Dernières actualités avec #Paul


Le Figaro
12-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Plus je vieillis, moins je supporte mes enfants : «J'ai envie de passer à une autre phase de ma vie»
Réservé aux abonnés TÉMOIGNAGES - S'ils aiment leur progéniture, ils ont pourtant hâte de la voir quitter le nid familial. Besoin de se retrouver à deux, d'entamer une nouvelle phase de vie, de regagner en légèreté... Ils témoignent. Matthieu s'énerve encore une fois dans sa cuisine. Comme tous les matins, son fils de 17 ans a laissé traîner sa tasse et l'assiette de son petit déjeuner, malgré des remarques quotidiennes de son père depuis plus de dix ans. Ce traditionnel oubli amuse sa mère, plus tolérante, mais Matthieu, lui, n'arrive plus à le supporter. Ce genre d'événements vient même nourrir une autre pensée chez le quinquagénaire. «J'ai hâte qu'il s'en aille, lance-t-il. J'ai envie de ne penser qu'à moi.» L'homme l'assume pleinement, après s'être beaucoup investi dans sa paternité quand son fils était plus jeune. «Je n'avais pas vraiment envie d'avoir des enfants et puis quand Paul est arrivé, j'ai aimé la petite enfance, l'apprentissage et la transmission. Mais aujourd'hui, j'ai la sensation d'avoir beaucoup donné et d'être fatigué par la paternité, j'ai envie que ce soit derrière moi, de pouvoir passer à une autre phase de ma vie, de ne plus avoir cette charge», résume ce père marié depuis trente ans. À lire aussi «Et si j'avais fait autrement ?» : les 5 clés pour ne plus être noyé par ses regrets Et pour…


Le Figaro
11-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Tour de France : épuisettes, filets et… casier, la nouvelle mode des cibles pour ramener un maximum de goodies
LE SCAN SPORT - À Saint-Malo vendredi matin, tous les moyens étaient bons pour se remplir les poches et les sacs à dos de souvenirs de la caravane. Une épuisette au pied des remparts de Saint-Malo. Quoi de plus normal à quelques mètres de la plage du Sillon, la plus grande de la cité corsaire. Sauf que Paul et Hugo ne sont pas venus pour pêcher de la crevette mais plutôt pour ramasser un maximum de goodies distribués par la caravane du Tour de France vendredi matin avant la septième étape. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Armés de leur filet au bout d'un long manche, le duo a fait un véritable raid au pays de Surcouf. Deux sacs à dos remplis à ras bord alors que le défilé de la caravane vient tout juste de débuter. Des cabas en toile, des bobs en triple, de la lessive, des t-shirts, une montagne de gadgets en en tous genres. « On est là depuis neuf heures. Ça a super bien marché même s'il nous manque encore quelques trucs à attraper. Avec l'épuisette, les caravaniers lancent directement et il n'y a plus qu'à récupérer les cadeaux. On est trop contents !», expliquent-ils plutôt fiers de leur trouvaille. Il faut se battre pour faire une bonne récolte Lucas, un père de famille Publicité Ils ne sont pas les seuls à avoir fait preuve d'ingéniosité dans le décor enchanteur de la côte d'Émeraude baignée par un soleil éclatant. Cette année, les cibles et les épuisettes fleurissent sur le bord des routes du Tour de France pour maximiser les chances d'obtenir des gadgets. Comme Lucas qui a ramené avec ses deux filles… un casier. Un objet de couleur locale. Problème, l'objet et lourd et très encombrant. «Pfffff, elles ont insisté pour que je le prenne. Ça m'amusait hier soir et les gens de la caravane aussi. Ils nous visent mais l'ouverture est trop petite, tout rebondit. C'est un peu l'enfer. Heureusement que les filles ramassent tout. C'est ma première fois sur le tour de France, il faut se battre pour faire une bonne récolte. Les gens se jettent sur n'importe quoi », s'amuse le père au moment ou un bob bleu rebondit sur son piège à crustacés. Une bonne prise. À lire aussi Tour de France: la folie goodies déferle le long des routes Un balai avec un filet de tennis de plage Des cagettes, des sacs-poubelle ou encore de deux manches à balai sur lesquels deux adolescents ont accroché un filet de tennis de plage avec un écriteau : « Vise le filet, vise le filet ». Ils sont des centaines à utiliser la même astuce cette année en tentant de se démarquer le plus possible. « On a copié l'idée en voyant une vidéo sur les réseaux sociaux à Lille», explique Loïc et son petit frère Ilian. « On a fait une razzia, ça marche super bien. On a même eu un gros bidon de lessive. Mais ils ne l'ont pas lancé celui-là, heureusement.»