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7 days ago
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Gabriel Vilardi accepte un contrat de six ans et 45 millions de dollars
Gabriel Vilardi accepte un contrat de six ans et 45 millions de dollars (Winnipeg) L'attaquant Gabriel Vilardi a accepté une entente de 45 millions de dollars pour six ans afin de demeurer avec les Jets de Winnipeg, vendredi. Associated Press La saison dernière, Vilardi a établi des sommets en carrière avec 27 buts et 61 points, prenant part à 71 matchs. Le joueur de 25 ans de Kingston a ajouté un but et trois passes en neuf matchs lors des séries. Vilardi a raté les 11 derniers matchs de la saison régulière et les quatre premiers des séries, blessé dans le haut du corps. Les Jets ont acquis Vilardi en juin 2023, dans une transaction qui a envoyé Pierre-Luc Dubois aux Kings de Los Angeles. En 270 matchs de saison régulière (en six saisons avec Los Angeles et Winnipeg), Vilardi a inscrit 90 buts et 175 points.


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05-07-2025
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Troisièmes matchs, échanges en séries et… statistiques peu reluisantes
Une scène du troisième match de la série entre le Canadien et les Capitals de Washington, en avril dernier Chaque semaine, les journalistes de l'équipe des Sports répondent à vos questions. La Presse Envoyez-nous vos questions Gagner le troisième match J'ai déjà entendu dire que dans la LNH, celui qui remporte le troisième match d'une série la gagne souvent. Existe-t-il des statistiques probantes sur le sujet ? Cédric Gaudet Réponse de Guillaume Lefrançois : Nos amis de Hockey Reference, grâce à l'outil Stathead, ont la réponse à votre question. Nous avons amorcé nos recherches à la saison 1979-1980, soit celle où le format actuel de séries à 16 équipes a été instauré. Elles nous indiquent que cette supposée importance du troisième match ne tient pas la route statistiquement. Sur les 682 séries, le gagnant du troisième match a fini par remporter la série à 443 reprises, soit dans 65 % des cas. Une bonne proportion, certes, mais la corrélation est plus forte pour les matchs 1 et 2. Ce sont en effet 67,7 % des gagnants du premier match qui finiront par remporter la série. Le taux grimpe à 70,2 % pour les gagnants du deuxième match. Des échanges en séries PHOTO NICK WASS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Pierre-Luc Dubois Les clubs éliminés peuvent-ils procéder à des échanges pendant les séries ? François St-Louis Réponse de Guillaume Lefrançois : Il est en effet permis de le faire, et la pratique a gagné en popularité ces dernières années, surtout avec des calendriers comme celui de l'an passé, quand l'interminable finale s'est jouée sur 17 jours. C'est d'ailleurs entre les cinquième et sixième matchs de la finale 2024 que les Kings ont échangé Pierre-Luc Dubois aux Capitals. Le même jour, le gardien Jacob Markström passait des Flames aux Devils et un mois plus tôt, le Lightning rapatriait Ryan McDonagh. En 2023, c'est aussi en pleine finale que les Blue Jackets ont acquis les défenseurs Ivan Provorov et Damon Severson. Plus près de nous, c'est au lendemain du premier match de la finale de 2022 que le Canadien a fait la mémorable acquisition du mémorable Evgenii Dadonov, contre le mémorable contrat de Shea Weber. Le prix du meilleur défenseur défensif PHOTO NICK WASS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Jaccob Slavin J'aimerais savoir si des pourparlers ont lieu pour éventuellement ajouter un trophée pour le meilleur défenseur défensif. Benoit Coupal Réponse de Guillaume Lefrançois : Le sujet est souvent évoqué entre collègues lorsque vient le temps de remettre nos bulletins de vote pour les honneurs individuels. Ces dernières années, le cas de Jaccob Slavin, des Hurricanes, a ressuscité le débat. En attendant, il faut essentiellement se contenter de lui donner des votes pour le Lady-Byng, puisqu'il écope de très peu de pénalités malgré un temps d'utilisation élevé. De mémoire d'homme, le sujet n'a pas été mentionné par Gary Bettman ces dernières années. Par contre, il y a deux ans, Wayne Gretzky en avait parlé pendant la diffusion d'un match au réseau TNT, là où il était analyste. Sa proposition : créer le trophée Bobby-Orr pour le défenseur qui amasse le plus de points, ce qui permettrait donc de remettre le trophée Norris au meilleur défenseur dans l'ensemble. Un tel scénario éviterait des situations comme celle d'il y a deux ans, quand Erik Karlsson a remporté le Norris malgré un différentiel de -26. Le plus de défaites chez le Canadien PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE Carey Price J'aimerais savoir quel gardien du Canadien a subi le plus de défaites, et quel est le record de défaites pour un gardien avec une même équipe. Luc Bélanger Réponse de Guillaume Lefrançois : Les records de défaites, comme ceux de victoires, sont aussi des records de volume, forcément. Carey Price détient donc le record de 261 défaites en temps réglementaire, et de 340 défaites en calculant celles en bris d'égalité. Patrick Roy occupe le deuxième rang, loin derrière Price, avec 175 défaites. Précisions que Roy compte aussi 66 matchs nuls à sa fiche ; avec les règles d'aujourd'hui, une partie de ces matchs nuls auraient été convertis en défaites en tirs de barrage. Par contre, les défaites qu'il a subies en prolongation ne sont pas comptabilisées séparément, puisqu'à l'époque, elles ne donnaient pas un point de consolation. Dans la LNH, Martin Brodeur détient le record pour le nombre de défaites (397), mais en ajoutant celles subies au bris d'égalité, le record appartient à Roberto Luongo (483, contre 446 pour Brodeur). Encore ici, Brodeur a évité nombre de défaites dans ses 105 matchs nuls. Les statistiques les moins reluisantes PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE Brad Marsh (à droite) Question un peu étrange : quel joueur a connu la plus longue carrière malgré des statistiques peu reluisantes ? Brad Marsh ? Guillaume Deschênes Réponse de Guillaume Lefrançois : Question intéressante, car chacun définira « statistiques peu reluisantes » à sa façon. Si on considère le plateau des 1000 matchs comme une longue carrière, Craig Berube porte le bonnet d'âne avec 159 points, le plus faible total parmi les 404 patineurs qui ont disputé au moins 1000 matchs. Avec 198 points, Marsh vient au 397e rang de cette liste, liste qui fait toutefois mal paraître les défenseurs résolument défensifs. On retrouve d'ailleurs des noms comme Brooks Orpik, Ken Daneyko et Hal Gill, qui ont tous connu de très belles carrières, parmi ces joueurs peu productifs. Si on regarde plutôt le différentiel, Don Lever fait figure de pire membre du club des 1000 matchs, avec un différentiel de -248, derrière Dave Babych (-216). Le pauvre Lever a toutefois souffert en jouant pour les Canucks des années 1970, puis les Devils de l'époque « Mickey Mouse », soit avant l'arrivée de Lou Lamoriello.