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Evian Champ. : Derrière leur leader, les Françaises en quête de sommets
Evian Champ. : Derrière leur leader, les Françaises en quête de sommets

Le Figaro

time12-07-2025

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Evian Champ. : Derrière leur leader, les Françaises en quête de sommets

Dans le sillage de Céline Boutier, lauréate en 2023, Pauline Roussin-Bouchard, Perrine Delacour et la rookie Nastasia Nadaud vont tenter de briller en Haute-Savoie. Cette saison, trois joueuses françaises sont qualifiées par le ranking, ce n'était pas toujours le cas avant », se félicite Jacques Bungert le vice-président de The Amundi Evian Championship. Céline Boutier, Pauline Roussin-Bouchard et Perrine Delacour ont gagné leur place. Seule Nastasia Nadaud a bénéficié d'une invitation. À 31 ans, l'incontournable Boutier, actuelle 17e mondiale, se pré sente encore comme la chef de file des Bleues. À découvrir Le classement mondial des meilleurs joueurs de Golf Il y a deux ans, elle décrochait le graal en Haute-Savoie. Le 30 juillet 2023 res tera une date à marquer d'une pierre blanche pour le golf français. La native de Clamart devenait la première Française depuis Patricia Meunier-Lebouc en 2003 à remporter un Majeur et la première à s'imposer à domicile dans le grand rendez-vous estival du golf féminin. La Texane d'adoption triomphait avec six coups d'avance sur ses poursuivantes, la plus grande marge pour une lauréate depuis que le tournoi est devenu Majeur en 2013. Publicité Une année 2023 exceptionnelle Pas facile d'enchaîner et de confirmer après une année 2023 exceptionnelle couronnée par quatre victoires. La leader des Bleues n'a pas gagné en 2024 sur le LPGA, où elle s'est classée 26e de la Money List, et n'a pas non plus décroché une médaille aux Jeux de Paris au Golf National (elle était pourtant en tête après un tour, NDLR) La droitière formée au Paris Country Club, qui avait pris la 39e place l'an dernier en défendant son titre, n'a pas non plus encore soulevé un trophée en 2025, mais a signé quatre tops 10, dont une deuxième place au Mizuho Americas Open en mai, puis une 4e au Meijer Classic en juin. Dans les Majeurs, ça coince, en revanche, avec deux cuts ratés sur les trois premiers de la saison et une modeste 45e place à l'US Open… À Évian et à l'Open britannique (du 30 juillet au 3 août), la joueuse entraînée par Cameron McCormick (coach historique de Jordan Spieth) a une opportunité de rejouer les premiers rôles, elle qui a été à une portée de drive de la place de numéro 1 mondiale en début de saison dernière. Installée aux États-Unis depuis plus de dix ans, la leader du golf français revient toujours avec plaisir dans son pays natal et sur un parcours qu'elle a mis du temps à dompter. À lire aussi Golf: Céline Boutier, dame de fers Pauline Roussin-Bouchard s'élance de son côté pour son cinquième Evian Championship. Après avoir récupéré sa carte sur le LPGA Tour fin 2024, la jeune Varoise de 25 ans a connu un début de saison délicat, avant de monter en puissance ces dernières semaines (voir page 42). De quoi espérer faire mieux qu'une 38e place en 2021, son meilleur classement à ce jour pour l'ancienne numéro 1 mondiale amateur ? Également familière du Grand Chelem haut-savoyard, Perrine Delacour dispute de son côté son septième Amundi Evian Championship. Elle le doit à sa 15e place l'an passé sur le LET (Circuit européen). Classée 49e de la dernière édition, la Picarde était dans le coup pour la victoire en 2022 avant de craquer lors de l'ultime tour avec une lourde carte de 79 (+ 8). Après ne pas avoir gardé sa carte sur le circuit américain, la 124e mondiale s'est parfaitement relancée sur le LET ces derniers mois. Actuelle 8e du ranking du classement européen, elle confirme son retour en forme. Moins d'un an après son premier titre décroché en play-offs en Suède au Dormy Open, Delacour s'est imposée en Afrique du Sud en avril à l'Investec SA Women's Open. De quoi aborder l'Evian Championship avec une certaine confiance. Seule joueuse tricolore invitée, Nastasia Nadaud s'apprête à disputer à 20 ans son premier tournoi majeur. Seule joueuse tricolore invitée : Nastasia Nadaud. La joueuse de 20 ans s'apprête à disputer son premier tournoi majeur. Sa wild card n'est pas tombée par hasard, car les critères du tournoi sont stricts. L'actuelle 175e mondiale et 13e du classement européen, avait achevé l'année 2024 au 23e rang du LET. Alors qu'elle est encore amateur, elle a remporté son premier tournoi pro en Suède, en 2022, sur le LETAS (2e division européenne). L'année suivante, alors âgée de 18 ans, elle a dé cidé de passer pro sans effectuer un cursus universitaire aux États-Unis comme Céline Boutier ou Pauline Roussin-Bouchard. Et depuis deux ans, elle progresse. La joueuse du Golf Club Aix-les-Bains 1895 a pris la deuxième place en Belgique du Hulencourt Women's Open le 15 juin. Si la native de Chambéry avait obtenu de nombreux tops 10 l'an dernier, c'est la première fois qu'elle est montée sur un podium d'une épreuve de la première division européenne. Très régulière, la Savoyarde n'a manqué qu'un seul cut cette saison sur le LET en 14 départs. Place à la cour des très grandes.

Céline Boutier et Nastasia Nadaud passent le cut de l'Evian Championship, pas Pauline Roussin-Bouchard
Céline Boutier et Nastasia Nadaud passent le cut de l'Evian Championship, pas Pauline Roussin-Bouchard

L'Équipe

time11-07-2025

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Céline Boutier et Nastasia Nadaud passent le cut de l'Evian Championship, pas Pauline Roussin-Bouchard

La numéro 1 française Céline Boutier et sa jeune compatriote Nastasia Nadaud ont passé le cut de l'Amundi Evian Championship ce vendredi. La journée a en revanche été bien plus compliquée pour Pauline Roussin-Bouchard, qui ne jouera pas ce week-end. Le deuxième tour du Amundi Evian Championship n'est pas terminé mais on peut d'ores et déjà affirmer que Céline Boutier et Nastasia Nadaud resteront sur les bords du Léman pour jouer samedi et dimanche. Ce n'est pas vraiment une surprise pour la numéro 1 française, vainqueure du Majeur en 2023. Très solide jeudi, avec 3 birdies pour aucun bogey, la Francilienne, qui partageait sa partie avec Nelly Korda, a connu quelques frayeurs ce vendredi, avec notamment deux bogeys sur ses cinq premiers trous. Mais elle ne s'est pas énervée, elle n'a pas paniqué, restant comme à son habitude totalement impassible. Sur le 15, son premier par 5 de la journée, elle réussissait un magnifique eagle. Elle a failli récidiver sur le 18 mais a dû se contenter d'un birdie. Au final, elle a rendu un score de -1. Elle est -4 après deux tours et occupe actuellement la 11e place du classement, au côté de Nastasia Nadaud, la benjamine des Françaises engagées. C'est une performance exceptionnelle pour la native de Chambéry qui découvre cette semaine l'ambiance si particulière et le niveau très élevé d'un Majeur. Ce vendredi matin, elle a joué de manière admirable avec 5 birdies et 1 bogey. Et elle aurait même pu, avec un peu plus de réussite sur les greens, scorer bien plus bas. Sur le 10, le 13, le 14 et le 17, elle s'est en effet offert des positions de briller mais à chaque fois, sa balle a flirté avec le trou. « Tout ce qui vient, c'est du bonus » Nastasia Nadaud Toujours un peu souffrante et enrhumée, elle peinait, quelques minutes après avoir signé sa carte, à réaliser ce qu'elle venait de réaliser, malgré les félicitations de Franck Riboud, le grand patron du tournoi, qui est venu la saluer, alors qu'elle répondait aux médias. « J'étais vraiment bien dans la balle, j'ai raté peu de greens. Je pense qu'être malade, ça aide, plaisantait-elle. Je suis hyper détachée, tu dis que de toute façon, t'es malade, tu fais de ton mieux. Je suis arrivé ici sans aucune attente. Tout ce qui vient, c'est du bonus. Mais je ne réalise pas, j'étais tellement focus sur mon truc, je n'ai pas trop regardé le leaderboard. Et je ne réalisais pas, je voyais mon nom, mais je me disais que ce n'était pas moi. Peut-être que je réaliserai un peu plus tard. » Jeudi, elle avait peiné sur les pars 3 du retour avec un bogey sur le 2, un autre sur le 5 et un double sur le 8. Ce vendredi, elle a passé sans encombres ces obstacles. « Je pense qu'il y a eu deux moments clés dans la journée, analysait-elle, c'est d'avoir fait le par sur le 2. Ensuite, je sortais d'un bogey un peu bête au 7, eh bien sûr le 8, j'ai réussi à sauver un joli par, en sortant du bunker à gauche. C'est vrai que ça m'a remis bien dedans. » Pour ce week-end, elle a prévu de ne rien changer, de continuer à profiter, de sourire, d'échanger avec son caddie Guillaume Fanonnel, de se servir des bonnes ondes envoyées par ses coaches, les membres du golf d'Aix-les-Bains. « Je vais continuer à faire ce que j'ai fait, rien de spécifique... » On a désormais hâte de savoir avec quelle joueuse elle va partir samedi... Ce sera peut-être Céline Boutier. Pauline Roussin-Bouchard, en revanche, ne jouera pas ce week-end après avoir rendu ce vendredi une carte de 74 (+ 3 total). Sa journée a viré à partir du 14, avec un bogey sur ce par 3, et un double sur le 17 à la suite d'un coup de départ dans un arbre, une pénalité et d'un troisième joué sur la route. Elle n'a jamais réussi à se relancer ensuite sur le retour.

« C'est comme dans une relation amoureuse, le golf brise le coeur. Il faut savoir rebondir » : Pauline Roussin-Bouchard, le bonheur dans la simplicité
« C'est comme dans une relation amoureuse, le golf brise le coeur. Il faut savoir rebondir » : Pauline Roussin-Bouchard, le bonheur dans la simplicité

L'Équipe

time09-07-2025

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« C'est comme dans une relation amoureuse, le golf brise le coeur. Il faut savoir rebondir » : Pauline Roussin-Bouchard, le bonheur dans la simplicité

En très grande forme avant d'aborder le majeur d'Evian, la numéro 2 française Pauline Roussin-Bouchard ne veut plus se prendre la tête à cause du golf. Pauline Roussin-Bouchard ne veut plus se prendre la tête. Elle le dit. Elle le répète. Et elle le fait. Rien que pour cela, on a déjà envie de l'applaudir parce que s'il y a bien un sport où les remises en question, les doutes, les coups de mou, les envies de tout envoyer valdinguer dès que ça tangue pourrissent l'existence, c'est bien le golf... Cette nouvelle approche réussit bien à la jeune Française (25 ans) qui sera l'une des attractions du Amundi Evian Championship, le quatrième majeur de la saison, qui commence ce jeudi sur les magnifiques et somptueux bords du lac Léman. Elle vient d'enchaîner deux tops 10, notamment lors du PGA Championship, le précédent Majeur, qui s'est joué au Texas dans des conditions infernales et venteuses. Roussin-Bouchard dit qu'elle joue bien depuis le début du mois de mai mais que les résultats ne venaient pas. Elle ne s'est pas énervée. A-t-elle changé quelque chose pour que les bons scores tombent et récompensent les excellentes sensations sur le parcours ? On lui a posé la question la semaine dernière quelques heures avant de prendre l'avion pour retrouver l'Europe, la France et ses parents. « Je réfléchis, pour savoir si je révèle des choses, ou si je ne révèle pas... Je dirai que... Attendez, je réfléchis encore. J'ai mis de la simplicité, c'est-à-dire que le swing s'est calé, j'ai eu un peu d'aide sur place pour fixer ce swing ou pour que ce swing soit plus stable, raconte la golfeuse de 25 ans. Et après, c'est un peu, c'est moi... J'ai analysé les leçons, j'ai utilisé les semaines hors majeur pour peaufiner et être performante sur les grands rendez-vous, avec beaucoup de simplicité. » « Etre plus simple, c'est ne pas forcer, se dire que quand tu joues bien, et bien parfois, ça arrive, et ne pas forcément tenter à chaque fois de sur analyser. L'important, c'est de bien rester sur le process, de ne pas penser au résultat. » Pauline Roussin-Bouchard Elle évoque aussi des discussions sur le bord du parcours avec des gens dont elle taira les noms. Elle explique avoir beaucoup écouté les conférences de presse des garçons qui combattaient à Oakmont où s'est joué le dernier US Open. Lesquels ? « J'ai bien aimé les mots de Brooks Koepka, confie Roussin-Bouchard. On a un peu parfois l'impression qu'il faut s'arracher pour bien jouer, bah non... Être plus simple, c'est ne pas forcer, se dire que quand tu joues bien, et bien parfois, ça arrive, et ne pas forcément tenter à chaque fois de sur analyser. L'important, c'est de bien rester sur le process, de ne pas penser au résultat. » De ne pas regarder le leader board... Ce qu'elle a fait au Texas, lors du PGA. Elle raconte : « Lors du deuxième jour, à trois trous de la fin, je me suis posé la question... Est-ce que je regarde le classement et où est le cut ? Et je me suis dit que de toute façon, ça n'allait rien changer. Je n'ai pas regardé. » Elle a terminé sur deux birdies et un par pour s'offrir un cut et un week-end dément dans le vent texan. « Et plus c'est dur, ajoute-t-elle, plus tu dois faire simple, c'est ma phrase du moment, elle me va bien. » Elle éclate de rire et reprend : « Ça ne sert rien de se compliquer la vie sur un parcours qui va de toute façon être complexe. » Rester simple, combative aussi, pour ne pas laisser le golf prendre trop de place, pour rester le plus naturel possible. « J'essaye d'être moi. D'ailleurs, je suis moi, et j'emmerde le monde. Le golf prend tellement de place, c'est comme dans une relation amoureuse, le golf brise le coeur. Il faut savoir rebondir. » S'éloigner un peu. Elle se l'autorise, de plus en plus, même si ça peut parfois interloquer son entourage ou le milieu. Juste avant la semaine du PGA, elle est allée courir 3 heures pour 30 kilomètres de souffrance et de bonheur. Dimanche, elle a disputé un trail d'une dizaine de kilomètres, à Pont-du-Fossé (Hautes-Alpes), et terminé sur la deuxième marche du podium... À lire aussi Saddier-Couvra, le British Open les attend Owen Wilson : «Quand j'ai vu Messi arriver vers moi...» J. J. Spaun, un destin hollywoodien Le gros coup de fatigue de McIlroy

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