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Incendies aux portes de Marseille : au secours des chats blessés ou brûlés
Incendies aux portes de Marseille : au secours des chats blessés ou brûlés

Le Parisien

timea day ago

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Incendies aux portes de Marseille : au secours des chats blessés ou brûlés

Après l'incendie qui a ravagé la commune des Pennes-Mirabeau et le quartier marseillais de l'Estaque ( Bouches-du-Rhône ) le 8 juillet dernier, les amis des animaux se mobilisent pour tenter de porter secours aux survivants, notamment des chats, mais aussi des chiens ou des chèvres qui vivaient dans ces collines. Un groupe ouvert aux voisins sur une messagerie est notamment consacré depuis les premiers jours du sinistre aux annonces d'animaux disparus ou au contraire découverts afin que leurs propriétaires puissent avoir des nouvelles. Le cabinet vétérinaire de la commune voisine du Rove se mobilise également pour recueillir et soigner les animaux blessés, surtout des chats victimes de brûlures. Il a notamment récupéré plusieurs félins, dont la plupart ont pu être soignés. Tous appartenaient à un habitant de l'Estaque dont la maison a été entièrement brûlée et qui, souffrant du syndrome de Noé, possédait des dizaines de chats. Le personnel du cabinet vétérinaire est très inquiet pour les autres et demande l'autorisation d'aller sur place pour voir s'ils restaient d'autres animaux à sauver. « On a alerté la mairie et même porté plainte lundi contre le propriétaire de tous ces chats pour que le service de protection des animaux ( Sacpa qui a remplacé la fourrière ) puisse aller chercher les survivants », raconte Christianne Azoug, assistante du vétérinaire du Rove. « Dès le jour de l'incendie , les pompiers ont sauvé et évacué les animaux », précise Christine Juste, adjointe en charge de l'environnement et de l'animal dans la ville. « Les soins ont été pris en charge par la ville. Si les propriétaires qui ont dû être relogés ont des problèmes pour l'accueil gratuit de leurs animaux de compagnie on les accueille dans un refuge à Trets en pleine nature. »

« Nous étions trois familles ici, tout a brûlé » : au nord de Marseille, les cendres, l'effroi et la solidarité
« Nous étions trois familles ici, tout a brûlé » : au nord de Marseille, les cendres, l'effroi et la solidarité

Le Parisien

time09-07-2025

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« Nous étions trois familles ici, tout a brûlé » : au nord de Marseille, les cendres, l'effroi et la solidarité

Inutile d'insister. Le policier municipal et sa collègue, droits comme des « i » devant le capot de leur voiture sérigraphiée, sont intransigeants. « Les pompiers sont encore en action, il y a encore des départs de feu ici et là. On suit les consignes : personne n'entre et ceux qui sortent, parce qu'ils ont réussi à entrer ce matin, ne pourront pas rebrousser chemin. » En ce milieu d'après-midi, cette situation de blocage crée d'inhabituels embouteillages dans les rues étroites et escarpées du quartier de l'Estaque à Marseille ( Bouches-du-Rhône ), l'un des deux de la ville sinistrés par les flammes de l'incendie qui s'est déclenché mardi matin aux Pennes-Mirabeau. Les riverains doivent prendre leur mal en patience et s'agglutinent sur les trois carrefours et points d'accès habituels vers les hauteurs du quartier.

Des Romands racontent une journée «presque apocalyptique» à Marseille
Des Romands racontent une journée «presque apocalyptique» à Marseille

24 Heures

time09-07-2025

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Des Romands racontent une journée «presque apocalyptique» à Marseille

Trois témoins racontent l'atmosphère qui régnait au sud de Marseille alors qu'un incendie ravageait le nord de la ville. Publié aujourd'hui à 17h57 Mardi 8 juillet, l'incendie au nord-ouest de Marseille, attisé par le mistral, a surtout touché les quartiers nord et couvert le reste de la ville de fumée. AP Un étouffant nuage de fumée orange, poussé par un mistral dévastateur et avec lui, une odeur de brûlé insupportable. Voilà ce que décrit, au bout du fil, Simon Paccaud, artiste romand installé entre l'arc lémanique et Marseille . «Le temps était presque apocalyptique, avec cette fumée qui empêchait de respirer correctement. Au début, je ne savais pas ce qui se passait, mais j'ai tout de suite senti qu'un truc clochait. J'étais dans le sud de la ville et c'était déjà dérangeant, alors je n'ose pas imaginer ce qu'ont pu vivre les personnes proches des zones sinistrées.» En plein après-midi, le soleil est devenu orangé au centre-ville de Marseille. DR L'incendie parti mardi 8 juillet au nord-ouest de Marseille a surtout frappé les quartiers nord, notamment aux Pennes-Mirabeau et dans les XVᵉ et XVIᵉ arrondissements. Ces zones, proches des massifs secs et exposées au mistral, ont subi l'essentiel des dégâts, tandis qu'un vaste nuage de fumée a recouvert le reste de la ville. Un sentiment d'impuissance Viviane, de passage à Marseille, raconte l'ambiance suffocante: «Au centre-ville, on a senti qu'il se passait quelque chose de grave, sans pouvoir agir. Le vent violent dispersait des cendres, les pompiers défilaient et le ciel orangé créait une atmosphère étrange… mais le pire reste pour les habitants des zones directement touchées par les incendies.» Au sud de la ville, les camions de pompiers et ambulances se sont succédé. DR Angélique, elle, est installée depuis des années dans la Cité phocéenne et habite également au sud de la ville. «Je devais prendre un train, mais dans le bus, j'ai appris que les trains étaient annulés. Au Vieux-Port, le vent était très fort, il y avait de la fumée partout. Une amie m'a alors prévenue qu'un incendie était en cours. Je suis tout de suite rentrée chez moi.» «À Marseille, il fait de plus en plus chaud» Ce mercredi 9 juillet, le ciel a retrouvé sa clarté à Marseille, alors que l'incendie, désormais maîtrisé, a tout de même ravagé 750 hectares. S'il n'a heureusement pas fait de victime, le bilan matériel reste lourd: 70 maisons touchées, dont dix complètement détruites, et environ 400 habitants contraints d'évacuer. Mais l'inquiétude persiste, alimentée par le mistral qui pourrait rallumer des foyers encore chauds, et par une canicule qui rend les sols particulièrement inflammables. «On est habitué, dans le Sud, aux incendies… mais c'est vrai que cette année, ça vient tôt», observe Simon Paccaud. Angélique partage cette stupeur: «On est inquiets parce qu'il fait de plus en plus chaud et que les terrains sont propices au feu. Et puis hier, le vent soufflait avec une telle force… Après une journée pareille, forcément, l'inquiétude reste. Ça va nous prendre du temps pour s'en remettre.» En lire plus sur les incendies à Marseille Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Incendie à Marseille : le feu « fixé », l'origine accidentelle confirmée
Incendie à Marseille : le feu « fixé », l'origine accidentelle confirmée

Le Parisien

time09-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

Incendie à Marseille : le feu « fixé », l'origine accidentelle confirmée

« Le feu est fixé », a déclaré à 16 heures la préfecture des Bouches-du-Rhône, soulignant que cela signifiait qu'il « n'évolue plus » mais pas que « les interventions sont terminées ». Malgré la violence et la rapidité des flammes, aucune victime humaine n'était signalée mercredi matin. Une quarantaine de personnes ont été traitées par les secours, la plupart incommodées par les fumées, ainsi que 28 pompiers et 26 policiers, selon la préfecture. Côté bilan matériel, 70 maisons ont été « atteintes » et 10 totalement détruites. Quelque 400 personnes au total ont été évacuées face à cet incendie, dont les 71 résidents d'un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Parmi elles, 250 personnes ont rejoint les différents centres d'hébergement selon les derniers chiffres de la préfecture en fin de matinée. De son côté, Joëlle Marrot, 78 ans, habitante du quartier de La Pelouque, à l'Estaque , vient tout juste de revenir à sa maison et elle « découvre les dégâts » : « Il y a un côté qui a brûlé », mais « je vois la maison qui est là (à côté), elle est toute brûlée, il n'y a plus de toit, c'est horrible », se désole-t-elle. « Quand on a vu que le feu approchait, on a fait descendre ma belle-mère de 93 ans, chez mon frère, dans le bas de l'Estaque », raconte Dominique Russo, 59 ans, qui venait de finir de rénover la maison familiale. Jusqu'à 2h00, il a arrosé sa maison et son terrain en utilisant des seaux et en finissant avec l'eau du bassin des poissons rouges. Résultat : le feu a seulement brûlé un volet et une fenêtre. Mais, à l'intérieur, le salon et les placards sont noirs de suie, le climatiseur fondu et le sol est jonché de verre. « C'est un massacre (…), c'est allé super vite », déplore Thierry Heraud, premier riverain touché par l'incendie. L'origine accidentelle du sinistre a été confirmée mercredi après-midi par le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. Le feu a été causé par « un véhicule qui s'est enflammé en roulant » sur l'autoroute A55, a-t-il insisté, pour démentir des rumeurs. Si le ciel est redevenu bleu mercredi et l'odeur de brûlé s'est enfin dissipée dans le centre de Marseille, les autorités craignent toujours une reprise des bourrasques de mistral. Interrompu mardi après-midi, avec plus de 110 vols annulés, le trafic à l'aéroport d'Aix-Marseille Provence, le quatrième français en nombre de passagers, a repris. Les autoroutes autour de la deuxième ville de France ont rouvert, ainsi que la circulation des trains à grande vitesse. Ces feux virulents en tout début d'été inquiètent, alors que le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l'Ouest, selon l'institut européen Copernicus. « Il y a tout lieu de penser qu'on va vers un été à haut risque », a averti mardi soir le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, à Marseille.

L'incendie à Marseille a été « fixé » après avoir parcouru 750 hectares, son origine confirmée
L'incendie à Marseille a été « fixé » après avoir parcouru 750 hectares, son origine confirmée

Le HuffPost France

time09-07-2025

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L'incendie à Marseille a été « fixé » après avoir parcouru 750 hectares, son origine confirmée

INCENDIE - L'incendie qui a atteint les quartiers nord de Marseille mardi après-midi, après avoir parcouru 750 hectares depuis la commune limitrophe des Pennes-Mirabeau, est désormais « fixé », a annoncé ce mercredi 9 juillet après-midi la préfecture des Bouches-du-Rhône dans un message sur WhatsApp cité par l'AFP. Le procureur de la république d'Aix a également confirmé que l'origine du feu était accidentelle. « Attention, un feu fixé est un feu qui n'évolue plus. Cela ne veut pas dire que les interventions sont terminées », insiste cependant la préfecture, annonçant « un autre point à venir ». Le feu a touché 70 maisons, dont dix ont été totalement détruites, et a entraîné de très fortes perturbations dans les transports. Une quarantaine de personnes ont été traitées par les secours, la plupart pour des problèmes respiratoires, ainsi que 28 pompiers et 26 policiers, selon un bilan provisoire de la préfecture. Malgré la violence et la rapidité des flammes, aucune victime humaine n'était signalée mercredi matin, précise l'AFP. L'incendie parti d'une voiture qui a pris feu sur l'autoroute L'incendie a été « causé par un véhicule qui s'est enflammé en roulant » sur l'autoroute A55, a confirmé ce mercredi le parquet d'Aix-en-Provence. « Les constatations opérées sur place et à l'aide de tous les moyens vidéo disponibles montrent que l'incendie est bien d'origine accidentelle », a déclaré à l'AFP le procureur de la république d'Aix, Jean-Luc Blachon. L'automobiliste roulait « sur l'A55, sur la bretelle en direction de l'A7, quand il a vu de la fumée blanche qui émanait du capot. Il s'est immédiatement arrêté sur la bande d'arrêt d'urgence, est descendu et il a vu des flammes sous le capot. Il s'est mis en sécurité derrière la glissière, a appelé immédiatement les pompiers et a attendu les secours ». « La voiture a ensuite entièrement pris feu et, avec le vent, le feu s'est propagé à la végétation à proximité », a expliqué le procureur. « On peut donc dire que l'on connaît formellement l'origine de l'incendie, et que cet incendie n'a pas d'origine criminelle », a-t-il ajouté.

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