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La Presse
12-08-2025
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Paul St-Pierre Plamondon voit d'un bon œil l'appui de Maxime Bernier
(Québec) Paul St-Pierre Plamondon trouve « assez intéressant » que le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, dise qu'il appuierait un éventuel référendum sur la souveraineté du Québec. Il a même salué la « cohérence » du politicien de droite et a rappelé que « ça va prendre tout le monde » pour faire l'indépendance. Thomas Laberge La Presse Canadienne « On va prendre tous les alliés, même ceux qui sont assez loin de mes convictions […] Ce n'est pas parce que je n'ai pas les mêmes idées que Maxime Bernier qu'on va commencer à se pointer du doigt, au contraire », a affirmé le chef péquiste en mêlée de presse lundi, après la victoire de son candidat Alex Boissonneault lors de la partielle dans Arthabaska. Dans un courriel envoyé aux membres du PPC dimanche soir, Maxime Bernier a indiqué qu'il compte appuyer le camp du OUI dans un éventuel référendum sur la souveraineté du Québec ou en Alberta pour « briser l'emprise du fédéralisme impérial et ouvrir la voie à une dernière tentative de rééquilibrer notre fédération ». « On lui donnera que c'est cohérent, a soutenu Paul St-Pierre Plamondon. Lui, il veut vraiment, dans une approche libertarienne qui n'est pas du tout la mienne, qu'il n'y ait plus de gouvernement, ou le moins possible. Et il dit : si je suis cohérent avec moi-même, bien je vais me débarrasser du palier où il y a le plus de gaspillage. C'est une cohérence qu'on ne voit pas chez certains autres conservateurs et qui a un mérite. » PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon « Pédagogie » de l'indépendance Lundi, Paul St-Pierre Plamondon a admis que les électeurs d'Arthabaska ne semblaient pas être les plus intéressés par la question de l'indépendance. « Je ne vous cacherai pas que cette partielle-là portait davantage sur le choix d'un député et la qualité de la représentation », a-t-il soutenu. Malgré tout, le chef péquiste maintient son engagement de tenir un troisième référendum sur la souveraineté du Québec dans un premier mandat. Fraîchement élu, le nouveau député péquiste Alex Boissonneault a affirmé l'importance de faire la « pédagogie » de l'indépendance. « Notre parti s'est toujours engagé à tenir une consultation d'ici 2030, ça ne change pas. La question c'est de savoir de quelle façon on va en parler et comment on va aborder ces questions-là », a-t-il dit lundi en soirée après sa victoire. « Briser le pays » Le parti de Maxime Bernier indique toutefois qu'il ne partage pas « l'objectif ultime des mouvements séparatistes au Québec et en Alberta de briser le pays », mais que « leurs revendications sont légitimes ». « Compte tenu de la tendance constante vers une plus grande centralisation, la seule façon d'apporter des changements significatifs sous le gouvernement actuel pourrait être de profiter de la crise constitutionnelle qui suivrait un vote majoritaire en faveur de la sécession dans un référendum provincial », peut-on lire sur le site internet du PPC. Maxime Bernier, qui a voté OUI lors du référendum de 1995, a claqué la porte du Parti conservateur du Canada après sa défaite à la chefferie face à Andrew Scheer. En 2018, il fonde le PPC, une formation politique sur la scène fédérale plus à droite que son ancien parti. Depuis, Maxime Bernier n'a jamais réussi à se faire réélire. Lors des dernières élections fédérales, son parti n'a obtenu que 0,7 % des voix. Le PPC propose d'imposer « un moratoire sur les nouveaux résidents permanents pendant autant d'années que nécessaire, jusqu'à ce que la crise du logement se soit résorbée, que l'impact économique négatif de l'immigration de masse ait été neutralisé, et que le processus de désintégration sociale et culturelle dû à l'immigration de masse ait été inversé ». Il veut aussi abroger la Loi sur le multiculturalisme et mettre « l'accent sur l'intégration des immigrants dans la société canadienne ». En matière d'environnement, Maxime Bernier veut retirer le Canada de l'Accord de Paris et abolir « les taxes, règlements, subventions et programmes adoptés par le gouvernement libéral pour lutter contre les soi-disant changements climatiques ». Il veut aussi créer un ministère dédié à la réduction de la taille de l'État « qui examinera systématiquement tous les programmes dans le but d'abolir les programmes idéologiquement orientés qui font la promotion du wokisme, les programmes dont l'objectif principal est d'acheter des votes, les programmes désuets et inefficaces qui ne servent plus à un but clair, etc. ».


La Presse
08-08-2025
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« Les jeunes nous parlent », répond Paul St-Pierre Plamondon
Paul St-Pierre Plamondon a pris la parole, vendredi en avant-midi, lors d'une conférence de presse bilan pour l'élection partielle d'Arthabaska. Vendredi matin, un sondage CROP obtenu par La Presse révélait que 56 % des personnes de 18 à 34 ans étaient en faveur de l'indépendance du Québec, des chiffres historiques. Paul St-Pierre Plamondon accueille la nouvelle à bras ouverts. « Les jeunes nous parlent. Et ils demandent juste de l'écoute. Les jeunes se préoccupent de l'avenir du français, de l'immigration, du gaspillage de milliards », a répondu le chef du Parti québécois aux résultats du sondage. Globalement, ce sont 44 % des répondants, tous âges confondus, qui sont soient « favorables » ou « très favorables » à l'idée d'un Québec indépendant. 41 % des répondants voteraient oui « si le référendum avait lieu aujourd'hui ». M. St-Pierre Plamondon affirme vouloir mettre de l'avant une mentalité de dialogue social. « Quand les jeunes nous parlent, ce n'est pas anodin. » Lors du débat télévisé de l'élection partielle la circonscription d'Arthabaska-L'Érable, le candidat Alex Boissonneault a glissé qu'il y avait « une discussion à avoir sur le référendum et sur la souveraineté ». Cette déclaration lui a valu des flèches de ses adversaires, qui y voyaient une incohérence avec le plan d'un référendum dans le cas d'un éventuel premier mandat du PQ. « Ce que M. Boissonneault a dit […], c'est qu'il y aura des discussions sur le moment de consulter les Québécois dans une fenêtre de quatre ans. Là, on parle de 2027 à 2030 », a voulu clarifier PSPP. Il ne s'agit pas de savoir « si » le référendum aura lieu, mais de « quand ». Pour Duhaime, la jeunesse conservatrice PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime En entrevue avec La Presse, vendredi à Victoriaville en marge du bilan de sa campagne, Éric Duhaime a émis de nombreuses réserves quant aux résultats du sondage. Ce que je retiens du sondage, c'est d'abord et avant tout que si le référendum avait lieu aujourd'hui, le camp du oui perdrait. C'est ça la réalité. Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec Pour le chef conservateur, il n'est pas « le temps de se diviser et d'affaiblir le Québec » avec la question de la souveraineté, lui qui dénonce l'« obsession référendaire » de PSPP. M. Duhaime voit plutôt dans les chiffres une autre tendance chez les jeunes : « c'est le fait qu'ils sont conservateurs. Si c'était juste les gens de 50 ans et moins qui votaient dans la circonscription, on serait 23 % en avance. Ça a été la même chose avec Pierre Poilievre au fédéral : s'ils avaient décidé, on aurait eu un gouvernement majoritaire conservateur à Ottawa », résume-t-il. Ghazal « agréablement surprise » PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, ARCHIVES LA PRESSE La porte-parole de Québec solidaire, Ruba Ghazal « Ça fait longtemps que je rêvais ardemment de voir les jeunes appuyer l'indépendance du Québec », s'est réjoui Ruba Ghazal, co-porte-parole de Québec solidaire, sur son compte Instagram vendredi. « Honnêtement, je suis agréablement surprise de voir une telle montée chez les 18-34 ans, alors qu'il était le plus bas il n'y a pas si longtemps », a-t-elle poursuivi. Pour la députée de Mercier, l'indépendance est « plus qu'un changement de passeport », mais aussi le fait de « porter un projet de société ambitieux, beaucoup plus grand que nous, pour transformer le Québec ». C'est justement pour convaincre les jeunes n'adhérant pas nécessairement au projet d'indépendant que QS a lancé la campagne Nouveau Québec, en janvier 2024, et qu'elle y travaille depuis. « Lors de la tournée que j'ai faite, entre autres, dans les cégeps et universités, il y avait un intérêt marqué quand je faisais le lien entre l'indépendance et l'environnement et le nationalisme inclusif. Sortir de l'état pétrolier canadien et inclure les gens qui choisissent le Québec dans le nouveau pays, voilà des raisons fortes de devenir indépendants », pense la solidaire.