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Six films qui donnent envie de faire du vélo... ou pas
Six films qui donnent envie de faire du vélo... ou pas

L'Équipe

time20 hours ago

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Six films qui donnent envie de faire du vélo... ou pas

Tour de France oblige, L'Équipe vous propose une sélection de six films qui donnent envie -ou pas- de faire du vélo. Sans Raoul Taburin ni Le Vélo de Ghislain Lambert car, on le sait, vous les avez déjà vus. Mathias Mlekuz, réalisateur et acteur du film A bicyclette, se lance dans un long road trip à vélo, de La Rochelle à la Turquie. Un parcours d'environ 3 000 km qui n'a pas été choisi au hasard : son fils Youri a fait ce voyage quelques années plus tôt, puis s'est suicidé. Pour lui rendre hommage, Mathias, qui joue son propre rôle, se lance dans l'aventure, accompagné de son chien sagement installé sur son porte-bagage, et de son fidèle ami Philippe Rebbot, qui est, lui, beaucoup moins sage. « J'ai eu l'idée de refaire le chemin pour continuer à faire vivre Youri », dit le père endeuillé. Évidemment, les deux amis sont moyennement préparés pour un tel périple : vélo de vacancier pour l'un, ainsi qu'une tenue chemise-cravate peu recommandée dans le peloton (« C'est mon combat pour l'esthétique. J'ai un problème avec le fluo, les justaucorps et les chaussures qui font clac-clac », dira Philippe Rebbot pendant la promo du film), le tout avec une hygiène de vie d'athlète : alcool-clopes-pâtisseries à la crème. La journée, le duo pédale (et se hurle dessus, aussi, parfois), le soir, ils refont le monde autour du feu. « C'est la première fois que je fais un truc vraiment par amitié, et en même temps, je ne sais pas à quoi ça sert », glisse Philippe. Un film qui tient sur les improvisations des deux acteurs, qui donnent des scènes bouleversantes, drôles aussi, sur le deuil et l'amitié. À bicyclette !, Mathias Mlekuz, 2025 (1 h 29). The Climb, l'ascension-confession du col de Vence Mike et Kyle sont amis depuis l'enfance. Le premier, visiblement plus adepte du cyclisme que son compère, embarque son pote dans une sortie vélo. Et quel meilleur moment qu'une ascension difficile (c'est le col de Vence, d'ailleurs), durant laquelle Kyle est en train de coincer, pour lui avouer qu'il a couché avec sa future femme ? « Si je t'attrape, je te tue », crie Kyle. « C'est pour ça que j'ai attendu la montée, lui répond son ami ni sympa ni courageux. Change de vitesse, garde la cadence. » « Va te faire foutre ! » Voilà la scène d'ouverture de The Climb, en un plan séquence drôle et triste à la fois. Ce film indépendant américain, sorti en 2019, raconte l'amitié entre Kyle, l'homme le plus gentil des États-Unis, et Mike, le pote toxique. La passion pour le vélo fera une nouvelle apparition à la fin du film, avec un café-réparation de vélo, qui donne furieusement envie d'aller faire réviser sa bécane. The Climb, Michael Angelo Covino, 2019 (1 h 34). La nuit du 12, le vélodrome comme antistress Que faisiez-vous la nuit du 12 octobre ? C'est la question que Yohan (Bastien Bouillon), inspecteur de la police judiciaire, et son collègue Marceau (Bouli Lanners) posent sans relâche, au fil de leurs interrogatoires, car ils veulent savoir ce qui est arrivé à Clara, jeune fille de 21 ans, brulée vive dans les environs de Grenoble. Mais cette enquête, qui hante les deux personnages, est en train de se transformer en cold case. Alors, pour se vider la tête et oublier ses angoisses quelques instants, Yohan se rend au vélodrome tous les soirs et pédale autant qu'il peut. Il s'agit du vélodrome d'Eybens, qui s'avère particulièrement graphique de nuit. On vous laisse découvrir si Yohan résout finalement son enquête, mais il finira en tout cas par sortir de son vélodrome pour aller se frotter à la montagne, en grimpant le col de la Croix de fer (2 067 m). Enfin, c'est ce que nous dit la voix-off. En réalité, il s'agit du col du Glandon, situé un peu plus bas. Mais « col du Glandon », ça « sonnait un peu nul », selon Dominik Moll. La Nuit du 12, Dominik Moll, 2022 (1 h 54). Annie Colère, la révolution à vélo Nous sommes en 1974, un an avant l'adoption de la loi Veil autorisant l'IVG. Annie (Laure Calamy) a deux enfants, travaille dans une usine de fabrication de matelas et tombe à nouveau enceinte. Mais cette fois, elle souhaite avorter et se tourne vers le MLAC, le Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception, qui pratique donc, avec des médecins et des infirmières, des avortements illégaux. « C'est illégal mais pas clandestin. L'idée, c'est de faire savoir que les femmes avortent », dit un des personnages du film. Au fil des mois et des drames, Annie passe de « oh non je n'y comprends rien à la politique, c'est pas pour moi ! » à un puissant engagement pour le droit à l'IVG. Elle doit jongler entre sa famille, son travail et ses idées, et roule aux quatre coins de la ville à bicyclette. Sa révolution se fait à vélo, avec parfois une amie en détresse sur le porte-bagages. C'est d'ailleurs une de ces scènes qui sera choisie pour être l'affiche du film. Annie Colère, Blandine Lenoir, 2022 (2h). Camille redouble, à vélo vers la crise d'ado Camille (Noémie Lvovsky) traverse une période difficile : Éric, son compagnon de toujours (Samir Guesmi), a décidé de la quitter et elle ne sait pas comment s'en remettre. Au cours d'une soirée de Nouvel An très alcoolisée, Camille se retrouve téléportée des années en arrière, quand elle était au lycée où elle a rencontré... Eric. Elle retombe dans sa crise d'ado, sort ses t-shirts des Clash et de Blondie du placard et s'accoude à la cuisine en formica de ses parents. Elle fonce à vélo vers son ancienne vie de lycéenne, baladeur sur les oreilles avec 99 Luftballons de Nena volume maximum, et retrouve un sentiment de liberté qu'elle n'a pas plus éprouvé depuis des années. Une scène qui donne envie de ressortir son vieux vélo Peugeot du garage. Camille redouble, Noémie Lvovsky, 2012 (1 h 55). L'histoire de Souleymane, le vélo à haut risque pour survivre Évidemment, ce film ne donne pas envie de faire du vélo. Il raconte le quotidien de Souleymane (Abou Sangaré), jeune Guinéen sans papier et livreur à vélo, en attente d'une réponse pour sa demande d'asile. Le film nous plonge 48 heures dans sa vie, pleine d'embûches et de dangers. Entre ses livraisons à des clients pas toujours sympathiques, Souleymane doit s'arranger avec celui qu'il doit payer pour pouvoir travailler, celui censé lui trouver un vélo, ou encore un genre de passeur, qui prétend l'aider à avoir le dossier parfait pour que sa demande d'asile soit acceptée. La caméra suit le vélo de Souleymane lancé à pleine vitesse et, bien aidé par un montage qui sera récompensé aux César 2025, on a peur à chaque coin de rue qu'il se fasse renverser. Mais lui préfère risquer l'accident pour une commande de pizza qui lui rapportera 5 euros. Un film démoralisant sur les conditions de vie des travailleurs sans papier, qu'on n'imagine pas toujours quand une publicité pour ces différentes applis de livraison passe à la télé. Avant le tournage, Abou Sangaré avait formulé plusieurs demandes de régularisation et s'était présenté au casting sans y croire, mais simplement pour trouver un travail, lui qui est mécanicien dans la vie de tous les jours. Il obtiendra finalement un titre de séjour en janvier 2025 et le César de la meilleure révélation un mois plus tard. L'histoire de Souleymane, Boris Lojkine, 2024 (1 h 33).

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