Dernières actualités avec #PhilippeCourt


Le Parisien
4 days ago
- Politics
- Le Parisien
Val-d'Oise : la famille d'un dealer expulsée de son logement social à Argenteuil
La préfecture du Val-d'Oise a fait procéder à l'expulsion d'une famille de la cité Joliot-Curie à Argenteuil, ce vendredi matin, à la demande du bailleur social AB Habitat. C'est la conséquence d'une perquisition judiciaire qui remonte au printemps 2024. Les forces de l'ordre avaient alors découvert 2,3 kg de cannabis appartenant à un fils majeur de la famille. Cet homme âgé de 27 ans a été condamné le 15 mars 2024 pour trafic de stupéfiants. Mais la procédure d'expulsion a été déclenchée au lendemain de la découverte de drogue. « Quand nous avons connaissance de faits de délinquance, nous les portons à la connaissance du bailleur afin qu'il engage une procédure d'expulsion », explique le préfet du Val-d'Oise, Philippe Court. Il s'agit de rapports administratifs, distincts de la procédure judiciaire, dans le cadre d'une convention de coopération entre la préfecture et la majeure partie des bailleurs sociaux du département signée en 2018. La procédure d'expulsion est arrivée à son terme il y a six mois. L'audience devant le tribunal de proximité de Sannois s'est tenue en décembre et la décision du juge a été rendue le 30 janvier dernier. « Les actes de délinquance graves qui perturbent la jouissance du logement pour le voisinage sont un motif de résiliation du bail », souligne Philippe Court. Dans le cas présent, les actes de délinquance n'ont pas été commis par le titulaire du bail, mais pas son fils. « Le titulaire du bail est responsable des gens de sa maison », précise-t-il. Les actes commis à proximité du logement sont également concernés. La préfecture du Val-d'Oise procède à une vingtaine d'expulsions par an sur fonds de délinquance, à la demande de bailleurs sociaux. Elles ont notamment été utilisées afin de lutter contre le trafic de stupéfiants de la cité des Brouillards , à Saint-Ouen-l'Aumône. Quatre logements liés à des « nourrices » qui stockaient du cannabis ou à des trafiquants ont été l'objet d'expulsion ces dernières années. La convention de partenariat entre la préfecture et les bailleurs sociaux a aussi été employée pour des faits de racket, d'insultes antisémites ou de violences. Le préfet du Val-d'Oise a commencé à l'utiliser pour lutter contre la délinquance à partir de l'été 2022. À l'époque, un jeune homme de 18 ans avait été interpellé pour avoir blessé deux enfants à Pontoise en faisant un rodéo . La famille a été expulsée moins d'un mois plus tard , sur la base d'une procédure d'expulsion pour impayé de loyer qui avait abouti en 2016. En ce qui concerne la famille expulsée de la cité Joliot-Curie, elle va devoir trouver un logement dans le parc privé. « On a 80 000 demandes de logement social dans le Val-d'Oise. Il est évident qu'on va privilégier les familles paisibles », confie Philippe Court.


Le Parisien
6 days ago
- Politics
- Le Parisien
Sarcelles : 119 mortiers d'artifices saisis dans un commerce
À l'approche des festivités du 14 juillets, les services de police ont multiplié les contrôles administratifs de commerces, afin de vérifier si la législation sur la vente d'articles pyrotechniques était respectée. Lors d'une opération menée mercredi dans 6 magasins de Sarcelles, ils ont ainsi saisi 119 mortiers d'artifices qui étaient en vente dans l'un d'eux, dans des conditions anormales. Le responsable du magasin Festi Sarcelles n'a pas pu présenter les registres obligatoires. Celui-ci doit être convoqué prochainement pour s'expliquer. Les policiers ont également saisi à plusieurs reprises des mortiers d'artifices lors de contrôles routiers effectués ces jours derniers notamment à Sarcelles, Enghien, Gonesse ou Argenteuil. Ils ont dans ce cadre opéré plusieurs interpellations. L'objectif de ces contrôles est de prévenir au maximum les risques de débordements et de troubles lors des festivités des 13 et 14 juillet prochains, ainsi que l'utilisation des mortiers d'artifices contre les forces de l'ordre. À cet effet, le préfet du Val-d'Oise, Philippe Court, a pris un arrêté interdisant la détention et l'utilisation de feux d'artifice sur la voie publique, depuis ce jeudi matin, jusqu'au matin du 15 juillet.


Le Parisien
6 days ago
- Politics
- Le Parisien
« Nous avons progressé au toucher » : comment les pompiers ont sauvé cinq résidents dans l'incendie d'un Ehpad
Le feu fait rage au 3e étage de l'Ehpad de Bouffémont. La fumée a tout envahi. Et dans ce couloir, huit résidents sont piégés dans leurs chambres. Les premiers pompiers arrivés sur les lieux ont dû affronter cet incendie , survenu le 1er février. Une intervention qui a permis de limiter le nombre de morts — malgré tout au nombre de trois — et qui a valu aux 14 combattants du feu mobilisés de recevoir fin juin une médaille des mains du préfet du Val-d'Oise, Philippe Court, pour acte de courage et dévouement, échelon bronze.


Le Parisien
08-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Vigny : pluie d'hommages après le décès du maire, Robert de Kervéguen
Il aura rempli sa mission jusqu'au bout, présidant un dernier conseil municipal à la fin du mois de juin. Maire de Vigny depuis 2014, Robert de Kervéguen est décédé ce dimanche à l'âge de 62 ans, des suites d'une longue maladie, a annoncé la ville sur son site Internet. Il s'agit du deuxième élu du Val-d'Oise à décéder durant ce mandat, quelques mois après la disparition de Jean-Noël Carpentier à Montigny-lès-Cormeilles, en novembre 2024. Depuis l'annonce du décès, les hommages affluent pour honorer la mémoire de l'élu, et de nombreuses personnalités font part de leur tristesse. Philippe Court, préfet du Val-d'Oise, explique ainsi que « Robert de Kervéguen a exercé ses fonctions avec engagement, discrétion et un profond attachement à l'intérêt général ». Beaucoup mettent en avant son implication pour le territoire. « Il était profondément engagé pour améliorer le cadre de vie des Vignois et préserver le patrimoine de sa commune, à laquelle il était profondément attaché », a notamment souligné Marie-Christine Cavecchi, présidente (LR) du département, tandis que son prédécesseur et sénateur Arnaud Bazin résume : « le Vexin perd l'un de ses défenseurs ». Autre caractéristique souvent saluée : sa personnalité. Ainsi, le sénateur (DVD) et ancien président de l'union des maires du Val-d'Oise, Daniel Fargeot, loue « son empathie, son humour ». Fils de l'ancien maire Yves de Kerveguen, à la tête de la ville de 1953 à 2007, Robert de Kerveguen avait été bercé très tôt dans le monde de la politique. Il avait rejoint Paris pour faire sa vie professionnelle et fonder une famille, avant de retrouver le Vexin à la mort de son père, qui fut également député et conseiller général. Le juriste était entré au conseil municipal, alors dirigé par Annick de Traversay, dont il était devenu le premier adjoint, et à qui il avait succédé en 2014. « Ce n'est pas parce que je m'appelle de Kerveguen que j'ai le droit d'être maire, expliquait-il alors dans nos colonnes . Je ne voulais pas d'un adoubement. J'ai ma propre personnalité. Nous avons beaucoup parlé avec les autres élus et tous ont voulu que je me présente. » Ce père de trois enfants, qui fut également président du conservatoire du Vexin et vice-président de la Communauté de Communes Vexin Centre, avait alors mis en œuvre plusieurs chantiers de modernisation du village. Durant son second mandat, il a notamment lancé les travaux de réhabilitation de la mairie et la restauration de l'église Saint-Médard . Ses obsèques sont prévues ce jeudi, à 14 heures.