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Olivier Babeau : « L'insoutenable légèreté de Pierre Moscovici »
Olivier Babeau : « L'insoutenable légèreté de Pierre Moscovici »

Le Figaro

timea day ago

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Olivier Babeau : « L'insoutenable légèreté de Pierre Moscovici »

Réservé aux abonnés TRIBUNE - Lorsque le premier président de la Cour des comptes affirme que la France est très loin de la situation grecque et qu'une mise sous tutelle n'est pas à l'ordre du jour, il alimente précisément le risque qu'il se plaît à croire lointain, analyse l'essayiste. *Président fondateur de l'Institut Sapiens, Olivier Babeau est professeur à l'université de Bordeaux. Dernier livre paru : « L'Ère de la flemme » (Buchet-Chastel, 2025). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié La Cour des comptes est l'une de ces institutions dont la France peut être légitimement fière. Créée sous l'Empire, héritière de la Chambre des comptes du XIVe siècle, elle apporte d'ordinaire un regard aussi rigoureux qu'impartial sur la marche de l'État. Ses synthèses sont utiles au dirigeant comme au citoyen soucieux de comprendre. Ses avertissements sont hélas rarement suivis d'effets, mais ils balisent le débat démocratique. Pourtant, alors que la France s'engage dans l'examen périlleux du budget 2026, la Cour déçoit. Et c'est grave. Certes, on ne peut qu'approuver quand son premier président Pierre Moscovici s'inquiète du risque « d'étranglement de l'action publique par l'excès de la charge de la dette » pouvant aboutir « à un accident financier ». Cela fait longtemps que la Cour tire la sonnette d'alarme…

Cour des comptes : pour Pierre Moscovici, les engagements de Najat Vallaud-Belkacem ne sont «pas incompatibles» avec son poste
Cour des comptes : pour Pierre Moscovici, les engagements de Najat Vallaud-Belkacem ne sont «pas incompatibles» avec son poste

Le Figaro

time4 days ago

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Cour des comptes : pour Pierre Moscovici, les engagements de Najat Vallaud-Belkacem ne sont «pas incompatibles» avec son poste

Le président de l'institution a de nouveau défendu la nomination polémique de l'ancienne ministre socialiste annoncée cette semaine, dénonçant «un esprit complotiste». «La Cour des comptes n'a jamais interdit à quiconque de faire de la politique». Pierre Moscovici a de nouveau défendu la nomination polémique de Najat Vallaud-Belkacem en tant que conseiller maître au sein de l'institution. Dans une interview donné au Parisien, si le président de la Cour des comptes a rappelé la nécessité d'un devoir de réserve, il a cependant assuré que les engagements de l'ex-ministre socialiste de l'Éducation nationale, en tant que présidente bénévole de France Terre d'Asile et en tant qu'élue, conseillère régionale, n'étaient «pas incompatibles» avec sa nomination. Publicité «Mais ils ne doivent pas lui prendre trop de temps», a-t-il aussi dit, ajoutant que Najat Vallaud-Belkacem «devra garder de la mesure dans son expression, conformément à nos règles déontologiques». Jeudi, au lendemain de l'annonce, Pierre Moscovici avait jugé «parfaitement objective, parfaitement collective» la procédure d'arrivée de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes, se disant «choqué» par les attaques dont a fait l'objet l'ancienne ministre, notamment au sein de Rassemblement national (RN). «Elle est arrivée par une procédure de recrutement professionnel parfaitement objective, parfaitement collective et sans que je sois intervenu en quoi que ce soit», affirmait Pierre Moscovici, interrogé sur France Info. «Esprit complotiste» Quelques jours avant l'officialisation, le Canard enchaîné a affirmé dans un article que le premier ministre François Bayrou envisageait d'appuyer un prétendu souhait de Pierre Moscovici de nommer Najat Vallaud-Belkacem, en échange de l'assurance que le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale et mari de l'ancienne ministre, Boris Vallaud, abandonne l'idée d'une censure du gouvernement du Budget à l'automne. À lire aussi La Cour des comptes, cimetière des éléphants socialistes où Pierre Moscovici fait régner la loi de la jungle «Quelle blague !», avait réagi Najat Vallaud-Belkacem dans un message posté sur X, précisant qu'elle avait utilisé la voie d'un concours. Le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy a menacé mercredi d'attaquer cette nomination au Conseil d'État, critiquant «la République des copines et des coquins». «Najat Vallaud Belkacem, qui était déjà candidate l'année dernière, a quant à elle suivi une procédure de recrutement très exigeante et sélective, et elle l'a réussie», a encore défendu Pierre Moscovici dans les colonnes du Parisien, précisant que 150 candidats s'étaient présentés pour les 5 postes à pourvoir. «J'aimerais que, dans ce pays où soufflent parfois un esprit complotiste, des soupçons permanents, de la jalousie, du ressentiment, on soit capable de revenir à quelques principes républicains assez simples. Dans la fonction publique, il y a le principe du concours, l'indépendance des jurys et l'éthique de ses membres. Tout cela doit être respecté», a-t-il ajouté.

Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes : la réponse de Pierre Moscovici à la polémique sur sa nomination
Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes : la réponse de Pierre Moscovici à la polémique sur sa nomination

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time4 days ago

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Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes : la réponse de Pierre Moscovici à la polémique sur sa nomination

POLITIQUE - L'ancienne ministre de François Hollande peut souffler. Tout juste nommée à la Cour des comptes, Najat Vallaud-Belkacem a fait savoir qu'elle entendait conserver ses autres fonctions, à savoir son rôle de présidente – « à titre bénévole » – de l'association France Terre d'Asile et son mandat de conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes. Dans un entretien accordé au Parisien-Aujourd'hui en France dont des extraits ont été publiés ce samedi 19 juillet, le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici valide le choix de son ancienne collègue au sein du gouvernement Ayrault. Il n'y a « aucune incompatibilité » entre les fonctions de magistrate à la Cour des comptes et d'élue régionale, a-t-il précisé au journal, estimant que « Najat Vallaud-Belkacem rentre dans le corps, conformément à la procédure prévue par l'alinéa 5 de l'article L.122-3 du code des juridictions financière », ne rendant pas « ses engagements en soi incompatibles avec sa nomination ». Selon lui, « la Cour des comptes n'a jamais interdit à quiconque de faire de la politique : elle impose un devoir de réserve ». D'autant plus que la Cour des comptes compte dans ses rangs plusieurs anciens ministres et élus locaux. Seule nuance apportée par Pierre Moscovici après la nomination de l' ancienne ministre de l'Éducation nationale en poste entre 2014 et 2017 : « Les engagements de Najat Vallaud-Belkacem ne sont pas en soi incompatibles avec sa nomination à la Cour des comptes. Mais ils ne doivent pas lui prendre trop de temps. » « Et elle devra garder la mesure dans son expression, conformément à nos règles déontologiques. Je suis sûr qu'elle donnera la priorité absolue à son nouveau métier, et qu'elle s'attachera à y faire ses preuves », a-t-il ajouté. « Ses engagements politiques sont ciblés » Concernant la polémique ayant entouré cette nomination au poste de « conseillère maître à la Cour des comptes » sur proposition du Premier ministre François Bayrou, Pierre Moscovici prend la défense de la socialiste. « Je ne peux pas m'empêcher de penser que son genre, son origine, ses engagements politiques sont ciblés. Ça me choque », dit-il. Il faut dire que depuis cette nomination, mercredi 16 juillet, plusieurs partis ont critiqué un « parachutage », en estimant que la nomination de Najat Vallaud-Belkacem − épouse du député et président du groupe PS à l'Assemblée nationale Boris Vallaud − permet à François Bayrou d'acheter la mansuétude du Parti socialiste. Afin s'éviter une éventuelle motion de censure votée par les roses. De son côté, la principale intéressée s'était empressée de démentir ces accusations, en rejetant toute nomination « politique ». « Avec les députés RN de la Commission des Finances, nous attaquerons devant le Conseil d'État dans les prochains jours cette nomination scandaleuse de Najat Vallaud-Belkacem », avait annoncé le député RN Jean-Philippe Tanguy. Dans les rangs de la France insoumise, le député Antoine Léaument disait espérer que « le PS censurera avec nous Bayrou à la première occasion ». Avant de juger la nomination de Najat Vallaud-Belkacem « inquiétante ».

La Cour des comptes, cimetière des éléphants socialistes où Pierre Moscovici fait régner la loi de la jungle
La Cour des comptes, cimetière des éléphants socialistes où Pierre Moscovici fait régner la loi de la jungle

Le Figaro

time5 days ago

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La Cour des comptes, cimetière des éléphants socialistes où Pierre Moscovici fait régner la loi de la jungle

Réservé aux abonnés ENQUÊTE - Outre Najat Vallaud-Belkacem, le premier président de la prestigieuse juridiction financière s'est entouré de nombreux anciens socialistes depuis sa nomination. Des recrutements très politiques qui soulignent l'habileté avec laquelle Pierre Moscovici a étendu son emprise sur la Cour. Pour la discrétion, c'est raté : la nomination de Najat Vallaud-Belkacem comme conseillère maître à la Cour des comptes - le plus haut des grades de magistrat au sein de la juridiction financière, assorti d'une rémunération pouvant aller de 10.000 € à 15.000 € mensuels selon les profils - a fait grand bruit. En révélant ce «recyclage» à la Cour, le Canard enchaîné suggère même que l'ancienne ministre de l'Éducation nationale aurait bénéficié d'une forme de pacte politique entre François Bayrou et les socialistes : la nomination de l'épouse du chef de file du PS à l'Assemblée, Boris Vallaud, en échange d'une non-censure à l'automne. L'insinuation est séduisante mais fragile : est-il besoin d'aller chercher si loin, alors tout simplement que Pierre Moscovici était lui-même au gouvernement de François Hollande en même temps que sa nouvelle recrue ? On jure du reste à Matignon que, si le décret présidentiel mentionne que les futurs magistrats financiers sont nommés «sur le…

«Arrêtons avec la République des copains» : Pierre Moscovici défend l'arrivée de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes
«Arrêtons avec la République des copains» : Pierre Moscovici défend l'arrivée de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes

Le Figaro

time6 days ago

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«Arrêtons avec la République des copains» : Pierre Moscovici défend l'arrivée de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes

«Elle est arrivée par une procédure de recrutement professionnel parfaitement objective, parfaitement collective et sans que je sois intervenu en quoi que ce soit», a affirmé le président de la Cour des comptes. Une nomination polémique. Le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a jugé «parfaitement objective, parfaitement collective» la procédure d'arrivée de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes, se disant «choqué» par les attaques dont a fait l'objet l'ancienne ministre, notamment au sein de Rassemblement national (RN). «Elle est arrivée par une procédure de recrutement professionnel parfaitement objective, parfaitement collective et sans que je sois intervenu en quoi que ce soit», a affirmé Pierre Moscovici, interrogé sur France Info. «Alors arrêtons avec la République des copains et reconnaissons de temps en temps que le mérite peut être divers», a-t-il poursuivi se disant «très choqué par ces commentaires». Le compte rendu du conseil des ministres mercredi a fait état de la nomination de l'ex-ministre de l'Éducation nationale en tant que conseiller maître à la Cour des comptes. Cette officialisation a suivi de quelques jours la publication d'un article du Canard enchaîné affirmant que le premier ministre François Bayrou envisageait d'appuyer un prétendu souhait de Pierre Moscovici de nommer Najat Vallaud-Belkacem, en échange de l'assurance que le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale et mari de l'ancienne ministre, Boris Vallaud, abandonne l'idée d'une censure du gouvernement du Budget à l'automne. Publicité Le RN menace d'attaquer cette nomination «Quelle blague !», avait réagi Najat Vallaud-Belkacem dans un message posté sur X, précisant qu'elle avait utilisé la voie d'un concours. Le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy a menacé mercredi d'attaquer cette nomination au Conseil d'État, critiquant «la République des copines et des coquins». «Elle a passé une procédure de recrutement. Appelons ça un concours. 150 candidats, 150 dossiers déposés pour cinq postes de conseiller maître, 28 dossiers ont été auditionnés par la commission d'intégration que certes je préside mais qui comporte six membres totalement indépendants et pas nommés par moi», a précisé Pierre Moscovici jeudi. «Sur ces 28, elle a été retenue par la commission dans les cinq (...) Je suis sorti au moment de la délibération. Je n'ai pas voulu (prendre part à la décision) parce que justement j'avais été son collègue, parce que je la connais», a-t-il dit, ajoutant s'être «déporté par éthique». «À elle de faire ses preuves maintenant. Je lui dis bienvenue à la Cour des comptes», a encore affirmé Pierre Moscovici.

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