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«Surtout, écoute les médias, ne viens pas» : quand le jeune Français disparu en Iran ironisait sur les mises en garde contre un pays «super dangereux»
«Surtout, écoute les médias, ne viens pas» : quand le jeune Français disparu en Iran ironisait sur les mises en garde contre un pays «super dangereux»

Le Figaro

time7 days ago

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«Surtout, écoute les médias, ne viens pas» : quand le jeune Français disparu en Iran ironisait sur les mises en garde contre un pays «super dangereux»

Lennart Monterlos, 18 ans, n'a plus donné signe de vie depuis le 16 juin. La veille encore, le jeune franco-allemand ironisait depuis sa chaîne Instagram sur les mises en garde, notamment de son entourage. L'Iran, un pays «dangereux» ? Lennart Monterlos n'était pas de cet avis. Le jeune Franco-allemand, âgé de 18 ans et passionné vélo, était en voyage en Iran lorsque ses proches ont perdu tout contact. Depuis le 16 juin, cet habitant de Besançon, qui faisait un itinéraire à vélo «d'un an en Eurasie» et relatait son voyage par de fréquentes vidéos sur son compte Instagram, n'a donné aucune nouvelle. Une disparition que le Quai d'Orsay juge «inquiétante» au regard de l'actualité au Moyen-Orient et des tensions entre Paris et Téhéran. «Nous sommes en lien avec la famille à ce sujet», fait savoir une source diplomatique au Figaro ce dimanche, rappelant qu'au vu d'une «politique délibérée de prise d'otages occidentaux» menée par les autorités iraniennes, il reste «recommandé aux ressortissants français de ne pas se rendre en Iran». À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Le jeune homme n'ignorait pas ces mises en garde. Mais ce voyage de «400 jours, 35.000km», à travers «35 pays» jusqu'au Japon, était la réalisation d'un «rêve» qu'il voulait entreprendre avant d'entamer ses études. Or, dans un post publié le 12 juin, soit quatre jours avant sa disparition, le passionné de voyage avait expliqué que son passage par l'Iran avait notamment «fait l'objet de vifs débats» avec son entourage, qui le décrivait «comme un pays dangereux». Une mise en garde que le jeune bachelier jugeait exagérée. Publicité «Pas la Côte d'Azur, mais...» «On me disait que le risque était trop grand», écrivait Lennart dans un post publié le 12 juin, soit quatre jours avant sa disparition. «Je vous laisser juger par vous-même», écrivait-il à sa communauté de quelque 800 followers. Reconnaissant que cette destination n'était pas comparable avec «la Côte d'Azur», et qu'elle nécessitait «certaines précautions», «pour moi cela a été une très belle expérience jusque-là». Et d'interpeller sa communauté Instagram : «Vous voudriez aller en Iran ?». Dans la vidéo accompagnant le post, le passionné de cyclisme se filmait depuis une zone urbaine d'Iran et énumérait différentes raisons «d'éviter ce pays à tout prix». Et d'évoquer la météo ensoleillée, la culture, l'architecture, la nature, «entre la mer Caspienne et l'océan indien, un pays qui fait trois fois la France et dans lequel tu peux trouver le désert, les dunes de sables, la mer, les forêts les montagnes...». «Si tu veux te délester de ta richesse d'Européen, tout est trop peu cher, les gens sont trop accueillants», s'enthousiasmait-il. Avant de conclure à l'adresse de ses 800 followers : «Surtout, écoute les médias, c'est un pays super dangereux et ne viens pas en Iran». La dernière vidéo date du 15 juin. Lennart se filme dans le désert avec les dunes en arrière-plan, disant avoir quitté Varzaneh, ville au centre de l'Iran, le matin même. «Tout ça est trop beau pour être vrai», s'extasiait le jeune homme.

Boualem Sansal maintenu en prison, ou les illusions perdues de la diplomatie française face à Alger
Boualem Sansal maintenu en prison, ou les illusions perdues de la diplomatie française face à Alger

Le Figaro

time05-07-2025

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Boualem Sansal maintenu en prison, ou les illusions perdues de la diplomatie française face à Alger

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Alors que l'écrivain emprisonné n'a pas été gracié par le président algérien, la stratégie diplomatique choisie par l'Élysée et le Quai d'Orsay suscite l'ire de ceux qui voudraient engager un véritable bras de fer avec Alger. Alors que les proches et les soutiens de l'écrivain franco-algérien espéraient sans trop y croire sa libération, Boualem Sansal n'a pas été gracié par le président Abdelmadjid Tebboune ce 5 juillet, à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Pire, les décrets publiés à la veille de la fête nationale semblent rédigés de manière à faire comprendre qu'il n'en était même pas question, en excluant explicitement de la clémence présidentielle les prisonniers condamnés pour «atteinte à l'unité nationale». Alors que 6800 détenus ont obtenu une grâce, Boualem Sansal s'en retrouve écarté par principe, comme les terroristes et les criminels... Ce nouveau revers pour la diplomatie française remet désormais en question la méthode employée par l'Élysée et le Quai d'Orsay - ni l'un ni l'autre n'ayant, à cette heure, réagi au maintien en détention de l'écrivain. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International À droite, où l'on dénonce depuis longtemps la faiblesse de l'exécutif et son refus d'engager un bras de fer avec Alger, les…

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