petits points. Signe supplémentaire d'un léger regain d'optimisme chez les…


Le Figaro
6 days ago
- Business
- Le Figaro
«Stabilisation» de la situation des TPE-PME au premier semestre selon Bpifrance Le Lab
La situation des TPE-PME françaises montre des signes généraux de «stabilisation» au premier semestre, indique l'enquête de Bpifrance Le Lab publiée jeudi, avec des anticipations plus positives des grandes PME, mais l'investissement reste atone, lié aux incertitudes. Ainsi, les perspectives d'activité restent peu dynamiques: le solde d'opinion sur l'évolution du chiffre d'affaires gagne deux points (à -4) en six mois mais en perd 6 sur un an, et demeure 18 points sous sa moyenne historique. Le solde relatif aux embauches gagne trois points en six mois, à +2, mais demeure inférieur de six points à sa moyenne. Un point positif de l'enquête réside dans les réponses des PME de plus de 100 salariés, qui anticipent une nette amélioration de leur activité cette année: le solde d'opinion sur leur chiffre d'affaires bondit de 15 points en six mois, tout en restant inférieur de 9 points à sa moyenne historique. Publicité Ces grandes PME, remarque le directeur des études de Bpifrance Philippe Mutricy, «ressentent souvent les améliorations avant les autres». Les PME de 10 à 99 salariés prévoient pour leur part une stabilité voire un léger repli de leur chiffre d'affaires cette année. Les très petites entreprises (TPE) de 1 à 9 salariés sont quant à elles peu optimistes, anticipant un nouveau repli d'activité, avec un solde d'opinion en baisse de 5 points sur 6 mois, à -17, dix points de mois qu'un an auparavant, et 21 de moins que sa moyenne historique. Les «incertitudes commerciales, budgétaires et politiques» pèsent Par secteur, la conjoncture s'améliore un peu dans l'industrie et le commerce, mais les perspectives d'activité se détériorent dans le tourisme, la construction et les transports. Elles apparaissent plus favorables dans les services aux entreprises et aux ménages. Par ailleurs, la situation de trésorerie des TPE-PME se stabilise au niveau de sa moyenne historique. Bpifrance annonce que 47% des TPE-PME ayant souscrit un prêt garanti par l'État devraient l'avoir remboursé en fin d'année. La proportion de celles craignant de n'être pas en mesure de le rembourser est stable à 4%. Les «incertitudes commerciales, budgétaires et politiques» pèsent cependant sur l'investissement: 38% des patrons seulement souhaitent investir cette année, contre 43% en 2024. Les investissements verts résistent, selon l'étude. À ce stade de l'année, les 4.700 TPE-PME interrogées restent très prudentes sur leurs perspectives d'activité pour 2026. À +13, cet indicateur perd trois points sur un an et s'établit 12 points sous son entreprise niveau moyen de long terme.