Dernières actualités avec #PyrénéesAtlantiques


Le Parisien
7 hours ago
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Limoges : une enquête sur des prêtres de Bétharram décédés classée sans suite
Neuf témoignages et sept plaintes pour « des faits de violences, de viols et d'agressions sexuelles sur mineurs dans l'enceinte du lycée Ozanam de Limoges » par la congrégation de Bétharram . Tels étaient les faits portés à la connaissance de la procureure de République de Limoges, Émilie Abrantes, il y a un peu plus de trois mois. Après une enquête menée par la SIPJ de Limoges, le parquet a décidé de classer sans suite cette affaire remontant à la période 1966-1975 concernant neuf personnes. Tous étaient scolarisés au sein de cet établissement catholique du centre de Limoges, où officiaient des membres de la congrégation de Bétharram déjà mise en cause pour des faits de violences physiques et sexuelles dans les Pyrénées-Atlantiques . Émilie Abrantes avait déjà reçu ce mardi les plaignants pour « les informer du classement sans suite de la procédure ». La raison invoquée par la magistrate : le décès des prêtres concernés. « Si l'enquête a permis d'établir une concordance entre les différents témoignages, tant sur l'identité des prêtres susceptibles d'être mis en cause, de leur présence effective au sein de l'établissement sur la période considérée, que sur la nature des faits commis, les prêtres concernés sont tous décédés à ce jour », a détaillé Émilie Abrantes, constatant « l'extinction de l'action publique ». Un problème auxquels sont confrontées la plupart des victimes françaises. Sur 200 plaintes déposées à Pau, seules deux ne tombent pas sous le coup de la prescription. Quatre des plaignants de Limoges avaient d'ailleurs élargi le motif de leur plainte évoquant des faits de « crime contre l'humanité » afin de contourner le risque de prescription. Mais là encore, les plaignants se sont heurtés à un autre problème législatif. L'infraction de crime contre l'humanité ne figure au Code pénal que depuis 1994. La procureure de Limoges explique : « Cette infraction ne peut être appliquée à des faits antérieurs à son entrée en vigueur. »


Le Figaro
7 hours ago
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Affaire Bétharram : une enquête visant des prêtres décédés classée sans suite
Les plaignants étaient scolarisés au sein de l'établissement Ozanam de Limoges, où officiaient des membres de la congrégation mise en cause pour les violences dénoncées à Notre-Dame-de-Bétharram Une enquête visant la congrégation de Bétharram pour des violences, viols et agressions sexuelles sur mineurs au sein de l'établissement Ozanam de Limoges a été classée sans suite, notamment en raison du décès des prêtres mis en cause, a annoncé vendredi 4 juillet le parquet. Émilie Abrantes, procureur de la République à Limoges, a déclaré avoir reçu mardi les plaignants pour «les informer du classement sans suite de la procédure», trois mois et demi après l'ouverture d'une enquête préliminaire confiée au SIPJ de Limoges. «Les investigations ont permis de recenser neuf témoignages, parmi lesquels sept personnes ont effectivement déposé plainte pour des faits de violences, viols et/ou agressions sexuelles sur mineurs» commis «dans l'enceinte de l'établissement Ozanam», sur une période comprise entre 1966 et 1975, a déclaré la magistrate dans un communiqué. Publicité Les plaignants étaient scolarisés au sein de cet établissement catholique du centre de Limoges, où officiaient des membres de la congrégation mise en cause pour les violences physiques et sexuelles dénoncées à Notre-Dame-de-Bétharram dans les Pyrénées-Atlantiques. Extinction de l'action publique «Si l'enquête a permis d'établir une concordance entre les différents témoignages, tant sur l'identité des prêtres susceptibles d'être mis en cause, de leur présence effective au sein de l'établissement sur la période considérée, que sur la nature des faits commis, les prêtres concernés sont tous décédés à ce jour», a souligné la procureure, constatant «l'extinction de l'action publique». Quatre des plaignants avaient élargi le motif de leur plainte à des faits de «crime contre l'humanité» en ciblant la congrégation des Pères de Bétharram, afin de contourner le risque de prescription. Mais l'infraction de crime contre l'humanité «dans sa rédaction actuelle» ne figure au Code pénal que depuis 1994, a rappelé Émilie Abrantes, et sa rédaction antérieure n'était applicable qu'aux crimes commis pendant la Seconde guerre mondiale. «Cette infraction ne peut être appliquée à des faits antérieurs à son entrée en vigueur», fait-elle valoir. Dans l'affaire des violences sexuelles de Notre-Dame-de-Bétharram, qui s'étalent sur un demi-siècle, les anciens adolescents victimes, aujourd'hui pour la plupart relativement âgés, butent sur l'écueil des délais de prescription, dont le point de départ démarre à la majorité des victimes et dure jusqu'à 30 ans dans les cas de viol. Plus de 200 plaintes ont été déposées à Pau, mais à ce stade, seules deux ne tombent pas sous le coup de la prescription, malgré son élargissement progressif depuis les années 1990.

Le Parisien
a day ago
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Une humoriste simule un acte de masturbation lors d'un stand-up dans une église basque, le diocèse crie au « sacrilège »
Sa « performance » créé la polémique. Dimanche matin, l'humoriste espagnole Ane Lindane a mimé un acte de masturbation à l'aide d'un crucifix en criant « Dieu est mort ! », debout sur l'autel de l'église Saint Laurent d'Arbérats, dans la commune d'Arbérats-Sillègue ( Pyrénées-Atlantiques ). La scène s'est produite à l'occasion du festival « Euskal Herria Zuzenean » (EHZ), qui se déroulait du 27 au 29 juin dernier. Environ 200 personnes étaient présentes dans le lieu de culte pour assister au spectacle de cette humoriste de 36 ans, originaire de Bilbao. Son entrée en scène est, selon ses dires, une « improvisation de quelques secondes ». Le parquet de Bayonne, cité par le journal Sud-Ouest , a ouvert une enquête pour « exhibition sexuelle, dégradations et provocation à la haine en raison de religion », après que les images des faits ont été abondamment relayées sur les réseaux sociaux. L'épisode a scandalisé la communauté religieuse locale. Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, a déploré des gestes « particulièrement obscènes » et des propos « violemment antichrétiens ». « De tels agissements (…) constituent, aux yeux de l'Église, un sacrilège qui appelle un acte de réparation », indique-t-il dans un court communiqué. Une messe de réparation se tiendra dans l'église le 8 juillet prochain. Devant l'ampleur prise la polémique, Ane Lindane a réagi par la provocation via une vidéo postée sur X . « Je n'étais pas moi-même, c'était le Diable. Je suis possédée ! Je suis victime », dit celle qui se revendique comme une « clown punk », précisant avoir reçu de nombreuses menaces de morts et d'appels au viol. Auprès de Ici Pays basque , l'humoriste explique que son stand-up était organisé dans le cadre d'un spectacle payant pour adultes, et assure n'avoir rien dégradé dans l'église, prévue pour accueillir l'événement. « Ce que j'ai fait, c'était pas pour de vrai. (…) En revanche, beaucoup de choses que fait l'Église catholique, c'est pas de la fiction. N'oublions pas tous les abus qui se sont passés dans des collèges catholiques français », a-t-elle poursuivi, en référence au gigantesque scandale d'abus sexuels à Bétharram .


Le Figaro
a day ago
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Élections municipales : le « bloc central » face au dilemme des alliances
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les macronistes et les LR rêvent de ravir à la gauche de grandes villes comme Paris et Bordeaux, mais les unions peinent à se concrétiser. François Bayrou a mis le sujet sur la table mercredi soir, à l'Hôtel de Matignon : que faire pour les élections municipales de mars ? Le premier ministre, qui a reçu les dirigeants de son « socle » - dont Gabriel Attal (Renaissance), Édouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains, LR) -, espère conquérir des villes et éviter de perdre des maires sortants, au profit de la gauche Insoumise et du Rassemblement national (RN). Lui-même est concerné : il souhaite conserver sa mairie à Pau, dans son fief des Pyrénées-Atlantiques. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Le camp au pouvoir connaît de régulières déconvenues, mais il n'y a rien de tel qu'une élection pour mettre à peu près tout le monde d'accord. Du moins, dans un premier temps. Pour ce dernier scrutin direct avant la présidentielle de 2027, un mot d'ordre semble partagé : le « pragmatisme ». La gauche de Jean-Luc Mélenchon et ses potentiels alliés écologistes, ainsi que le RN, ont été désignés comme les adversaires numéro…