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À Gaza, la Défense civile annonce 32 morts dans des raids et tirs israéliens
À Gaza, la Défense civile annonce 32 morts dans des raids et tirs israéliens

Le Figaro

time2 hours ago

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À Gaza, la Défense civile annonce 32 morts dans des raids et tirs israéliens

Selon l'armée israélienne, ces attaques visent des combattants du Hamas qu'elle accuse de se cacher parmi les civils en se servant de ces derniers comme «boucliers humains». La Défense civile locale vient de déclarer que 32 Palestiniens ont été tués ce samedi dans la bande de Gaza, où Israël a étendu son offensive près de 21 mois après le début de la guerre contre le Hamas. Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont notamment été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), servant de refuge à des déplacés. Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville, a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés parmi lesquels des enfants dixit la même source. Depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque inédite du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, de nombreux Gazaouis déplacés par la guerre trouvent refuge dans des bâtiments scolaires, mais ceux-ci ont été à plusieurs reprises la cible d'attaques israéliennes. Ces attaques, selon l'armée israélienne, visent des combattants du Hamas qu'elle accuse de se cacher parmi les civils. Mahmoud Bassal a également fait état de huit Palestiniens tués par des tirs de l'armée israélienne à proximité d'un centre de distribution d'aide humanitaire dans le sud du territoire assiégé par Israël. Publicité Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier en l'absence de coordonnées géographiques précises. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès sur le terrain à Gaza, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile. Le Hamas a affirmé vendredi soir être prêt à engager «immédiatement» des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition de cessez-le-feu parrainée par les États-Unis. Un responsable gouvernemental israélien a indiqué à l'AFP qu'aucune décision n'avait été «prise à ce stade sur la question».

Gaza : la Fondation humanitaire GHF annonce que deux employés américains ont été blessés dans un « attentat »
Gaza : la Fondation humanitaire GHF annonce que deux employés américains ont été blessés dans un « attentat »

Le Parisien

time2 hours ago

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Gaza : la Fondation humanitaire GHF annonce que deux employés américains ont été blessés dans un « attentat »

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation soutenue par les États-Unis et Israël , a annoncé samedi que deux de ses employés américains avaient été blessés dans la matinée par un « attentat » contre un de ses centres de distribution d'aide à Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien. « Ce matin, deux travailleurs humanitaires américains ont été blessés dans un attentat terroriste ciblé pendant des activités de distribution alimentaire [au centre GHF de] Khan Younès », a indiqué GHF dans un communiqué transmis à l'AFP. « L'attaque menée, selon les premières informations, par deux assaillants ayant lancé deux grenades sur les Américains, s'est produite à la fin d'une distribution par ailleurs réussie, au cours de laquelle des milliers de Gazaouis ont reçu de la nourriture en toute sécurité », ajoute le texte. Selon GHF, « aucun travailleur humanitaire local ni aucun civil n'a été blessé ». « Les deux Américains blessés reçoivent des soins médicaux et sont dans un état stable » et leurs jours ne sont « pas en danger », ajoute la Fondation . GHF a commencé à distribuer des boîtes de produits alimentaires le 26 mai, après un blocus de deux mois et demi imposé par Israël à l'entrée de toute aide humanitaire dans le territoire palestinien en guerre , en dépit des avertissements de l'ONU et d'ONG sur un risque imminent de famine. Les distributions de GHF ont donné lieu à des scènes chaotiques. Vendredi, le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a indiqué avoir « enregistré » 613 personnes tuées lors de distribution d'aide à Gaza entre le début des distributions de GHF et le 27 juin, dont 509 près des seuls centres de cette organisation. L'armée israélienne a reconnu à plusieurs reprises que des soldats avaient ouvert le feu en direction de « suspects » présentant une « menace » aux abords des centres de GHF, où se pressent chaque jour des foules de Palestiniens formant des queues immenses, selon des témoins. La Défense civile de Gaza affirme que plusieurs centaines de civils ont été tués par des tirs de soldats, de chars ou de drones israéliens en tentant de rallier des centres de distribution d'aide. L'armée israélienne a incriminé de son côté à plusieurs reprises le mouvement islamiste palestinien Hamas. « GHF a mis en garde à plusieurs reprises contre des menaces crédibles de la part du Hamas , y compris des projets explicites de cibler le personnel américain, les travailleurs humanitaires palestiniens et les civils qui dépendent de nos sites pour se nourrir », écrit GHF, jugeant que « l'attaque d'aujourd'hui (samedi) confirme tragiquement ces avertissements ». Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès sur le terrain à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des deux camps.

De Neil Young à Saint Levant, le Montreux Jazz à l'épreuve de la politique
De Neil Young à Saint Levant, le Montreux Jazz à l'épreuve de la politique

24 Heures

time4 hours ago

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De Neil Young à Saint Levant, le Montreux Jazz à l'épreuve de la politique

Accueil | Culture | Festivals | Fronde anti-Trump pour l'un, poing levé propalestinien pour l'autre. Dans un monde en crise(s), la neutralité affichée du MJF devient une partition virtuose. Publié aujourd'hui à 12h20 Ayant grandi à Gaza, le rappeur franco-algérien Saint Levant ne fait pas mystère de son soutien inconditionnel à la cause palestinienne. IMAGO/GONZALES PHOTO En bref: Dans l'Amérique de Trump saison 2, la plus alerte opposition issue du monde musical est venue d'un homme de 79 ans jouant sur une Gibson ancestrale des odes à la révolte nées il y a un demi-siècle. Son nom est Neil Young, il arrive au Montreux Jazz en légende, dimanche 6 juillet. Qu'il s'avance seul ou presque face au président honni en dit beaucoup sur l'état de la contestation politique aux États-Unis de la part des stars pop désormais exsangues, muettes ou soumises. Qu'il soit accueilli en tête d'affiche et vedette incontestable de la 59e édition en raconte cependant peu sur la nature politique du festival créé par Claude Nobs en 1967, l'année de toutes les utopies. Festival d'émancipation Sur la Riviera tranquille de ces années-là, inventer un rassemblement de jazz international était déjà une révolution en soi, qui n'avait pas besoin du handicap supplémentaire de s'affirmer ouvertement engagé. Le MJF est un lieu de fête aux convictions progressistes intrinsèques – les plus efficaces, car invisibles. En invitant dès ses premières éditions des musiciens noirs américains de jazz et de blues , en leur offrant un gîte royal et un retentissement planétaire là où le circuit européen des clubs les exploitait trop souvent, le bébé de Nobs a joué un rôle éducatif et émancipateur sans jamais brandir de drapeaux. Idem lorsqu'il fit tôt jouer les hérauts pop qui déculottaient les conventions anciennes à larges coups de guitares électrifiées. «Le Montreux Jazz est une manifestation publique avec une certaine neutralité, pour parler en termes suisses, concède le directeur actuel, Mathieu Jaton. Mais dans un monde aux enjeux sociétaux et géopolitiques toujours plus tranchés, les festivals deviennent des caisses de résonance très médiatisées où toujours plus d'artistes sont tentés de faire passer des messages. Cela peut rendre notre mission, qui est d'organiser un rassemblement de musique apolitique, un tout petit peu compliquée…» Fin juin, le groupe anglais Bob Vylan a ainsi vu ses visas d'entrée aux États-Unis annulés après avoir fait chanter à la foule de Glastonbury « death, death to the IDF! » (ndlr: Israel Defense Forces). Le principal rassemblement britannique s'est désolidarisé du groupe punk en le taxant carrément d'antisémitisme. L'été des festivals s'annonce chaud. En juillet dernier, le collectif trip-hop Massive Attack a mis le feu au lac avec, en arrière-fond, les images de Gaza bombardé. KEYSTONE /VALENTIN FLAURAUD L'an passé au MJF, la prestation de Massive Attack sur le Léman mélangea durant deux heures, dans une égale déflagration de sons et de lumières, musique et manifestes propalestiniens. Rien ici d'étonnant de la part du groupe de Bristol, dont la composante politique fait partie de l'ADN depuis ses débuts en 1988. Mais un concert à part dans la ligne neutre du festival, qui reçut une poignée de plaintes en retour – un nombre minime, mais inédit concernant une thématique politique. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Et cette année, Neil Young. Contrairement à Massive Attack, sa virulence militante sera moins démonstrative. Là encore, sa présence elle-même est politique: le «Loner» symbolise une certaine idée de l'authenticité rock depuis que le Canadien (il est citoyen américain depuis 2020) incarna une facette du flower power , en baroudeur électrique au micro de Buffalo Springfield puis du «supergroup» Crosby, Stills, Nash & Young. L'époque était à une certaine idée de la liberté individuelle faite de grands espaces, de sexualité libérée et de dopes légalisées. «Easy Rider» au cinéma, «Ohio» dans les enceintes, première grande chanson folk dégainant ses guitares électriques pour, en 1970, convoquer nommément le président Nixon au tribunal de l'histoire, après qu'il a fait tirer sur la foule des étudiants en colère. Quatre morts, un hymne. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La même année qu'«Ohio», Young sort en solo «After the Gold Rush», pour beaucoup son chef-d'œuvre. Là aussi, l'Ouest américain est l'occasion de chansons liant tradition et sujets contemporains – le racisme, la drogue, la destruction des ressources naturelles, déjà. Il s'installe dans un ranch, rassemble un groupe d'outlaws à son image comme on monte un cheval à rodéo, le bien nommé Crazy Horse. Sa musique est celle du rêve américain, fier de ses réalisations, mais conscient de ses limites, de ses démons. En 1985, il ne chante pas contre la faim dans le monde mais en soutien aux petits agriculteurs américains. Il se fera leur porte-voix contre les abus des compagnies pétrolières et critiquera les OGM dans un disque dédié, «The Monsanto Years». Il cible l'impérialisme de George Bush père («Rockin' in the Free World» en 1989) et fils («Let's Impeach the President» en 2006). Défend la réforme d'un système de santé universel sur le modèle canadien. Réclame la reconnaissance des droits des peuples autochtones. Neil Young au festival anglais de Glastonbury, le 28 juin dernier. PA IMAGES VIA GETTY IMAGES Comme Bruce Springsteen, chanter le peuple américain dans une industrie musicale ultracapitaliste est un exercice ambigu. Neil Young a tenté de lui imposer ses règles, avec des passages à vide et des couleuvres à avaler, comme sa valse-hésitation avec Spotify, à qui il a longtemps interdit la diffusion de son catalogue. Quand il refuse à Donald Trump, alors candidat à sa première élection présidentielle en 2015, l'utilisation de «Rockin' in a Free World» durant ses meetings, celui-ci eut beau jeu de lui rappeler que le chanteur était moins bégueule quand il venait lui proposer d'investir dans son service d'écoute en ligne haute résolution, Pono. D'ailleurs, Donald Trump aimait beaucoup la musique de Neil Young! Jusqu'à ce que ce dernier l'aligne sur les réseaux, début 2025, le déclarant «pire président de l'histoire», disant «craindre pour sa sécurité» dans son propre pays. Politique omniprésente Viendra-t-on écouter Neil Young à Montreux comme on va au musée? S'il est une figure tutélaire de la musique poing levée, il sera entouré d'émules plus virulents. Par exemple, Saint Levant, qui sans doute ne citera jamais l'héritage youngien – il n'est même pas certain que le rappeur en ait écouté une seule note – mais dont la musique participe d'une même prise de position politique. Né à Jérusalem, d'ascendance palestinienne, française et algérienne, Marwan Abdelhamid a passé une partie de sa jeunesse à Gaza avant de rejoindre les États-Unis. Métis dans son parcours, il l'est aussi dans sa musique, mêlant rap, electro, R'n'B et folklore arabe. Et ses concerts, surtout depuis le pilonnement israélien sur Gaza, sont devenus autant de tribunes en faveur de la Palestine. Sur une photo de presse, il tient un sax comme une kalach: la prestation de Saint Levant, le 16 juillet au Casino, sera abrasive. Un cran en dessous, les revendications sociétales innervent l'ensemble des musiques contemporaines comme un viatique indispensable. Conviction sincère ou argument marketing obligé, les questions de genres, de race et d'environnement dessinent un soft power dont le MJF se fait vitrine. Quelle en sera la dose dans le concert d'Iseult? La chanteuse française, vainqueure de la «Nouvelle Star», s'est fait chantre des minorités en lutte contre la grossophobie et le racisme, l'un et l'autre systémiques – mais ses origines sociales plus que privilégiées et un solide contrat avec l'Oréal ont fait du mal à sa crédibilité. Les deux thématiques devraient néanmoins vêtir son concert, le 12 juillet, avant Grace Jones, vraie figure d'émancipation black et féminine. Féminisme et festival Les bannières seront sans doute absentes des concerts de Jad, Raye, FKA Twigs et Nathy Peluso, dont les thématiques féministes innervent plutôt les chansons. La Française Solann, révélation de la musique 2025 à découvrir au Casino le 9 juillet, est plus frontale: sa chanson «Rome», long cri où elle imagine la ville antique née d'une chienne plutôt que d'une louve, a secoué les conventions. L'américaine Brandi Carlile s'est affirmée en figure LGBT de l'année dans son duo très médiatisé avec Elton John. Yoa, qui jouera avant Saint Levant, chante la santé mentale et les troubles alimentaires… Hormis au concert de Diana Ross, et encore, vous n'échapperez pas aux sujets de société. Surtout pas le 18 juillet. On l'aurait presque oublié, tant son engagement fut davantage symbolique qu'explicite, mais quand même… Santana sera là, et avec lui le souvenir d'un autre festival: Woodstock! Au MJF comme ailleurs, le politique est partout, il suffit de le cueillir. Plus de Montreux Jazz François Barras est journaliste à la rubrique culturelle. Depuis mars 2000, il raconte notamment les musiques actuelles, passées et pourquoi pas futures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Guerre à Gaza : Donald Trump estime qu'il « pourrait y avoir un accord » dès « la semaine prochaine »
Guerre à Gaza : Donald Trump estime qu'il « pourrait y avoir un accord » dès « la semaine prochaine »

Le Parisien

time6 hours ago

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Guerre à Gaza : Donald Trump estime qu'il « pourrait y avoir un accord » dès « la semaine prochaine »

Espoir et méfiance. Vendredi, Donald Trump a déclaré qu'il « pourrait y avoir un accord sur Gaza la semaine prochaine », alors qu'une visite à la Maison-Blanche du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, est prévue lundi. À la question d'un journaliste à bord d'Air Force One lui demandant s'il était optimiste quant à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza , le président américain a répondu « très ». Il a toutefois ajouté : « cela change de jour en jour ». De son côté, le Hamas a annoncé, vendredi soir, être « prêt à engager immédiatement et sérieusement un cycle de négociations sur le mécanisme de mise en œuvre » d'une proposition de trêve à Gaza, parrainée par Washington et transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte. « C'est bien. Ils ne m'en ont pas informé », a déclaré Donald Trump interrogé sur le sujet, ajoutant : « Nous devons en finir avec cela. Nous devons faire quelque chose pour Gaza ». Donald Trump avait assuré, mardi, qu'Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-fe u. Selon une source palestinienne proche des discussions, la proposition « comprend une trêve de 60 jours » pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Le djihad islamique, principal mouvement palestinien allié du Hamas, a soutenu le principe des négociations. Dans un communiqué, il a dit vouloir « aller vers un accord » tout en demandant des « garanties supplémentaires » permettant d'assurer qu'Israël « ne reprendra pas son agression » une fois les otages libérés.

Gaza Cup à Melun : accueilli au stade Paul-Fischer, le tournoi de foot caritatif revient plein d'ambition
Gaza Cup à Melun : accueilli au stade Paul-Fischer, le tournoi de foot caritatif revient plein d'ambition

Le Parisien

time7 hours ago

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Gaza Cup à Melun : accueilli au stade Paul-Fischer, le tournoi de foot caritatif revient plein d'ambition

La 2e édition de la Gaza Cup voit plus grand cette année à Melun ! Cette manifestation humanitaire va se dérouler au stade municipal Paul Fischer toute la journée pour proposer tournoi de football et journée festive ce samedi 5 juillet, de 10 heures à 18 heures, afin de financer l'équipement d'une clinique à Naplouse, ville de Cisjordanie occupée, car Gaza subit un blocus. L'an passé, après une phase de doute et de suspense, Paul-Fischer étant occupé, la 1re édition s'était tenue sur un city stade municipal au cœur du quartier Montaigu le 1er juin. « Cette année on a pris nos précautions, on a vérifié que c'était la fin des matchs. Le stade est disponible. Et puis en mairie, ils ont vu que ça s'était bien passé l'an dernier », salue Ikram Abd-el-moumni, la présidente de l'association Palestiniens de Cœur Melun Val de Seine, à l'origine du rendez-vous. La condition d'accord de la mairie n'a pas changé : pas de tribune politique pour la 2e édition de cet événement à but humanitaire. « S'il y avait une demande pour une raison politique, on ne le donnerait jamais. La ville n'est pas là pour choisir une nation par rapport à l'autre… », avait dit l'an passé Noël Boursin, l'adjoint au maire délégué aux sports. « Ce sera une journée familiale et solidaire. On sensibilise les gens à ce qui se passe là-bas. Nous demandons la reconnaissance d'une Palestine libre et la fin du génocide. », assure Ikram Abd-el-moumni. « On a le soutien de l'Union juive française pour la paix (UJFP). Après, on n'est pas là pour dire si on veut un ou deux Etats, c'est le libre choix des Palestiniens… » À l'heure où les drapeaux palestiniens ou israéliens posés au fronton de certaines mairies sont retirés sur ordre des préfets ou de juges administratifs , le maire de Melun Kadir Mebarek (Horizons) se veut clair. « Ce n'est pas un événement organisé par la municipalité mais une manifestation caritative. Ce type de manifestation a tout son sens dès lors qu'elle n'est pas instrumentalisée par des politiques. Tout l'enjeu est de ne pas tomber là-dedans ». Et l'élu d'insister : « Personne ne peut contester, et moi le premier, qu'il y a une situation hautement catastrophique là-bas. Le drame à Gaza avec des milliers de morts qui s'accumulent, la famine… ça suffit ! Il faut un retour à la paix ». Le 24 mai dernier, le président de Melun, capitale de la solidarité, Sidi Drici, avait pu mener l'opération « Une rose pour la Palestine », rue de l'Abreuvoir, après autorisation reçue de la mairie d'occuper l'espace public. « C'est dommage que la ville ne prenne pas officiellement position comme d'autres le font », déplore-t-il. Réponse du maire : « À titre personnel je condamne ce qui se passe là-bas, mais la ville en tant qu'institution ne s'engage pas sur les questions internationales (NDLR : le vœu de soutien à Boualem Sansal proposé par le groupe LR avait été écarté pour cette raison ). Sa mission c'est le local. Mais nous soutenons les actions humanitaires pour Gaza, comme nous avons soutenu celle pour l'Ukraine et aussi celles pour la Turquie et le Maroc victimes de tremblements de terre meurtriers (10 000 euros votés pour chacun), pour le Congo où l'hôpital a envoyé du matériel médical à l'hôpital de Panzi… » Concrètement, l'an dernier, le stade Paul Fischer était déjà occupé, mais la mairie leur avait mis du matériel à disposition. Ce samedi, la ville prête donc son stade, mais aussi tables, chaises et tonnelles. « Nous sommes reconnaissants », salue Ikram Abd-el-moumni. Le 1er juin 2024, l'événement avait permis de récolter 12 000 euros sur seulement une demi-journée et par un temps pluvieux. Cette 2e édition va se dérouler de 10 heures à 18 heures. « On a déjà vingt équipes de dix joueurs chacune, avec 10 euros de participation par joueur. Ils viennent de Vigneux, Quincy, Montreuil, Le Mée, Dammarie, Lieusaint, Fontainebleau, etc. Cela fait déjà 2 000 euros. On espère atteindre les 20 000 euros avec les ventes sur nos différents stands et le soutien de nos sponsors comme Tasty, So Fine, etc. », s'enthousiasme Ikram Abd-el-moumni. Une exposition de plus de quarante photos retraçant l'histoire de Gaza sera proposée. « Entre les jeux pour les enfants, le foot, l'expo photos et d'autres animations, il y a en a pour tout le monde. On attend aussi des influenceurs… » Sur Instagram, Ikram suit les retours de l'argent versé à des ONG comme Palmed. « À Naplouse on voit des habitants qui portent notre maillot, celui de Palestiniens de cœur Melun Val de Seine ! » Pendant le ramadan, l'association a récolté pour eux presque 12 000 euros qui ont servi à acheter des repas pour les soirs du ramadan et des bons offerts aux enfants pour s'habiller le jour de l'Aïd… À Lieusaint, le même type d'événement caritatif appelé « Solidarité Palestine » est organisé dimanche. La ville avait voté 2 000 euros versés à l'association Acted pour aider la population gazaouie.

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