Dernières actualités avec #Pissevin


Le Figaro
2 days ago
- Politics
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Narcotrafic : à Nîmes, l'ultra violence s'exhibe sur les réseaux sociaux
Réservé aux abonnés La vidéo de l'exécution d'une petite main du trafic de drogue s'est propagée via des boucles de messagerie tandis que les démonstrations de force se multiplient sur les réseaux sociaux. La mort en direct, ou presque. Mercredi, la découverte d'un corps carbonisé dans le paisible village de Saint-Bénézet (Gard), à une trentaine de kilomètres au nord de Nîmes avait semé l'effroi... C'était quelques heures avant qu'Ici Gard Lozère ne découvre une vidéo de l'exécution de la victime. Echangée de messagerie en messagerie, on n'en connaît à ce jour pas la boucle ou réseau d'origine. «Sur cette vidéo, la victime est d'abord en vie, mais ligotée, puis des tirs résonnent et cette personne s'effondre sous les balles. La première est tirée dans la tête, les deux autres dans le torse. La main gantée qui appuie sur la détente et l'arme d'où proviennent les tirs sont visibles sur les images», a révélé la radio. «C la zs choisissait bien votre camp» (sic) signent les auteurs. Dans le jargon local, «zs» désigne la ZUP Sud, soit le quartier de Pissevin. Un quartier prioritaire gangréné par le narcotrafic, concurrencé par d'autres points de deal, situés quant à eux plus proches du centre-ville…


Le Figaro
4 days ago
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Narcotrafic : à Nîmes, l'ultra violence s'exhibe les réseaux sociaux
Réservé aux abonnés La vidéo de l'exécution d'une petite main du trafic de drogue s'est propagée via des boucles de messagerie tandis que les démonstrations de force se multiplient sur les réseaux sociaux. La mort en direct, ou presque. Mercredi, la découverte d'un corps carbonisé dans le paisible village de Saint-Bénézet (Gard), à une trentaine de kilomètres au nord de Nîmes avait semé l'effroi... C'était quelques heures avant qu'Ici Gard Lozère ne découvre une vidéo de l'exécution de la victime. Echangée de messagerie en messagerie, on n'en connaît à ce jour pas la boucle ou réseau d'origine. «Sur cette vidéo, la victime est d'abord en vie, mais ligotée, puis des tirs résonnent et cette personne s'effondre sous les balles. La première est tirée dans la tête, les deux autres dans le torse. La main gantée qui appuie sur la détente et l'arme d'où proviennent les tirs sont visibles sur les images», a révélé la radio. «C la zs choisissait bien votre camp» (sic) signent les auteurs. Dans le jargon local, «zs» désigne la ZUP Sud, soit le quartier de Pissevin. Un quartier prioritaire gangréné par le narcotrafic, concurrencé par d'autres points de deal, situés quant à eux plus proches du centre-ville…


Le Parisien
6 days ago
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Ligoté et immolé dans la garrigue : la victime était originaire de la région parisienne, deux interpellations à Nîmes
Deux jours après l'effroyable exécution filmée et diffusée d'un jeune homme dans la campagne au nord de Nîmes (Gard), où des équipes de narcotraficants s'affrontent depuis plusieurs années, les investigations avancent, a-t-on appris ce jeudi matin. Selon nos informations, dans l'enquête confiée aux divisions de la criminalité organisée spécialisée (DCOS, ex-PJ) de Nîmes et de Montpellier (Hérault), deux personnes ont été interpellées. Placés en garde à vue, ces deux suspects, dont l'un serait un dealer bien connu de la police, seraient liés aux fusillades de ces dernières semaines qui ont conduit à l'assassinat d'un jeune homme de 19 ans, retrouvé immolé mardi soir sur un chemin de Saint-Bénézet, un petit village situé à une trentaine de kilomètres de Nîmes. Car c'est bien dans les quartiers populaires de la cité gardoise que ce déchaînement de violence froide prend ses racines. Selon une source sécuritaire, si le conflit armé et mortifère qui oppose des équipes de narcotrafiquants évolue depuis plusieurs années, c'est désormais le quartier Pissevin, où le jeune Fayed avait été tué par une balle perdue en 2023 , qui affronte seul les Mas de Mingue et ses alliés. Mardi soir, des promeneurs découvrent un corps en partie calciné dans une garrigue de Saint-Bénézet. Un câble relie la sacoche de la victime à son entrejambe. Elle semble avoir été traînée là. Des douilles d'arme de poing sont ramassées sur place, ainsi qu'un briquet et une carte bancaire. Peut-être ce dernier indice a-t-il permis d'identifier la victime. Selon nos informations, le défunt serait un jeune homme de 19,5 ans, originaire de la région parisienne. Il aurait voyagé jusqu'au Gard, où il était employé comme « jobber », c'est-à-dire petite main du trafic de drogue. Si une autopsie doit déterminer les causes de la mort dans les prochains jours, la victime semble avoir été torturée. Ce que confirment d'effroyables vidéos, probablement tournées par les auteurs du crime, diffusées en début de semaine sur les messageries cryptées, comme Telegram, utilisées par les narcotrafiquants. Le jeune homme y est filmé, assis dans la terre, ligoté les mains dans le dos et bâillonné avec du ruban adhésif. On y voit son tueur lui tirer plusieurs balles dessus, dont au moins une dans la tête. Les images montrent aussi la victime, qui semble avoir été aspergée de liquide inflammable, être immolée à l'aide d'un briquet. Ces violents clips, preuves de leurs crimes, sont de plus en plus utilisés par les narcotrafiquants pour intimider et provoquer leurs adversaires, laissant dire aux autorités que le conflit a désormais basculé dans le narcoterrorisme. On ne sait pas pour quelle « équipe » la jeune victime exécutée était employée. La personne qui diffuse les vidéos sur Telegram nargue : « Je vous garantis à 1 000 % que ce n'est pas un jeune à nous. Ils ont tué leur propre vendeur, provoque-t-il. Croyez pas que vous faites peur avec ce que vous avez fait. Vous avez juste tué un petit innocent qui vendait pour vous. » Sur ce même groupe de discussions, la tête d'un dealer de Nîmes est mise à prix pour 150 000 euros. « Pour le faire dormir », dit l'auteur de « l'annonce », qui a diffusé des informations personnelles pouvant le localiser lui ou sa famille. Selon nos informations, c'est ce narcotrafiquant qui a été interpellé et placé en garde à vue ces dernières heures. Il serait lié à plusieurs fusillades qui auraient conduit à l'exécution de Saint-Bénézet. Une autre personne a été interpellée dans le cadre de cette enquête ouverte pour « meurtre en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime ».