Dernières actualités avec #Picardie


Le Parisien
a day ago
- Politics
- Le Parisien
Course-poursuite dans l'Oise : un homme grièvement blessé dans un accident après un double refus d'obtempérer
Pour la seconde fois en moins de 48 heures, un refus d'obtempérer a débouché sur une course-poursuite dans l'Oise. Cette fois-ci, les faits se sont déroulés ce lundi 14 juillet, aux alentours de 22 heures, à Froissy, un village du plateau picard. Alors qu'une patrouille de gendarmerie effectue un contrôle sur la D1001, un automobiliste d'une cinquantaine d'années, originaire du secteur, force le barrage en accélérant. Il réussit, dans un premier temps, à échapper aux gendarmes avant de croiser une seconde patrouille une dizaine de kilomètres plus loin. « Il venait de Breteuil et a visiblement fait demi-tour à Sainte-Eusoye pour reprendre la D1001 et repartir vers Breteuil, détaille Pierre Dugroprez, maire de Sainte-Eusoye, confirmant une information révélée par le Courrier Picard. Il n'avait pas répondu aux injonctions des gendarmes. » C'est dans une grande ligne droite que l'accident s'est produit. Pour une raison encore indéterminée, l'automobiliste, qui roulait à très vive allure, a perdu le contrôle de son véhicule. Celui-ci a fait plusieurs tonneaux avant de terminer sa course au milieu d'un champ appartenant au maire. Grièvement blessé, le conducteur a été transporté au centre hospitalier d'Amiens (Somme). « J'ai été prévenu de l'accident en début de matinée, précise Pierre Dugroprez. Avant d'enlever la voiture, la gendarmerie a bloqué la route pour effectuer diverses analyses et réaliser des photographies par drone. » Même s'il n'y avait pas eu d'accident depuis quelque temps, l'édile a rappelé que cette ligne droite était connue pour être « très accidentogène. » « Nous avons, en moyenne, au minimum un accident par sur ce secteur », souligne Pierre Dugroprez.


L'Équipe
5 days ago
- Sport
- L'Équipe
Ancien joueur des Gothiques, Kévin Bergin remplace Mario Richer en tant qu'entraîneur d'Amiens
Près d'un mois après l'annonce surprise du départ de Mario Richer vers l'Amérique du Nord, Amiens a dévoilé ce vendredi l'identité de son nouvel entraîneur : Kévin Bergin, attaquant des Gothiques entre 2010 et 2013. Il y a près d'un mois, l'entraîneur des Gothiques Mario Richer, qui était pourtant sous contrat jusqu'en 2027, avait annoncé son départ d'Amiens. « À la surprise du club, il a récemment informé la direction de sa décision de mettre un terme à ses fonctions, après avoir accepté une opportunité dans un prestigieux Championnat nord-américain », avait expliqué le club samarien dans un communiqué publié sur son site Internet. Depuis, le Québécois, dont la future destination n'a toujours été pas dévoilée (il devrait rejoindre l'AHL, l'antichambre de la NHL, en tant qu'adjoint, selon le Courrier Picard), est resté en Picardie afin de se remettre d'une opération à une hanche mais aussi d'aider le club avec lequel il a remporté 2 Coupes de France à trouver un nouveau coach. Sa première véritable expérience en tant que « head coach » Sa mission est désormais accomplie. Les Gothiques ont en effet annoncé ce vendredi l'identité de son successeur. Il s'agit de Kévin Bergin, qui avait passé trois saisons dans la Somme entre 2010 et 2013. Depuis la fin de sa carrière de joueur en 2017, le Montréalais de 43 ans est passé derrière le banc, se faisant les dents dans les Ligues mineures québécoises. « Fort d'une solide expérience acquise en tant que joueur professionnel, puis comme entraîneur depuis près de dix ans, notamment en QMJHL (la Ligue Junior Majeur québécoise), il revient avec une vision du hockey moderne, un profond sens du collectif et une rigueur saluée par tous ceux qui ont travaillé à ses côtés », écrivent les Gothiques dans le texte annonçant sa nomination. Entraîneur adjoint de l'Armada de Blainville-Boisbriand depuis 2020, l'ancien attaquant polyvalent, marié à une Amiénoise rencontrée lors de son premier passage en Picardie, va donc entamer sa première véritable expérience de « head coach » à un tel niveau.


Le Figaro
5 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
Expo, apéro, dodo : à Beauvais, la petite ville qui se métamorphose
GUIDE - Aux confins de la Picardie et des Hauts-de-France, la capitale de l'Oise écrit un nouveau chapitre de son histoire. Le quartier de la cathédrale est en pleine renaissance patrimoniale. C'est une nouvelle ère qui s'ouvre à Beauvais, la préfecture de l'Oise, à une heure et demie au nord de Paris. En plein centre-ville, le quartier épiscopal bénéficie d'un effet boost grâce à d'importants travaux de rénovation. Tous les yeux sont tournés vers la cathédrale Saint-Pierre. Ce chef-d'œuvre de l'art gothique, qui fête ses 800 ans cette année, fait l'objet d'un vaste chantier de restauration. Une programmation exceptionnelle accompagne cet octo-centenaire, notamment des « Nuits cathédrales », dont la prochaine se déroulera le 20 septembre autour de thématiques qui mettront en lumière l'histoire incroyable de ce monument : happenings culturels, spectacles, concerts, narrations artistiques… L'occasion de (re)découvrir la singularité de cet édifice, dont la hauteur des voûtes du chœur – 48,50 m, un record mondial pour ce type d'architecture – semble défier les lois de la gravité. L'effet est sublimé par les hautes fenêtres et les magnifiques vitraux qui font entrer une lumière multicolore et changeante. La cathédrale possède également un beau carillon du XIVe siècle, considéré comme l'un des plus anciens encore en fonctionnement, et une monumentale horloge astronomique du XIXe siècle, dotée de 52 cadrans. Et puis, contrastant avec la verticalité de la cathédrale située juste à côté, le bâtiment moderniste du Quadrilatère, dédié à l'art contemporain, a rouvert ses portes en avril après deux ans d'une ambitieuse réhabilitation. L'horloge astronomique. JB-Carillet À lire aussi Cathédrale de Beauvais: une restauration tant attendue Publicité Cet écrin pour la création, les arts et le patrimoine s'affirme désormais comme un lieu phare de la scène culturelle régionale. Le premier niveau accueille des expositions temporaires ainsi qu'une terrasse avec vue imprenable sur la cathédrale. Au sous-sol, on accède à la crypte archéologique, qui abrite d'exceptionnels vestiges gallo-romains (jusqu'alors non visibles du public), et on s'immerge dans les deux mille ans d'histoire de la ville grâce aux animations mises en place par le Centre d'interprétation et de l'architecture et du patrimoine (Ciap). Beauvais en majesté cet été ! Carte de Beauvais. Le Figaro Le Quadrilatère. 22, rue Saint-Pierre. Entrée gratuite. ; Visites 1. Mudo – Musée de l'Oise Situé juste à côté de la cathédrale, le Mudo a bénéficié d'une cure de jouvence qui lui a redonné tout son lustre. Aménagé dans l'ancien palais des évêques-comtes de Beauvais, un remarquable bâtiment d'architecture Renaissance et gothique, ce Musée des beaux-arts a rouvert ses portes le 22 mars dernier. La scénographie, renouvelée, offre une véritable immersion dans les courants artistiques des XIXe et XXe siècles à travers des peintures, des sculptures et des objets d'art. Parmi les œuvres maîtresses au premier étage, la gigantesque toile (45 m2 !) inachevée de Thomas Couture L'Enrôlement des volontaires de 1792, ainsi que trois Corot et un Sisley. Au deuxième étage, consacré au XXe siècle, deux magnifiques salles à manger complètes Art nouveau, reconstituées, font forte impression. La visite se termine dans les combles, où une spectaculaire charpente en chêne de 14 mètres de hauteur s'offre au regard. 1, rue du Musée. Entrée gratuite. Tél. : 03 44 10 40 50. Publicité 2. Manufacture nationale de la tapisserie L'art du tissage qui a valu à Beauvais la fondation en 1664 de la Manufacture royale de tapisserie par Colbert, ministre de Louis XIV, a perduré. Aujourd'hui, il est possible d'admirer les impressionnants métiers à tisser et le travail des liciers dans cette manufacture nationale, installée dans d'anciens abattoirs municipaux du XIXe siècle et rattachée au Mobilier national, à l'occasion de visites guidées d'une heure organisées par l'office du tourisme et lors des Journées du patrimoine. Une vingtaine de liciers y travaillent toujours. L'exécution d'une tapisserie est un travail de longue haleine pouvant durer cinq ans, voire plus. Une découverte fascinante d'un savoir-faire pluriséculaire. Manufacture nationale de la tapisserie. JB-Carillet 24, rue Henri-Brispot. Entrée : 5 €. Réservation obligatoire auprès de l'office du tourisme. Tél. : 03 44 15 30 30. Où dormir ? 3. Chez Hortense À 5 minutes du centre, cette maison de maître en brique a été entièrement rénovée dans un esprit contemporain. On oublie vite qu'elle est au bord d'une route passante (en journée). Passé la porte, on s'immerge dans un univers qui respire le calme et l'harmonie. Les trois chambres, à l'étage, sont baignées de lumière. Parquet, moulures, cheminée, utilisation judicieuse de notes de couleur, salles de bains de style néoindustriel avec douches à l'italienne et mobilier de qualité, la décoration s'appuie sur des valeurs sûres. Coup de cœur pour la chambre Marine, qui donne sur un grand jardin avec pelouse à l'arrière. Accueil souriant d'Olivia et Jean-Charles, un couple d'anciens Parisiens tombés sous le charme de la ville. Chez Hortense. JB-Carillet Publicité À partir de 104 € la chambre double. 26, rue d'Amiens. Tél. : 06 12 12 54 80. 4. Le Rhino Rayé Entièrement retapée, cette grande maison bourgeoise en brique de 1870 ne manque ni de caractère, ni de charme : beaux volumes, baies vitrées, parquet, salle de bains avec équipement dernier cri. Les petits plus : la localisation, dans une rue calme à quelques pas de la cathédrale, et un jardin clos sur l'arrière. Les trois chambres ont chacune une signature décorative personnalisée. Dans la première, nommée Arnaud, c'est la thématique du vélo qui domine ; la Jeanne se distingue par son ambiance scandinave ; quant à la Henri, lookée en noir et blanc et agrémentée d'une tubulure métallique au-dessus du lit, elle évoque un ancien atelier industriel. Tout pour plaire, jusqu'à l'accueil aux petits oignons de Dorothée. À partir de 100 € la chambre double. 6, rue Jules-Michelet. Tél. : 06 75 83 44 66. À lire aussi À Beauvais, le confinement du personnel dans un Ehpad a tourné au fiasco À table ! 5. Senso En plein cœur de Beauvais, le Senso compte parmi les valeurs sûres de la ville. Attablé dans la salle à la déco claire et épurée, aménagée dans un esprit « cave à manger », on se régale d'une cuisine de saison, à la présentation soignée, réalisée par le chef Allan Castellote. Les asperges et poireaux en vinaigrette sauce gribiche, les ravioles de Romans ainsi que le dessert tout chocolat sont un sans-faute. Plats 20-30 €, menus 26-65 €. Du mar. au sam. soir. 25, rue d'Agincourt. Tél. : 03 64 19 69 06. 6. La Gargouille Cette table gourmande bénéficie d'un emplacement idéal, juste en face de la cathédrale. L'intérieur, épuré, est rehaussé de murs habillés de bois blond, d'ardoise et de brique, et l'on voit la brigade s'activer dans la cuisine ouverte. Parmi les plats à découvrir, le carré de porc arrosé d'un jus aux épices, et le lieu jaune rôti aux herbes. En dessert, la déclinaison de chocolat au lait tient toutes ses promesses. Plats 32-45 €, menus 35-85 €. Du lun. au vend. soir. 75, rue Saint-Pierre. Tél. : 03 44 45 06 52. 7. Le Billot Végétariens, passez votre chemin. Un brin brasserie, un peu bistrot, presque bouillon, le Billot est un repaire de carnivores, réputé pour ses plats de viande de qualité cuisinés dans les règles de l'art : picanha de bœuf, filet mignon de porc au whisky, steak à cheval, jambon grillé, servis avec des accompagnements préparés maison. Aux beaux jours, on s'attable dans le jardin à l'arrière, un havre de paix à l'abri des regards. Plats 15-23 €, menus 20-25 €. Du lun. au vend. soir. 6, rue Philippe-de-Dreux. Tél. : 09 67 36 38 42. Expériences 8. La Brosserie française Fondée en 1845 à Beauvais, la Brosserie française a su faire évoluer un savoir-faire pointu. Classée Entreprise du patrimoine vivant, elle emploie aujourd'hui une trentaine de personnes (plus de 450 avant la robotisation) qui fabriquent une gamme variée de brosses à dents et de brosses à cheveux avec des matières premières (plastique recyclé, bois nobles) de haute qualité, labellisées Écocert. L'usine est ouverte à la visite. Une occasion unique de se familiariser avec de drôles de machines, dont la presse à empoiler (opération qui consiste à insérer des filaments dans les trous de la brosse). Au terme de la visite, la boutique nous retient : on craque pour les brosses à cheveux de la gamme Tracia, en olivier ou en bois de rose (une centaine d'euros tout de même) et les brosses à dents Édith, avec manche en coquille Saint-Jacques. 66, rue du Pont-d'Arcole. Visites organisées par l'office du tourisme, 8 €. Tél. : 03 44 15 30 30. ; 9. L'avenue verte London-Paris à vélo Cette véloroute internationale qui relie Paris à la capitale anglaise traverse le département de l'Oise, et notamment Beauvais. On peut louer un vélo pour s'engager sur cet itinéraire balisé et sécurisé jusqu'au village de Saint-Paul, à environ 7 km vers l'ouest. Après avoir quitté les faubourgs de la ville, on traverse un paysage bocager et bucolique qui annonce la Normandie toute proche. Aucune difficulté, le parcours est plat et roulant, en partie ombragé. On pédale jusqu'au jardin du peintre André van Beek, une pépite qui évoque un Giverny en miniature, débordant de couleurs au mois de juin (roses, nénuphars, glycines). Une halte bienvenue avant de rebrousser chemin jusqu'à Beauvais. L'avenue verte London-Paris à vélo. JB-Carillet Location de vélos auprès de BeauVélo, 78, av. de la République (à côté de la gare), 3 € la demi-journée. ; ; À lire aussi À Beauvais, un hôpital en première ligne face à l'épidémie de Covid-19 Excursions Méru, au Musée de la nacre et de la tabletterie Voici l'un des musées les plus insolites de la région. Installé dans une ancienne usine en brique rouge, à Méru, il met à l'honneur un savoir-faire local étonnant, qui a employé des centaines d'ouvriers jusque dans les années 1950 : la tabletterie, autrement dit la fabrication de petits objets du quotidien (dés, boutons, éventails, boules de billard, abaisse-langue…) à partir de matières premières naturelles telles que l'ivoire, l'écaille, l'os, etc. Au bourg de Méru, c'est la nacre, issue de coquillages importés, qui fut utilisée pour fabriquer des boutons, à partir du XIXe siècle. On découvre les ateliers, et les machines, dans leur jus pour certaines, et les différentes étapes de production : découpage, meulage, gravage, perçage… 51, rue Roger-Salengro, Méru (60). Tél. : 03 44 22 61 74. Entrée : 7 €. Gerberoy, le village jardin Impossible de ne pas tomber sous le charme de Gerberoy, à 23 km de Beauvais. Perché sur une butte, ce « Plus beau village de France » donne une impression de voyage dans le temps. Les ruelles pavées et pentues, les belles maisons à colombages, la tour-porte, les ateliers et galeries d'artistes et la profusion de fleurs créent une atmosphère apaisante. Splendides : les jardins Henri-Le- Sidaner, conçus par le peintre postimpressionniste du même nom, et le jardin des Ifs, bel exemple d'art topiaire, avec ses monumentaux ifs taillés (dont l'un en forme d'igloo), tous deux labellisés Jardins remarquables. À noter que le jardin des Ifs abrite également un excellent restaurant-salon de thé.