Dernières actualités avec #PSG


L'Équipe
33 minutes ago
- Sport
- L'Équipe
Gabriel Heinze rejoint le staff de Mikel Arteta à Arsenal
L'ancien défenseur international argentin Gabriel Heinze, passé par Marseille et Manchester United, rejoint le staff de son ancien coéquipier au PSG Mikel Arteta, à Arsenal. Gabriel Heinze, ancien défenseur international argentin (72 sélections), va rejoindre le staff de Mikel Arteta à Arsenal à partir de la saison prochaine. La venue de l'ancien joueur de Manchester United (2004-2007) vient notamment compenser le départ de Carlos Cuesta - adjoint du tacticien espagnol depuis quatre ans - nommé entraîneur principal de Parme. Heinze et Arteta se connaissent bien, ils ont été coéquipiers en 2001-2002 au PSG. Arteta avait parlé il y a quelques mois de « Gabi » Heinze comme d'une inspiration lors de sa jeunesse parisienne, puis au fil de sa vie professionnelle. L'Argentin est également passé par l'OM à la fin de sa carrière de défenseur, remportant une Ligue 1 sous les ordres de Didier Deschamps en 2010. Il a commencé sa carrière d'entraîneur en 2015 en Argentine, entraînant notamment les Argentinos Juniors et l'Atlético Vélez, avant sa dernière expérience en date chez les Newell's Old Boys d'octobre 2022 à novembre 2023.

L'Équipe
an hour ago
- Sport
- L'Équipe
« Un des meilleurs défenseurs qui ait jamais joué » : toujours performant à 40 ans, Thiago Silva est un leader adoré à Fluminense
À 40 ans, l'ancien capitaine du PSG Thiago Silva rentré à son club de coeur de Fluminense continue d'étirer le fil d'une carrière au plus haut niveau. Le voilà en quarts de finale de la Coupe du monde des clubs contre Al-Hilal, ce vendredi (21 heures). Été 2020. Leonardo, directeur sportif du PSG, annonce à Thiago Silva qu'il ne sera pas conservé à l'issue de son contrat. Le club de la capitale veut régénérer l'effectif et le défenseur brésilien, qui a alors 35 ans et vient d'en passer huit à Paris, ne fait plus partie des plans. Été 2025. Venu terminer sa carrière là où elle a commencé, à Fluminense, « O Monstro » trimballe toujours son port altier sur les pelouses et signe une performance épatante contre l'Inter Milan (2-0). Synonyme de qualification pour les quarts de finale de la Coupe du monde des clubs, où le Tricolor affronte Al-Hilal en quarts de finale, ce vendredi à Orlando (21 heures, heure française). Entre-temps, il est allé poser ses valises à Chelsea (2020-2024). Il a remporté la Ligue des champions, s'est affirmé comme un défenseur de premier plan dans l'exigeante Premier League. Bref, il a continué de dérouler le fil d'une carrière à la longévité exceptionnelle. Le résultat d'un professionnalisme jamais démenti par ceux qui l'ont côtoyé. À l'image d'un Zlatan Ibrahimovic, au côté duquel il a fait un bon bout de chemin, il ne s'est pas fait que des amis car il demande aux autres le même investissement que lui. Mais il est toujours là au plus haut niveau, à 40 ans, capitaine, rigoureux, décisif. Quand il est revenu à « Flu », il y a un an, le club de Rio était lanterne rouge à mi-Championnat. Thiago Silva est aussitôt devenu le leader du vestiaire et il a participé à éviter la relégation, entre deux pépins physiques qui l'envoient de temps en temps aux soins ou au repos. Cette année, il a manqué une quinzaine de matches (talon, cuisse). Mais quand il est là, il est indiscutable, il s'investit à 100 %, rassemble ses partenaires autour de discours d'avant-match émotionnellement très forts, et sa carrière inspire le respect à ses adversaires. « Selon moi, Thiago Silva est l'un des meilleurs défenseurs qui ait jamais joué », saluait Cristian Chivu, l'entraîneur de l'Inter. Contre le finaliste de la Ligue des champions, il a convaincu son entraîneur, Renato Gaucho, de passer à une défense à trois lors de la pause fraîcheur de la seconde période, alors que le score était de 1-0 et que les Nerazzurri commençaient à pousser fort pour égaliser. « On passe en 5-4-1 avec (Jhon) Arias en pointe et Everaldo (Stum) bascule sur l'aile », suggère-t-il, un plan suivi par son coach qu'il a connu sur le banc du Flu il y a plus de quinze ans (2007-2009). Dans les jours précédant la rencontre, Thiago Silva avait aussi passé un coup de fil à Massimiliano Allegri, qu'il a eu comme coach à l'AC Milan de 2010 à 2012 et revenu sur le banc des Rossoneri, pour lui demander des informations sur l'Inter... Des performances qui pourraient le faire revenir en équipe nationale Pour le moment, il ne parle pas de retraite, ne s'est fixé aucun terminus. Tant que la passion est là et que les jambes suivent, il se voit continuer au moins deux ans (il est sous contrat jusqu'en juin 2026). Ses performances pourraient même le faire réapparaître sur les radars de l'équipe nationale, désormais dirigée par Carlo Ancelotti qu'il a connu au PSG. Sa dernière apparition en Seleçao remonte à décembre 2022, à la Coupe du monde au Qatar. Mais il n'a pas pris sa retraite internationale. S'il reste au niveau et qu'il était appelé (*), il relèverait volontiers le défi de prendre part à une 5e Coupe du monde, pour apporter son expérience et son leadership. La suite est déjà toute tracée, même si ce n'est pas pour tout de suite on l'a compris. Il a déjà commencé à préparer les diplômes d'entraîneur et son avenir pourrait le ramener vers l'Europe. L'histoire avec Paris a beau s'être terminée en queue de poisson, il reste attaché à tous les clubs par lesquels il est passé. Il a échangé avec le président Nasser al-Khelaïfi après le sacre en Ligue des champions du PSG, dont il a regardé les matches. Les deux hommes n'ont jamais rompu le contact et s'apprécient. Pas impossible qu'ils se recroisent un jour ou l'autre dans la seconde vie de l'ancien capitaine. À lire aussi Dembélé, la ruée vers l'or «S'il n'y avait pas le PSG, j'aurais regardé zéro match» A Liverpool, des larmes et de la sidération Jota, un footballeur de plus fauché en pleine gloire


L'Équipe
2 hours ago
- Sport
- L'Équipe
Avec ses quatre joueurs portugais et son conseiller football Luis Campos, le PSG meurtri lui aussi par les décès de Diogo Jota et son frère
Le PSG a rendu hommage à Diogo Jota et son frère avant l'entraînement, jeudi. Ses quatre joueurs portugais et Luis Campos ont été affectés par le décès accidentel de leurs compatriotes. Têtes baissées, mines graves, ils se sont tous positionnés en cercle sur la ligne du rond central de leur terrain d'entraînement du Fifth Third Stadium de l'université de Kennesaw, jeudi matin peu après 11 heures. Luis Campos, lunettes noires sur le nez, joueurs, staff technique, médical, tontons, personnel administratif au plus près de l'équipe, ils se sont unis dans un moment de recueillement en l'honneur de Diogo Jota et son frère André Silva, décédés accidentellement quelques heures auparavant. Luis Enrique a enlevé sa casquette, Nuno Mendes s'est pris la tête dans les mains, Willian Pacho a fermé les yeux et Vitinha avait le regard dans le vide, comme les autres. Tous ont respecté une très longue minute de silence avant qu'elle ne soit interrompue par une salve d'applaudissements. L'entraînement pouvait commencer par l'habituel toro divisé en deux groupes. Si, très vite, des sourires ont éclairé les visages dès la prise des ballons, le coeur n'y était pas totalement et l'ambiance des jours précédents, si joyeuse et prétexte aux chambrages et discussions en tout genre, laissait place à la retenue. Les Parisiens ont appris la terrible nouvelle au réveil. Et ça a été un choc, notamment pour les quatre Portugais de l'effectif, Nuno Mendes, Vintinha, Gonçalo Ramos et Joao Neves, mais aussi pour Luis Campos, le conseiller football. Les quatre joueurs ont remporté avec Jota et la sélection portugaise, au début du mois de juin, la Ligue des nations en battant l'Espagne en finale (2-2, 5-3 aux t.a.b.). Ils s'étaient aussi croisés en Ligue des champions en mars, lors du huitième de finale contre les Reds (0-1, 1-0, 4-1 aux t.a.b.). « Ils ont été profondément marqués », confirme un proche du groupe parisien. Notamment Vitinha, qui connaissait bien André Silva. Ils ont fait toutes leurs classes dans les sélections de jeunes du Portugal ensemble. Les deux frères décédés ont fait une partie de leur formation au FC Porto, comme lui. Beaucoup d'hommages sur les réseaux sociaux Les Parisiens ont multiplié les hommages dans la journée par le biais de leurs réseaux sociaux en postant des photos noir et blanc accompagnées de messages simples. Joao Neves a ainsi affiché une photo des deux frères avec un coeur, Bradley Barcola la même image, Ousmane Dembélé un cliché du joueur de Liverpool avec un maillot du Portugal. « Quelle nouvelle si déchirante. Mes plus sincères condoléances à leur famille », a écrit en anglais le meilleur buteur parisien. Achraf Hakimi a posté un sobre « rest in peace » (repose en paix) » avec l'emoji des mains jointes. Le PSG y est également allé de son message sur X : « Le club adresse ses sincères condoléances à leur famille, à leurs proches, au club de Liverpool et à la sélection nationale portugaise. Toutes nos pensées les accompagnent en ce moment tragique. » Même si les compatriotes de Diogo Jota et de son cadet auraient sûrement aimé pouvoir se rendre aux obsèques, prévues samedi à 11 heures à Gondomar, le village familial près de Porto, la distance avec les États-Unis et la tenue du quart de finale de Coupe du monde des clubs face au Bayern Munich quelques heures plus tard, rendent ce projet vain. L'avant-match risque d'être chargé en émotions pour les quatre Portugais du PSG. À lire aussi Jota, un footballeur de plus fauché en pleine gloire A Liverpool, des larmes et de la sidération Wiegman : «J'ai toujours perçu la France comme une force» Pour voir Pogba, il faudra être patient


Le Figaro
2 hours ago
- Sport
- Le Figaro
Elisa De Almeida au Figaro avant l'Euro féminin : «Cet engouement où les gens veulent nous voir gagner notre premier titre, ça aide»
ENTRETIEN - La latérale droite de l'équipe de France, Elisa De Almeida, livre son regard sur l'Euro 2025 qui attend les Bleues, et sur le développement du foot féminin qui va «dans le bon sens». Des sélections à la chaîne chez les jeunes, un titre de championne d'Europe U19 et aujourd'hui une place de titulaire en équipe de France. Elisa De Almeida, 27 ans, s'est rendue incontournable chez les Bleus comme au Paris Saint-Germain, son club depuis 2021. Forte de 44 sélections (5 buts), la défenseuse centrale à Paris et latérale droite chez les Bleues se confie sur l'Euro 2025, la quête d'un premier trophée et l'évolution du football féminin en France. Comment vous sentez-vous avant votre entrée en lice à l'Euro ? Publicité Elisa De Almeida: Bien, on a bien travaillé. On a gagné nos deux matches amicaux en préparation. Ça donne de la confiance, on se sent bien. En plus, la victoire contre le Brésil est un peu 'à l'arraché'. On est menées 2-0, on revient à 3-2. Ça prouve une force mentale de l'équipe. Ça met en confiance avant une compétition. Après, il ne faut pas s'arrêter à ça, ça reste des matchs amicaux de préparation. Il faudra être prêt pour le jour J, samedi. Quelle est l'ambition de l'équipe de France à l'Euro ? Comme toute nation qui vient dans une compétition, forcément, c'est de gagner. On vise déjà le carré final et après, on verra. Je pense qu'il faut prendre étape par étape. Ça n'a même pas encore commencé. On a des objectifs en tête, je pense que ça reste dans nos têtes à nous, mais toutes les nations viennent pour gagner, donc il va falloir tout donner. On a hâte aussi que ça commence, je pense, comme toutes les nations. Le staff (en équipe de France) s'est élargi, ça va avec tous les progrès globaux du foot féminin. Elisa De Almeida L'équipe de France court toujours après son premier trophée. Que lui manque-t-elle ? (Elle réfléchit) Il doit manquer forcément quelque chose vu qu'on n'a pas gagné. (sourire) Après, qu'est-ce qui manque ? Si on avait la réponse, on aurait la recette, donc on aurait déjà rectifié tout cela. Publicité L'attente d'un premier titre pèse-t-elle sur l'équipe ? Non. On a à cœur d'aller en chercher un, parce que ça restera le premier trophée de l'équipe de France féminine. Mais ça ne pèse pas sur nous. On le prend plus positivement, d'aller chercher le premier trophée, plutôt qu'une pression très négative. Côté équipe de France, sentez-vous un engouement plus important aujourd'hui par rapport à vos débuts (première sélection en octobre 2019) ? Oui, c'est un peu plus médiatisé. Quand je suis arrivée, ça l'était déjà aussi parce qu'il venait d'y avoir la Coupe du Monde 2019 en France. Ç'a fait du bruit. Je pense que tout le monde est un peu dans l'attente de notre titre. Je pense que ça aide aussi, cet engouement où les gens veulent nous voir gagner. Il y a aussi eu un pas de franchi dans les moyens alloués à l'équipe, notamment le staff technique... Publicité Oui, aujourd'hui on a élargi le staff. Il y a un préparateur mental en plus, un ostéopathe. C'est bien. Après, ça va avec tous les progrès globaux du foot féminin C'est un peu la suite logique. De plus en plus de joueuses françaises partent dans des gros clubs étrangers. Est-ce un signe que le foot féminin français régresse par rapport aux autres nations ? Je ne pense pas. Je pense qu'il y a une bonne progression dans le championnat français. Après, l'étranger, aujourd'hui, ça attire aussi du monde. Les joueuses veulent aussi voir autre chose. Mais je ne pense pas que ça veut dire que le championnat français n'avance pas. Plutôt que de toujours comparer les garçons aux filles, je pense qu'il est plus constructif de valoriser ce qui est en train de se construire dans le sport féminin. Elisa De Almeida Selon vous, le sport féminin a-t-il aujourd'hui la visibilité qu'il mérite en France ? Je pense qu'on peut toujours faire mieux. On essaie de travailler pour faire mieux parce qu'aujourd'hui, on est les actrices principales qui peuvent faire évoluer tout ça. Après, c'est à nous d'essayer de faire mieux pour les générations futures, parce que ça ne va pas forcément s'améliorer là maintenant à l'instant T. Mais on a déjà beaucoup évolué par rapport à quand j'ai commencé et là où j'en suis aujourd'hui. Que ça continue comme ça. Au-delà de l'exemple en tant que joueuse de haut niveau, comment vous investissez-vous dans le développement du sport féminin ? Ce que je souhaite avant tout, c'est transmettre. Partager mon expérience, échanger avec les plus jeunes, mais aussi montrer l'exemple à travers mon comportement. Pas seulement sur le terrain, mais aussi en dehors : dans mes prises de parole, les messages que je fais passer, les valeurs que je défends. J'ai envie d'être une source de motivation, d'inspiration, et de montrer qu'on peut avoir un impact positif à travers notre parcours, nos engagements et nos choix. Qu'est-ce que chacun peut faire à son échelle pour contribuer au développement du sport féminin ? J'essaie de me concentrer sur les évolutions positives, sur ce qui avance. Plutôt que de toujours comparer les garçons aux filles, je pense qu'il est plus constructif de valoriser ce qui est en train de se construire dans le sport féminin. Même à petite échelle, chaque geste compte pour faire évoluer les mentalités et continuer à faire grandir le sport féminin. Quelles sont ces valeurs que vous cherchez à transmettre ? Pour moi, le sport est avant tout un vecteur de partage, de tolérance et de respect de l'autre. C'est aussi pour ça que je trouve essentiel de soutenir des initiatives comme «Passes Décisives», mises en place par la MGEN (Mutuelle générale de l'Éducation nationale). Ce type d'opération donne au sport féminin la visibilité qu'il mérite et donne du sens à notre engagement : elle crée du lien entre les jeunes, les athlètes pro et amatrices, et les institutions, autour de valeurs fortes. C'est enrichissant pour les jeunes fans, mais aussi pour nous. On en ressort inspirés, et fiers de contribuer à ce genre de projet qui va bien au-delà du sport. Vous êtes passée professionnelle en 2017 (au Paris FC). Pouviez-vous vivre du football à l'époque ? Non, pas du tout. Ça n'avait rien à voir. C'étaient des salaires de départ. J'avais les études à côté. Il y a encore aujourd'hui des filles dans différents clubs qui travaillent à côté. Mais il y a eu une claire évolution. Quand j'ai quitté le Paris FC (en 2019), il y avait l'inauguration du nouveau centre d'entraînement à Orly. Aujourd'hui, en étant au PSG, je ne peux rien dire parce qu'avec le Campus (ouvert en 2023 à Poissy), c'est juste magnifique. Je pense que tous les clubs essayent de mettre des structures pour les équipes féminines. J'espère que ça va continuer comme ça. On le voit aussi à l'étranger, il y a beaucoup de très belles structures où les filles sont mélangées avec les garçons. Ça va dans le bon chemin.


Le Parisien
2 hours ago
- Sport
- Le Parisien
« Pourquoi pas le voir au Mondial 2026 ? » : Thiago Silva, la légende du Brésil qui défie le temps
Le scénario idéal nécessite encore que le script s'affine. Mais Thiago Silva doit y penser à cette potentielle finale de Coupe du monde des clubs entre son club actuel, Fluminense, et l'ex dont il restera un éternel amoureux, le PSG . La première étape pour le défenseur brésilien de 40 ans est ce quart de finale, ce vendredi soir (21 heures), face aux Saoudiens d' Al-Hilal . Une affiche internationale, disputée à Orlando (Floride), le paradis des riches retraités américains. L'après-carrière de Thiago Silva, ce n'est pas pour tout de suite. Pourquoi y penserait-il après tout ce qu'il démontre sous le maillot des « Tricolores » de Fluminense ? Le plus vieux club de Rio de Janeiro, le défenseur le fréquente depuis son adolescence, aux heures de sa formation. Après un premier passage en pro (2006-2009), il y est revenu en héros à l'été 2024 , accueilli par 50 000 fans dans l'immense stade Maracana. Un retour au pays célébré en grande pompe par un public pas toujours tendre envers ses idoles.