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Cambodge-Thaïlande: Au cinquième jour des combats, l'espoir d'un cessez-le-feu
Cambodge-Thaïlande: Au cinquième jour des combats, l'espoir d'un cessez-le-feu

24 Heures

time3 days ago

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Cambodge-Thaïlande: Au cinquième jour des combats, l'espoir d'un cessez-le-feu

Bangkok et Phnom Penh doivent se rencontrer pour la première fois ce lundi, cinq jours après le début des affrontements à leur frontière. Publié aujourd'hui à 06h22 Des soldats cambodgiens sur un camion équipé d'un lance-roquettes, à la frontière avec la Thaïlande. AFP Les dirigeants thaïlandais et cambodgien sont attendus lundi en Malaisie pour apaiser les tensions qui ont dégénéré durant cinq jours d'affrontements meurtriers à leur frontière . La Thaïlande et le Cambodge s'opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l'Indochine française, mais la région n'avait plus connu de tel épisode de violences depuis 2011. Les échanges de tirs, notamment d'artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 35 morts et provoqué le déplacement d'environ 200'000 personnes. Double langage Bangkok et Phnom Penh sont convenus de se rencontrer pour la première fois lundi après-midi près de Kuala Lumpur, sous l'œil des États-Unis et de la Chine, mais à quelques heures de la réunion, des combats continuaient de faire rage près de temples angkoriens contestés. Les deux capitales s'accusent mutuellement d'avoir ouvert les hostilités et de tenir un double langage, chaque camp ayant exprimé sa volonté de rétablir la paix, sans joindre les actes à leur parole jusque-là, malgré les appels de leurs principaux partenaires internationaux. «Nous ne pensons pas que le Cambodge agisse de bonne foi, compte tenu de leurs actions pour régler le problème. Ils doivent faire preuve d'une intention sincère», a déclaré le premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai, depuis un aéroport de Bangkok. Assaut nocturne «Nous avons besoin de discussions bilatérales pour négocier l'arrêt des combats. Cependant, un cessez-le-feu ne signifie pas que tout reviendra comme avant», a-t-il prévenu. Le Cambodge a affirmé lundi matin que le camp rival avait lancé un assaut près de temples contestés du nord-ouest. «À 03 h 10 du matin (22 h 10 suisses dimanche), les forces thaïlandaises ont continué d'attaquer en premier», a indiqué lundi la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata. «C'est le cinquième jour que la Thaïlande a envahi le territoire cambodgien avec des armes lourdes et le déploiement de beaucoup de soldats», a-t-elle déclaré. Des journalistes de l'AFP présents à Samraong, dans le nord-ouest du Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ont également entendu des bruits de tirs d'artillerie durant la nuit de dimanche à lundi. Dimanche soir, l'armée thaïlandaise a dit s'attendre à une «opération militaire majeure» de ses adversaires, en faisant état de combats à sept endroits différents. Paix «le plus tôt possible» Phumtham Wechayachai et le premier ministre cambodgien Hun Manet doivent se rencontrer à Putrajaya, la capitale administrative malaisienne, à 15 h 00 heure locale (09 h 00 suisses), selon Bangkok. Le chef du gouvernement malaisien Anwar Ibrahim joue le rôle de médiateur, son pays occupant la présidence tournante de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres. La réunion sera aussi «co-organisée par les États-Unis, avec la participation de la Chine», a précisé Hun Manet. Des représentants américains sont en Malaisie pour «soutenir les efforts de paix», a déclaré le secrétaire d'État américain Marco Rubio. «Nous voulons que ce conflit se termine le plus tôt possible.» Les affrontements ont officiellement fait 22 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138'000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80'000 Cambodgiens ont fait de même, d'après Phnom Penh. En lire plus sur le conflit Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les affrontements font 33 morts, appel au cessez-le-feu
Les affrontements font 33 morts, appel au cessez-le-feu

La Presse

time4 days ago

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Les affrontements font 33 morts, appel au cessez-le-feu

Des soldats cambodgiens se tiennent sur un camion muni d'un canon antiaérien dans la province d'Oddar Meanchey, le 26 juillet 2025. (Samraong) Les combats frontaliers entre le Cambodge et la Thaïlande ont fait 33 morts de part et d'autre de la frontière, selon les derniers bilans disponibles samedi, Phnom Penh appelant à un « cessez-le-feu immédiat ». Suy SE avec Montira RUNGJIRAJITTRANON à Bangkok Agence France-Presse Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements impliquant des avions de combat, des chars, des troupes au sol et l'artillerie. Un niveau de violence jamais vu depuis 2011, qui a conduit le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir d'urgence. Samedi, le ministère de la Défense à Phnom Penh a affirmé que 13 personnes avaient été tuées et 71 autres blessées du côté cambodgien. La Thaïlande dénombre quant à elle 20 morts sur son sol, parmi lesquels six soldats. Tirs d'artillerie Au total, le bilan dépasse celui de la précédente série d'affrontements frontaliers majeurs entre les deux pays, qui avaient fait 28 morts entre 2008 et 2011. Les heurts ont éclaté au niveau de temples vieux de plusieurs siècles, avant que les combats ne se propagent le long de la frontière, qui consiste notamment en une longue ligne de crête de collines recouvertes d'arbres, entourées de jungle et de cultures de caoutchouc, de riz et d'ail. Les deux camps ont signalé des combats vers 5 h (18 h, heure de l'Est, vendredi) sur la côte. Phnom Penh a accusé les forces thaïlandaises d'avoir tiré « cinq obus d'artillerie lourde » en plusieurs endroits dans la province de Pursat, frontalière de la Thaïlande. Des journalistes de l'AFP présents dans la ville cambodgienne de Samraong, près de la frontière, ont entendu des tirs d'artillerie samedi. Un villageois thaïlandais réfugié à l'intérieur d'un abri joint au téléphone dans la province de Sisaket, à quelque 10 km de la frontière, a lui aussi évoqué le grondement des canons. « Je veux juste que cela se termine le plus rapidement possible », a déclaré Sutian Phiewchan à l'AFP. Les affrontements ont contraint plus de 138 000 personnes à évacuer les régions thaïlandaises adossées à la frontière, tandis qu'au Cambodge, plus de 35 000 personnes ont dû fuir leur domicile. PHOTO SOVEIT YARN, REUTERS Des Cambodgiens déplacés reçoivent de l'eau au camp de réinstallation de Battkhao dans la province d'Oddar Meanchey, au Cambodge, le 26 juillet 2025, alors que les affrontements frontaliers entre la Thaïlande et le Cambodge entrent dans leur troisième jour. À l'issue de la réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU vendredi à New York, l'ambassadeur cambodgien aux Nations unies, Chhea Keo, a fait savoir que son pays souhaitait un cessez-le-feu. « Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à un règlement pacifique du conflit », a-t-il dit à la presse. Différend frontalier Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Maris Sangiamposa a appelé samedi le Cambodge à faire preuve d'une « véritable sincérité pour mettre fin au conflit ». « J'exhorte le Cambodge à cesser de violer la souveraineté thaïlandaise » et à se tourner vers le « dialogue bipartite », a dit le ministre à la presse. Vendredi, avant la réunion aux Nations unies, la Thaïlande avait dit laisser la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire. Ce dernier pays préside actuellement l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres. Les deux camps s'accusent d'avoir ouvert le feu en premier. La Thaïlande affirme que le Cambodge a ciblé des infrastructures civiles, dont un hôpital et une station-service, ce dont Phnom Penh s'est défendu. Le Cambodge accuse pour sa part les forces thaïlandaises d'utiliser des armes à sous-munitions. L'ancien premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra, une personnalité influente dans le royaume, s'est rendu samedi dans plusieurs abris pour y rencontrer des personnes évacuées. « L'armée a besoin d'achever ses opérations avant que tout dialogue ne puisse avoir lieu », a lancé M. Thaksin devant la presse. PHOTO TANG CHHIN SOTHY, AGENCE FRANCE-PRESSE Des personnes fuient leurs maisons près de la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande dans la province d'Oddar Meanchey, le 26 juillet 2025. Ces combats constituent une escalade majeure dans le conflit entre le Cambodge et la Thaïlande au sujet de leur frontière commune de 800 kilomètres. Les deux États contestent son tracé, défini à l'époque de l'Indochine française. Une décision de la Cour internationale de justice des Nations unies en 2013 a réglé le problème pendant plus d'une décennie mais la crise actuelle a éclaté en mai lorsqu'un soldat cambodgien a été tué au cours d'un échange nocturne de tirs dans la zone dite du « Triangle d'émeraude ». Les relations entre Bangkok et Phnom Penh se sont particulièrement détériorées le mois dernier lorsque l'ancien premier ministre cambodgien Hun Sen a diffusé l'enregistrement de propos tenus par la cheffe du gouvernement thaïlandais d'alors, Paetongtarn Shinawatra, au sujet du différend frontalier. Cette fuite a provoqué une crise politique en Thaïlande. Les propos de la responsable politique, par ailleurs fille de M. Thaksin, ont été interprétés comme un désaveu des généraux de Bangkok et ont conduit à sa suspension par la Cour constitutionnelle.

Le conflit entre la Thaïlande et le Cambodge a déjà fait plus de 30 morts
Le conflit entre la Thaïlande et le Cambodge a déjà fait plus de 30 morts

Le HuffPost France

time4 days ago

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Le conflit entre la Thaïlande et le Cambodge a déjà fait plus de 30 morts

ASIE - Les combats frontaliers entre le Cambodge et la Thaïlande ont fait au moins 33 morts de part et d'autre de la frontière, selon les derniers bilans disponibles et rapportés ce samedi 26 juillet par l'AFP. Phnom Penh appelle désormais son voisin à un « cessez-le-feu immédiat ». Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements impliquant des avions de combat, des tanks, des troupes au sol et des tirs d'artillerie - un niveau de violence jamais vu depuis 2011, qui a conduit le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir d'urgence. Ce samedi, le ministère cambodgien de la Défense a indiqué que 13 personnes avaient été tuées et 71 autres blessées du côté cambodgien. L'armée thaïlandaise a pour sa part indiqué que cinq soldats avaient été tués vendredi, ce qui porte le bilan à 20 morts côté thaïlandais (14 civils et six militaires). Au total, le bilan dépasse désormais celui de la précédente série d'affrontements frontaliers majeurs entre les deux pays, qui avaient fait 28 morts entre 2008 et 2011. Les deux camps ont signalé des heurts vers 5h (heure locale). Phnom Penh a accusé les forces thaïlandaises d'avoir tiré « cinq obus d'artillerie lourde » contre plusieurs lieux de la province de Pursat, frontalière de la Thaïlande. Des journalistes de l'AFP présents dans la ville cambodgienne de Samraong, près de la ligne de crête des collines recouvertes d'arbres qui marque la frontière, ont entendu des tirs d'artillerie ce samedi. Les deux camps s'accusent d'avoir ouvert le feu en premier Les affrontements ont contraint plus de 138 000 personnes à évacuer les régions thaïlandaises adossées à la frontière, tandis qu'au Cambodge, plus de 35 000 personnes ont dû fuir leurs domiciles. À l'issue de la réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU vendredi à New York, l'ambassadeur cambodgien aux Nations unies, Chhea Keo, a indiqué que son pays souhaitait un cessez-le-feu. « Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à une résolution pacifique du conflit », a-t-il déclaré à la presse. Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Maris Sangiamposa a déclaré samedi que le Cambodge devait faire preuve d'une « véritable sincérité pour mettre fin au conflit ». « J'exhorte le Cambodge à cesser de violer la souveraineté thaïlandaise » et à se tourner vers le « dialogue bipartite », a dit le ministre à la presse. Vendredi, avant la tenue de la réunion onusienne, la Thaïlande avait dit laisser la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire. La Malaisie préside actuellement l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean), dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres. Les deux camps s'accusent d'avoir ouvert le feu en premier. La Thaïlande affirme que le Cambodge a ciblé des infrastructures civiles, dont un hôpital et une station-service, ce dont Phnom Penh s'est défendu. Le Cambodge accuse pour sa part les forces thaïlandaises d'utiliser des armes à sous-munitions.

Tensions Thaïlande-Cambodge : les affrontements font 33 morts, Phnom Penh appelle au cessez-le-feu
Tensions Thaïlande-Cambodge : les affrontements font 33 morts, Phnom Penh appelle au cessez-le-feu

Le Parisien

time4 days ago

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  • Le Parisien

Tensions Thaïlande-Cambodge : les affrontements font 33 morts, Phnom Penh appelle au cessez-le-feu

Pour la troisième journée consécutive, les combats frontaliers entre le Cambodge et la Thaïlande se sont poursuivis , ce samedi, faisant 33 morts au total de part et d'autre de la frontière. Phnom Penh a appelé son voisin à un « cessez-le-feu immédiat ». Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements impliquant des avions de combat, des tanks, des troupes au sol et des tirs d'artillerie - un niveau de violence jamais vu depuis 2011 , qui a conduit le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir d'urgence. Samedi, le ministère cambodgien de la Défense a indiqué que 13 personnes avaient été tuées et 71 autres blessées du côté cambodgien. L'armée thaïlandaise a pour sa part indiqué que cinq soldats avaient été tués vendredi, ce qui porte le bilan à 20 morts côté thaïlandais (14 civils et six militaires). Au total, le bilan dépasse désormais celui de la précédente série d'affrontements frontaliers majeurs entre les deux pays, qui avaient fait 28 morts entre 2008 et 2011. Les deux camps ont signalé des heurts vers 5 heures (22 heures GMT vendredi). Phnom Penh a accusé les forces thaïlandaises d'avoir tiré « cinq obus d'artillerie lourde » contre plusieurs lieux de la province de Pursat, frontalière de la Thaïlande. Les affrontements ont contraint plus de 138 000 personnes à évacuer les régions thaïlandaises adossées à la frontière, tandis qu'au Cambodge, plus de 35 000 personnes ont dû fuir leurs domiciles. À l'issue de la réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU à New York, l'ambassadeur cambodgien aux Nations unies, Chhea Keo, a indiqué que son pays souhaitait un cessez-le-feu. « Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à une résolution pacifique du conflit », a-t-il déclaré à la presse. Vendredi, avant la tenue de la réunion onusienne, la Thaïlande avait dit laisser la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire. « Nous sommes prêts, si le Cambodge souhaite régler cette question par la voie diplomatique, de manière bilatérale, ou même par l'intermédiaire de la Malaisie, nous sommes prêts à le faire. Mais jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucune réponse », avait déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère thaïlandais des Affaires étrangères, Nikorndej Balankura. La Malaisie préside actuellement l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean), dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres. Un peu plus tôt, le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, avait prévenu que l'aggravation des affrontements pourrait conduire à « une guerre ». Les deux camps s'accusent d'avoir ouvert le feu en premier. La Thaïlande affirme que le Cambodge a ciblé des infrastructures civiles, dont un hôpital et une station-service, ce dont Phnom Penh s'est défendu. Le Cambodge accuse pour sa part les forces thaïlandaises d'utiliser des armes à sous-munitions. « Comment peuvent-ils (les Thaïlandais) nous accuser, nous un petit pays avec une armée trois fois plus petite, pas de force aérienne », d'attaquer « un grand voisin », a fait valoir l'ambassadeur du Cambodge aux Nations unies. D'après Chhea Keo, le Conseil de sécurité « a appelé les deux parties à faire preuve d'un maximum de retenue et de s'en remettre à une solution diplomatique. C'est ce à quoi nous appelons également ». Ces combats constituent une escalade majeure dans le conflit entre le Cambodge et la Thaïlande au sujet de leur frontière commune de 800 km. Les deux voisins contestent son tracé, défini à l'époque de l'Indochine française. Une décision de la Cour internationale de justice des Nations unies en 2013 a réglé le problème pendant plus d'une décennie, mais la crise actuelle a éclaté en mai lorsqu'un soldat cambodgien a été tué lors d'un échange nocturne de tirs dans la zone dite du « Triangle d'émeraude ».

Environ 2000 arrestations en lien avec les arnaques en ligne
Environ 2000 arrestations en lien avec les arnaques en ligne

La Presse

time18-07-2025

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Environ 2000 arrestations en lien avec les arnaques en ligne

Cette image publiée par l'Agence Kampuchea Presse vendredi montre des policiers et du matériel informatique saisi lors d'un raid contre un centre de cyberarnaques, dans la province de Kandal. Environ 2000 arrestations en lien avec les arnaques en ligne (Phnom Penh) Les autorités cambodgiennes ont arrêté 2000 personnes depuis que le premier ministre a ordonné lundi le renforcement de la lutte contre les centres de cyberarnaques, a indiqué vendredi un ministre à l'AFP. Agence France-Presse « Jusque-là, quelque 2000 suspects ont été arrêtés », a déclaré le ministre khmer de l'Information Neth Pheaktra, par ailleurs membre du comité spécialement constitué sur les escroqueries en ligne. « Le Cambodge va démanteler tous les réseaux d'arnaqueurs, qu'importe où ils se cachent », a-t-il insisté. La police a effectué des descentes dans des sites soupçonnés d'abriter ces activités illégales dans neuf provinces, dont la capitale Phnom Penh, a précisé le responsable. PHOTO AGENCE KAMPUCHEA PRESS, FOURNIE PAR ASSOCIATED PRESS Personnes arrêtées dans un immeuble de la province de Sihanoukville Parmi les personnes ciblées, se trouvent notamment des Chinois, des Vietnamiens, des Indonésiens et des Indiens. Au moins 226 Chinois ont été arrêtés, selon un rapport des forces de l'ordre. Certaines têtes pensantes de ces réseaux seront poursuivies au Cambodge, alors que beaucoup d'autres suspects seront bientôt expulsés du pays, a écrit la police. Le premier ministre Hun Manet a appelé les responsables politiques et les forces de l'ordre à « éradiquer toutes les activités de fraudes sur l'internet » dans leur juridiction, sous peine de les limoger. Les fermes à arnaques numériques ont pullulé en Asie du Sud-Est ces dernières années, générant des dizaines de milliards de dollars de revenus par an pour les réseaux criminels internationaux. Amnistie internationale a recensé plus de 50 centres au Cambodge, dans un rapport publié en juin. L'ONG a accusé le gouvernement khmer de fermer les yeux sur les atteintes aux droits de l'homme incluant l'esclavage, la traite des êtres humains, le travail des enfants et la torture.

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