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5 days ago
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L'homme qui aurait assassiné le tueur en série Robert Pickton comparaît
L'homme qui est accusé d'avoir brutalement assassiné le tueur en série Robert Pickton dans le pénitencier de Port-Cartier a brièvement comparu par visioconférence, jeudi, au palais de justice de Sept-Îles. Pierre Saint-Arnaud La Presse Canadienne Martin Charest, âgé de 52 ans, fait face à une accusation de meurtre prémédité en lien avec le décès de Pickton, survenu en mai 2024. Selon la preuve au dossier, Martin Charest aurait brisé un manche à balai avant de l'enfoncer dans le visage de Robert Pickton, agression survenue dans le pénitencier à sécurité maximale le 19 mai 2024. Hospitalisé à Sept-Îles, puis transféré à l'hôpital de l'Enfant-Jésus à Québec, Pickton avait finalement succombé à ses blessures 12 jours plus tard, le 31 mai, à l'âge de 74 ans. Aucune accusation n'avait été portée à ce moment, mais Charest a récemment été désigné comme suspect à la suite d'enquêtes de la Sûreté du Québec et du Service correctionnel du Canada. Sa comparution se déroulait depuis l'établissement Archambault, pénitencier situé à Sainte-Anne-des-Plaines dans les Laurentides. Il était à peine visible derrière les barreaux. Défaillance technique La procédure a été interrompue par une défaillance technologique lorsque le système de visioconférence reliant le palais de justice de Sept-Îles a cessé de diffuser. L'avocate de Martin Charest, Me Sonia Bogdaniec, a dû terminer la procédure sur son cellulaire dans sa voiture. La juge Vicky Lapierre, de la Cour du Québec, a ordonné le maintien en détention de Martin Charest, une formalité puisqu'il est déjà derrière les barreaux et la suite des procédures a été fixée au 2 septembre prochain afin de donner le temps à la procureure de la Couronne, Me Melissa Hogan, de compléter la transmission de la preuve à la défense. Robert Pickton a été reconnu coupable en 2007 de six chefs d'accusation de meurtre au deuxième degré. Il a cependant avoué avoir tué un total de 49 femmes qu'il avait leurrées dans sa porcherie de Port Coquitlam, près de Vancouver, en Colombie-Britannique.


La Presse
21-07-2025
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Un détenu accusé de meurtre au premier degré
Un détenu sous responsabilité fédérale a été accusé de meurtre au premier degré dans la mort du tueur en série Robert Pickton, survenue l'an dernier. La Presse Canadienne Martin Charest, 52 ans, a été accusé le 3 juillet d'avoir agressé Pickton à la prison à sécurité maximale de Port-Cartier, sur la Côte-Nord. Pickton est mort à l'hôpital le 31 mai 2024, 12 jours après avoir été agressé, mais aucune accusation n'avait été portée à l'époque. Un rapport d'enquête publié plus tôt ce mois-ci a révélé que Pickton avait été pris d'assaut par un codétenu qui avait brisé un manche à balai et le lui avait enfoncé dans le visage. Un autre rapport d'un observateur indépendant a désigné Charest comme suspect. Pickton a été reconnu coupable en 2007 de six chefs d'accusation de meurtre au deuxième degré, mais il était soupçonné d'avoir tué des dizaines d'autres femmes dans sa porcherie de Port Coquitlam, en Colombie-Britannique. Charest comparaîtra en cour jeudi.


La Presse
07-07-2025
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Un rapport détaille la mort du tueur en série Robert Pickton
Un rapport d'enquête détaillant l'agression en prison ayant mené à la mort du tueur en série britanno-colombien Robert Pickton indique qu'il a été agressé par un autre détenu qui a brisé un manche à balai et l'a planté dans son visage. Darryl Greer La Presse Canadienne Le rapport de la commission d'enquête publié vendredi indique que Pickton a été agressé alors que des médicaments étaient distribués dans l'unité où il était hébergé à l'Établissement de Port-Cartier, au Québec, le 19 mai 2024. Le rapport indique que les gardiens de prison sont rapidement intervenus et ont convaincu l'agresseur d'arrêter de le battre, mais, quelques minutes plus tard, il a « attrapé un balai, en a brisé le manche et l'a planté dans » le visage de Pickton. Le rapport de la commission indique que Pickton a été emmené à l'hôpital en ambulance, puis transporté par avion vers un autre établissement du Québec le lendemain, où il fut admis aux soins intensifs en raison de son état critique. Le rapport indique que Pickton est mort le 31 mai 2024. Les enquêteurs ont interrogé 35 membres du personnel de la prison et d'un autre établissement, constatant que les détenus avaient librement accès à des outils de nettoyage, notamment des vadrouilles et des balais, qui n'étaient pas rangés dans des armoires verrouillées. Au moment des faits, Pickton avait 74 ans et purgeait une peine d'emprisonnement à perpétuité depuis 2007 pour six chefs d'accusation de meurtre au deuxième degré. Vingt chefs d'accusation supplémentaires de meurtre au premier degré ont mené à un arrêt des procédures contre lui en 2010. Il était détenu dans un établissement à sécurité maximale depuis une évaluation en 2018 et était incarcéré à l'Établissement de Port-Cartier depuis 2018 également. Le rapport indique qu'après le décès de Pickton, le mauvais membre de sa famille a été contacté au sujet de son décès et que les enquêteurs n'ont pas été en mesure de déterminer s'il savait que ses proches désignés avaient changé leurs coordonnées. Le comité a formulé trois recommandations, notamment que la prison prenne des mesures pour réduire l'accessibilité aux objets utilisables ou transformables à des fins compromettant la sécurité de l'établissement. « Un projet est en cours pour sécuriser les portes des entrepôts du personnel d'entretien dans les salles communes des unités afin de mieux contrôler l'accès au matériel de nettoyage », indique le rapport. Le rapport de la commission note qu'aucune accusation criminelle n'avait été portée et que le Bureau du coroner du Québec n'avait soumis aucun document au Service correctionnel du Canada au moment de la rédaction du rapport. Un autre rapport, rédigé par un observateur indépendant nommé pour garantir l'intégrité de l'enquête, indique que Pickton a été « violemment agressé » par un détenu nommé Martin Charest. Le rapport de l'observateur note que la commission a « mené une enquête méticuleuse, hautement professionnelle et impartiale sur un sujet délicat », et félicite la commission d'avoir terminé ce « travail difficile dans les délais impartis ».