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3 hours ago
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Voici comment éviter l'arnaque au rétroviseur, prisée des escrocs italiens
La «truffa dello specchietto» sévit sur les routes italiennes. Les escrocs simulent un accrochage puis exigent un dédommagement immédiat. Publié aujourd'hui à 15h02 La «truffa dello specchietto» connaît une recrudescence sur les routes italiennes: cette arnaque au faux accident ou au «rétroviseur cassé» y a touché environ 2 millions de personnes au volant en 2023 KEYSTONE/Alessandro Della Valle Valises dans le coffre et glacière sur la plage arrière, chaque année de nombreux Suisses prennent la route des vacances direction l'Italie. Mais attention aux arnaques! Patricia, une jeune femme de 26 ans, a récemment échappé de justesse à l'une d'elles sur une autoroute de la péninsule, raconte «20 minutes» mercredi 16 juillet. La Suissesse et son compagnon ont été pris pour cible près de Livourne lorsqu'un passager d'une BMW a jeté un projectile contre leur camping-car pour simuler une collision. Cette mésaventure illustre un phénomène qui touche de plus en plus de touristes européens. Les vacances en Italie, destination prisée des touristes, peuvent en effet être gâchées lorsque des escrocs s'en mêlent. La «truffa dello specchietto» connaît une recrudescence sur les routes italiennes: cette arnaque au faux accident ou au rétroviseur y a touché environ 2 millions de personnes au volant en 2023, avec des pics dans le sud du pays et les îles. Touristes proies faciles Le mode opératoire est toujours le même: les malfaiteurs repèrent leurs victimes, souvent des touristes ou des personnes âgées, puis simulent un accrochage en jetant un objet contre le véhicule ou en prétextant un rétroviseur cassé. S'ensuit une mise en scène où l'escroc, parfois accompagné d'un complice, exige un dédommagement immédiat en liquide, généralement entre 100 et 300 euros. La barrière linguistique joue un rôle crucial, estime la presse italienne. Les touristes, souvent moins familiers avec les procédures italiennes et parfois intimidés par la perspective de devoir gérer un litige dans une langue étrangère, deviennent des proies faciles. Les escrocs exploitent habilement cette vulnérabilité, proposant un «arrangement à l'amiable» qui semble plus simple que d'impliquer police et assurances. La Suisse aussi touchée En Suisse aussi, on enregistre des cas d'arnaque au rétroviseur. Contactée par nos soins, la police cantonale genevoise confirme avoir enregistré plusieurs plaintes depuis 2023 . Aline Dard, sa porte-parole, explique toutefois que «ces escroqueries sont comptabilisées dans l'ensemble des fraudes signalées», ce qui empêche de pouvoir fournir des chiffres précis. Les seniors genevois sont particulièrement visés à la sortie des parkings publics ou des centres commerciaux. Le scénario reste identique: un faux accrochage, une pression psychologique, et la demande d'un règlement en espèces. Certains escrocs vont jusqu'à monter dans le véhicule de leur victime pour l'accompagner jusqu'au bancomat. Celle-ci, «souvent choquée ou honteuse, ne réagit que plus tard en comprenant qu'il s'agissait d'une arnaque», ajoute la porte-parole. Dans le canton de Vaud, en revanche, le phénomène demeure limité. Les escroqueries au rétroviseur y sont rares, avec moins de dix cas par an. Ces arnaques surviennent habituellement en série, concentrées sur quelques jours, perpétrées par des malfaiteurs itinérants. Pour 2025, un seul incident a été signalé jusqu'à présent. Une arnaque qui peut prendre plusieurs formes Les arnaqueurs adaptent constamment leurs méthodes. En Italie, pays qui semble être le plus concerné, trois variantes principales ont été identifiées: le faux tamponnement (44% des cas), souvent dans les parkings, le rétroviseur cassé (42%), en circulation, et le piéton prétendument renversé (13%), particulièrement efficace avec les jeunes conducteurs. Andrea Ghizzoni, expert en assurances chez met en garde : «Ne vous laissez pas séduire par la possibilité de trouver un accord sans passer par l'assurance. C'est souvent le signe d'une arnaque.» Pour les personnes se rendant en Italie, il est recommandé de vérifier l'état de son véhicule avant le départ et de prendre des photos datées. En cas de doute lors d'un incident, contacter immédiatement son assurance voyage ou la police italienne en appelant le 112. Comment se protéger de l'arnaque au rétroviseur? Face à cette menace grandissante, les autorités multiplient les conseils de prévention: 1. Ne jamais payer en liquide sur place, quelle que soit la pression exercée. 2. Exiger systématiquement un constat officiel et menacer d'appeler la police (117 en Suisse, 112 en Italie). 3. Photographier les véhicules, plaques d'immatriculation et les dégâts supposés, en gros plan également. 4. Vérifier avec un chiffon humide si les rayures sont réelles. Certains escrocs utilisent de la craie soluble. 5. Filmer la scène si possible, comme l'a fait Patricia, cela suffit souvent à faire fuir les escrocs. Sur la route des vacances Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
7 days ago
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Il abat 16 arbres sur la propriété voisine pour avoir une vue sur l'océan et vendre sa maison plus cher
Parmi ces arbres figuraient des cèdres, des cerisiers et des cyprès dont la plupart mesuraient plus de 9 mètres de haut et étaient âgés de plusieurs décennies. « Vue imprenable sur l'océan » . Jonathan serait allé jusqu'à abattre 16 arbres situés sur le terrain de sa voisine, Patricia, pour s'offrir une vue sur la mer dans ce secteur recherché de l'État du Massachusetts. Évidemment sans l'aval de la voisine. Il aurait ensuite mis sa maison dotée d'une piscine, d'un pool house et d'un spa en vente pour près de 10 millions de dollars, soit 8,5 millions d'euros, en vantant cette vue sur l'océan. La voisine de Jonathan le poursuit en justice. « Les arbres en question ont été plantés par la famille Belford dans les années 1970 et entretenus pendant près de cinq décennies. Leur abattage a non seulement porté atteinte aux droits de propriété du demandeur, mais a également porté atteinte durablement au caractère, à la valeur et à l'intimité de la propriété », est-il indiqué dans la plainte. Ces arbres permettaient de masquer la propriété voisine aujourd'hui visible de tous. Parmi ces arbres figuraient des cèdres, des cerisiers et des cyprès dont la plupart mesuraient plus de 9 mètres de haut et étaient âgés de plusieurs décennies. La victime demande 1,2 million d'euros d'indemnisation « Située sur les hauteurs du quartier prisé de Cisco, la résidence 3 Tautemo Way est une résidence balnéaire contemporaine, aménagée et située de manière à profiter d'une vue imprenable sur l'océan Atlantique , Hummock Pond et les 300 hectares de terres protégées entre Hummock Pond et Madaket », est-il mentionné dans l'annonce. L'agent immobilier assure que la vue sur l'océan n'était pas mentionnée dans la précédente annonce. La voisine estime que le coût de remplacement des arbres abattus dépasse 486.000 dollars, soit 414.000 euros. Mais, Patricia ne s'arrête pas là. Elle réclame 1,4 million de dollars de dédommagement, soit 1,2 million d'euros. Les 414.000 euros ne prennent pas en compte l'augmentation du bruit depuis la disparition des arbres, la perte de valeur de la propriété et l'absence de protection de la maison, relate le journal local Nantucket Current. Des préjudices qu'il faut donc ajouter aux 414.000 euros identifiés.