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Déficit budgétaire : pour le président du Medef, une année blanche serait «un pis-aller»
Déficit budgétaire : pour le président du Medef, une année blanche serait «un pis-aller»

Le Figaro

time5 hours ago

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  • Le Figaro

Déficit budgétaire : pour le président du Medef, une année blanche serait «un pis-aller»

Patrick Martin a critiqué l'idée évoquée par le gouvernement d'une année blanche, qui ne «doit pas être un écran de fumée cachant une non-décision sur les dépenses». Même son de cloche du côté d'Éric Coquerel, François-Xavier Bellamy ou encore Sébastien Chenu. Le président du Medef Patrick Martin n'a pas mâché ses mots dans une interview diffusée samedi sur Boursorama. Il a estimé que «l'année blanche» pour les dépenses publiques à laquelle semble songer le gouvernement pour limiter le déficit serait «un pis-aller» dont il a relativisé la portée. Il a par ailleurs estimé que la croissance française était «à la ramasse». Une année blanche, c'est-à-dire le gel des dépenses publiques, ou d'une partie d'entre elles, à leur niveau de cette année, est «un pis-aller, parce qu'on ne pourra pas le reproduire éternellement» , a estimé Patrick Martin. Selon lui, «avec l'augmentation d'un certain nombre de dépenses comme les dépenses militaires, ça rapporterait de l'ordre de six milliards d'euros», alors que le gouvernement cherche 40 milliards d'euros d'économies en 2026. Et «ça ne doit pas être l'écran de fumée (cachant) une non-décision sur les dépenses structurelles de l'État, des collectivités locales et des régimes sociaux» a-t-il dit. Publicité Interrogé sur la hausse des droits de douane américains, il a considéré que «la partie» entre l'UE et les États-Unis, «n'est pas finie et ne se finira pas le 9 juillet», date-butoir des négociations annoncée par Donald Trump en avril. Il s'est dit «beaucoup plus inquiet des relations commerciales avec la Chine» dont les produits «se déversent sur l'Europe», notamment les produits chimiques et sidérurgiques. Patrick Martin a évalué à 0,4% ou 0,5% la croissance française cette année, alors que le gouvernement mise toujours sur 0,7%, estimant que le pays «décroche» par rapport à ses voisins. Le Medef fera la semaine prochaine des propositions de réduction des dépenses de santé et présentera un contre-budget à la rentrée, a-t-il annoncé. Il faut être «très affirmatif, très robuste dans ses prises de position», sinon «on se laissera mener à l'abattoir et ce n'est pas du tout mon projet», a-t-il assuré.,Il a souhaité enfin que les politiques se mettent d'accord sur au moins «une plateforme minimale» pour le budget, afin que les acteurs économiques se détendent et commencent à réinvestir. Même son de cloche du côté du président de la commission des Finances, Éric Coquerel (LFI), sur LCI ce dimanche. L'année blanche, consistant en un gel des dépenses publiques à leur niveau de cette année pour réduire le déficit budgétaire en 2026, serait une «très mauvaise solution», a-t-il affirmé. Citant une étude de l'Institut des politiques publiques, Eric Coquerel a souligné qu'une telle mesure rapporterait «un peu moins de six milliards», avec des «effets récessifs (...) surtout pour les plus défavorisés». «Pour la consommation, ça va être très mauvais (...) Je pense que c'est une très mauvaise solution», a dit le député de Seine-Saint-Denis, qui prône pour sa part un «gros nettoyage» dans les niches fiscales, et d'augmenter les impôts des plus riches et des grandes entreprises (taxe «Zucman» sur le patrimoine, «taxe Zucman» sur les multinationales, ISF climatique...). Le gouvernement veut faire un effort total de 40 milliards d'euros pour le budget 2026, réparti entre l'État, la Sécurité sociale et les collectivités locales, afin de respecter l'objectif de diminution du déficit public. Une «année blanche», qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l'impôt sur le revenu, engendrerait un gain budgétaire de 5,7 milliards d'euros, a estimé fin juin l'Institut des politiques publiques (IPP) à propos de cette piste d'économies régulièrement évoquée. Invité d'Europe 1, le vice-président délégué de LR, François-Xavier Bellamy a lui aussi estimé dimanche que ce serait «l'inverse de la bonne stratégie», invitant à «s'attaquer de très près à la dépense sociale dans notre pays, qui est devenu (...) un problème majeur», citant le RSA et les allocations chômage. Publicité Dans la même veine, le vice-président du RN, Sébastien Chenu, qui a fustigé dans le JDD «une logique de coups de rabot, d'ajustements à la marge», quand il faudrait «changer de logique» et «ouvrir enfin les vrais dossiers: agences d'État, immigration, contribution à l'UE».

Pas touche au sport pour nos enfants!
Pas touche au sport pour nos enfants!

24 Heures

timea day ago

  • Politics
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Pas touche au sport pour nos enfants!

Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion En diminuant les subventions au programme Jeunesse+Sport, la Confédération économise sur le dos des jeunes. Une solution qui manque d'ambition. Éditorial Publié aujourd'hui à 08h38 À Étoy, en 2024, un camp d'été de basket réservé aux filles. PATRICK MARTIN Les enfants, faites du sport et ne traînez pas sur vos smartphones, mais pas trop quand même… Cela risquerait de nous coûter cher. En revoyant à la baisse les subventions Jeunesse+Sport, précisément en raison du succès des activités que le programme subventionne, la Confédération adresse un message paradoxal à la jeune génération. À une époque où la prédominance des relations virtuelles donne parfois le tournis et où les conséquences du cyberharcèlement chez les adolescents font froid dans le dos, il apparaît crucial de conserver ces plages de contacts tangibles que représentent un cours de sport collectif, un camp scout ou une séance de gymnastique. Avant d'engendrer une génération frustrée, hargneuse et en surpoids, cette décision entrave surtout l'action de celles et ceux qui s'investissent souvent sans compter pour permettre aux enfants de créer des liens sociaux en dehors du cadre scolaire ou familial, de s'aérer l'esprit et de garder la forme. Mais aussi d'intégrer des valeurs essentielles telles que la persévérance, le respect, l'humilité ou l'esprit d'équipe… L'annonce de la Confédération serait-elle un flop cuisant? Si l'on se fie au cri du cœur poussé par une vague d'associations et de clubs sportifs du pays ces derniers jours, ainsi que la récolte ultrarapide de 148'000 signatures à la suite du lancement d'une pétition en ligne, on constate que le message de la population est clair: Pas touche au sport pour nos gamins! Plus sur le sport pour les jeunes Marine Dupasquier est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2020 et couvre essentiellement la région de Nyon. Sensible aux thématiques locales, elle a effectué ses premières piges au Journal de Morges. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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