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Tendre le micro aux deux Patrick
Tendre le micro aux deux Patrick

La Presse

timea day ago

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Tendre le micro aux deux Patrick

Patrick Masbourian à Radio-Canada et Patrick Lagacé au 98,5 ont repris du service depuis quelques jours pour une nouvelle saison radiophonique. Entrevues avec les deux animateurs ainsi que les nouveautés à surveiller. La Presse Patrick Masbourian Le plaisir, sans oublier les sacrifices PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Patrick Masbourian Patrick Masbourian a réussi le printemps dernier ce qui était impensable il y a six ans quand il a pris la barre de la matinale d'ICI Première : dépasser le 98,5 FM. Loin d'être triomphant, le nouveau roi des ondes ne tient rien pour acquis. Lisez l'article du journaliste Étienne Paré Patrick Lagacé « J'ai l'ambition de faire ça 10 ans » PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Patrick Lagacé Patrick Lagacé a entamé lundi dernier sa deuxième rentrée radio à la barre de la matinale du 98,5 FM. Il s'estime « beaucoup plus détendu » que l'an dernier, quand tous les regards étaient tournés vers lui alors qu'il avait la tâche ingrate de succéder au grand Paul Arcand. Certes, il n'est plus numéro un. Son émission a été détrônée au printemps par celle qu'anime Patrick Masbourian sur ICI Première. Mais l'ancien Franc-tireur a bon espoir de renouer bientôt avec le titre de roi des ondes. Lisez l'article du journaliste Étienne Paré

« J'ai l'ambition de faire ça 10 ans »
« J'ai l'ambition de faire ça 10 ans »

La Presse

time3 days ago

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« J'ai l'ambition de faire ça 10 ans »

Patrick Lagacé a entamé lundi dernier sa deuxième rentrée radio à la barre de la matinale du 98,5 FM. Il s'estime « beaucoup plus détendu » que l'an dernier, quand tous les regards étaient tournés vers lui alors qu'il avait la tâche ingrate de succéder au grand Paul Arcand. Certes, il n'est plus numéro un. Son émission a été détrônée au printemps par celle qu'anime Patrick Masbourian sur ICI Première. Mais l'ancien Franc-tireur a bon espoir de renouer bientôt avec le titre de roi des ondes. En entrevue avec La Presse, le journal dans lequel il écrit depuis près de 20 ans, Patrick Lagacé reconnaît ne pas avoir passé une très belle journée quand les derniers chiffres d'écoute de Numeris ont été publiés. Bon joueur, il a tout de même tenu à féliciter Patrick Masbourian pour sa première place. Les deux compétiteurs entretiennent des rapports cordiaux. Ils ont même dîné ensemble en décembre, relate Patrick Lagacé, qui refuse de céder à la panique. « La radio est un média d'habitude. Les gens ont besoin de temps pour s'habituer à un nouvel animateur, c'est normal. Ajoute à ça le fait qu'il y a maintenant un troisième joueur. Des auditeurs ont été curieux d'aller voir ailleurs. Mais moi, je fais le pari qu'ils vont revenir », dit Patrick Lagacé, faisant référence à l'arrivée de Mario Dumont à l'antenne du 99,5 FM, qui est venu lui grappiller quelques parts de marché. On le sait, une part de marché perdue peut causer la perte d'un animateur. La radio commerciale est un milieu sans pitié. Une pression que Patrick Lagacé préfère relativiser, à défaut de pouvoir en faire vraiment abstraction. « C'est un métier de pression. Le jour où tu reçois Pierre Poilievre et François Legault dans un même show, c'est de la pression. Le jour où tu as un breaking news et que tu as peur de dire n'importe quoi en ondes, c'est aussi beaucoup de pression. Et quand tu as un chroniqueur que tu sens sur le bord de déraper en ondes, c'est encore de la pression d'essayer de le ramener. Ce ne sont pas des pressions si différentes que celle que l'on vit au moment des sondages », tempère-t-il. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Patrick Lagacé Sur son X Malgré le stress, l'animateur de Lagacé le matin se plaît dans ses nouvelles fonctions, plus encore qu'il ne s'y attendait au départ. Aucun des projets qu'il a menés en dehors de son rôle de chroniqueur à La Presse ne lui avait procuré pareille satisfaction, renchérit-il. Ni Les francs-tireurs ni Deux hommes en or – émission pour laquelle il reste producteur associé. « J'ai l'ambition de faire ça 10 ans. Je sais que ça ne m'appartient pas, mais c'est ce que je me suis dit l'an passé quand j'ai commencé. J'avais 52 ans. J'en aurais 62 au moment de partir. Ce serait pas pire. Je me dis que Foglia a écrit dans le journal jusqu'à 75 ans », avance Patrick Lagacé, qui fut de 2019 à 2024 l'animateur de l'émission du retour au 98,5 FM avant d'être promu morning man, le poste le plus prestigieux de la station. Sa première année à la barre de la matinale a été comme une période d'adaptation. Il croit que cette période est maintenant pratiquement close. Patrick Lagacé estime aujourd'hui avoir réussi à trouver le ton juste. À ses débuts dans cette case horaire, le journaliste au caractère bien trempé reconnaît qu'il lui est arrivé d'être beaucoup trop incisif en entrevue. Soucieux de s'améliorer, il a embauché quelqu'un de l'industrie pour écouter l'entièreté de ses émissions. Cette personne lui fait rapport chaque semaine de ce qui a moins bien fonctionné. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Patrick Lagacé Si tu es pour partir avec le mollet de quelqu'un qui ne répond pas, comme le ferait un pitbull, il faut vraiment que ce soit tout noir ou tout blanc. Ça ne sert à rien de s'acharner sinon. Tout est une question de dosage. Patrick Lagacé « Il faut que tu te rappelles que toi, tu es peut-être levé depuis presque quatre heures, mais les gens qui t'écoutent, eux, ils n'ont probablement pas encore pris leur premier café », illustre Patrick Lagacé, qui se réveille aux aurores. Bourreau de travail Il se couche en général entre 20 h et 21 h. On se doute que ses journées sont bien remplies avec quatre heures et demie de radio en direct à l'horaire cinq fois par semaine. Et pourtant, Patrick Lagacé trouve quand même le temps de continuer à écrire dans La Presse. Le chroniqueur vedette devait faire une pause de six mois, le temps d'apprivoiser son nouveau rôle au 98,5 FM. Or, la « sabbatique » d'écriture aura été de plus courte durée que prévu. Je ne suis pas capable de ne pas écrire. C'est comme une seconde nature. Je pense que je suis un meilleur chroniqueur depuis que j'anime. Et je pense que la chronique me permet d'être un meilleur animateur. Patrick Lagacé N'y a-t-il donc que le travail qui compte dans la vie de Patrick Lagacé ? « Ben non, il y a aussi l'amour », répond-il avec une candeur qui tranche complètement avec l'image du journaliste un peu baveux, voire arrogant, que beaucoup ont de lui. D'ordinaire discret sur sa vie privée, Patrick Lagacé s'est marié cet été en Italie. De là sans doute en partie l'optimisme débordant qu'il affiche en ce début de saison. Lagacé le matin, en semaine dès 5 h 30, sur le 98,5

Peines adaptées pour condamnés racisés
Peines adaptées pour condamnés racisés

La Presse

time11-08-2025

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Peines adaptées pour condamnés racisés

L'avocate et professeure Karine Millaire réagit à la chronique « Un rapport vaguement ésotérique » de Patrick Lagacé1 et donne son point de vue sur un récent jugement 2 tenant compte de facteurs systémiques pour les condamnés racisés, une première québécoise. Karine Millaire Avocate et professeure, faculté de droit, Université de Montréal La prise en compte d'un rapport sur les réalités des condamnés racisés soulève de vives réactions. Elle met également en lumière des mythes persistants à défaire sur la justice pour les personnes noires et autochtones au pays. Une évaluation de l'incidence de l'origine ethnique et culturelle (EIOEC) est un rapport analysant les barrières systémiques ayant pu influencer le parcours d'un condamné racisé comme Frank Paris. Celui-ci a reçu une peine de 24 mois d'emprisonnement pour trafic de cannabis et de haschisch. Certains ont relevé avec exactitude que le rapport produit détaille « des moments précis de discrimination raciale subis par l'accusé 2 ». D'autres voient dans le rapport produit pour le cas Paris « de la bullshit » « ésotérique »1. Même le ministre Christopher Skeete, responsable de la Lutte contre le racisme, affirme qu'il s'agit d'une « triste première ⁠3 »… alors que la Cour suprême du Canada vient de confirmer le 18 juillet dernier qu'il est pertinent de considérer le racisme anti-Noir pour déterminer une peine ⁠4. Analyse de quelques mythes à déboulonner. 1. Les rapports présententiels considérant le racisme systémique créeraient une injustice Au contraire, les données probantes démontrent que c'est le système actuel qui n'est pas équitable. Après les Autochtones, les personnes noires sont les plus surreprésentées dans le système carcéral et judiciaire. Elles sont victimes de profilage racial sans motif reconnu par les tribunaux ⁠5, une action collective ayant même été autorisée récemment contre neuf corps de police québécois ⁠6. Elles sont plus susceptibles d'être accusées alors qu'elles ne sont pas coupables. Et lorsqu'elles sont déclarées coupables, elles reçoivent des peines plus sévères pour un même crime. La preuve du racisme systémique est si claire que la Cour d'appel de l'Ontario a conclu que les tribunaux devaient en avoir une connaissance d'office ⁠7 – de la même manière qu'on sait qu'une semaine compte sept jours. Les EIOEC visent d'abord à corriger ces inégalités présentes dans le système de justice. Elles visent aussi à considérer que le racisme systémique peut faire en sorte qu'un accusé ait grandi dans un contexte socioéconomique moins favorable, qu'il ait subi de la violence ou encore qu'il n'ait pas eu les mêmes chances en matière d'éducation et d'emploi, par exemple. La gravité du crime demeure inchangée, mais la culpabilité morale de l'accusé peut être moindre. 2. La décision de la juge serait une première inusitée Depuis plus de 25 ans, le Code criminel (par son article article 718.2) exige que des rapports présententiels prenant en compte le contexte systémique des condamnés autochtones (« rapports Gladue⁠9 ») soient considérés. Le processus soutient une meilleure réhabilitation des délinquants et donc une meilleure protection du public. Les tribunaux ont commencé à appliquer une logique similaire aux personnes racisées. Les cours d'appel de l'Ontario et de la Nouvelle-Écosse ont conclu en 202 110 qu'il est pertinent de considérer les EIOEC dans la détermination de la peine. La Cour suprême vient de confirmer cette conclusion générale. La décision de la juge s'inscrit donc dans une tendance claire. 3. Les EIOEC mèneraient forcément à ce qu'un accusé soit jugé « moins sévèrement » ou de façon « arbitraire » Le ministre Skeete affirme même que ces rapports présententiels remettent en cause le caractère « impartial » du processus. Or, dans tous les cas, le tribunal a le pouvoir discrétionnaire (et non « arbitraire ») de considérer tous les facteurs pertinents pour déterminer la peine appropriée. La seule différence est qu'ici des facteurs systémiques sont ajoutés aux facteurs individuels. De plus, la peine imposée n'est pas moindre du seul fait qu'elle ne correspond pas à ce qui est demandé par la poursuite. Les juges s'écartent fréquemment des suggestions de la Couronne. Ce n'est pas non plus parce qu'une preuve est produite qu'elle sera déterminante. La Cour suprême a conclu qu'il était pertinent de considérer le racisme anti-Noir subi par l'accusé dans l'affaire R. c. S.B., 2025 CSC 24 pour déterminer si un adolescent de 16 ans devait recevoir une peine pour adulte. Elle a toutefois confirmé la peine la plus sévère vu le contexte. De même, les supposées imperfections anecdotiques rapportées par Patrick Lagacé quant au rapport produit dans le cas de Frank Paris ne nous renseignent en rien sur les éléments retenus par la juge. Des faits accessoires ou non pertinents sont présentés tous les jours devant les tribunaux, les juges faisant la part des choses. Le gouvernement Legault persiste à nier le constat scientifique de l'existence du racisme systémique, ce qui alimente les divisions sociales et l'incompréhension du public quant aux mesures devant être prises pour rendre le système plus égalitaire. Les tribunaux s'appuient au contraire sur les faits pour développer des approches permettant d'analyser de façon juste et mesurée les peines appropriées. Lancer comme un pavé dans la mare qu'il s'agit de « bullshit » n'aide en rien à la démarche. Il nous faut plutôt miser sur la reconnaissance claire des EIOEC pour déterminer la peine de condamnés racisés, à l'instar des rapports Gladue pour les Autochtones, et encourager la formation et l'embauche de rédacteurs experts produisant la meilleure preuve possible à l'attention des tribunaux. 1. Lisez « Première peine adaptée aux criminels racisés : un rapport vaguement ésotérique » 2. Lisez « Sentence réduite d'un an : une première peine adaptée aux criminels racisés au Québec » 3. Lisez « Peines adaptées pour criminels racisés : 'Une triste première', selon le gouvernement Legault » 4. R. c. S. B., 2025 CSC 24 5. Lisez « Profilage racial : la Cour d'appel valide l'interdiction des interceptions routières sans motif » 6. Lisez « La Cour supérieure autorise une action collective sur le profilage racial » 7. Consultez le jugement R. v. Morris, 2021 ONCA 680 (en anglais) 8. R. c. Gladue, [1999] 1 R.C.S. 688 9. Consultez le jugement de la Cour d'appel de la Nouvelle-Écosse (en anglais) Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

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