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9 hours ago
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Rugby : «J'espère que les gens pourront passer outre», Andy Farrell évoque la convocation polémique de son fils Owen chez les Lions
L'ancien joueur du Racing 92 a été appelé en renfort pour la tournée des Lions britanniques et irlandais jeudi après le forfait de son compatriote Elliot Daly, victime d'une fracture d'un avant-bras. L'entraîneur des Lions britanniques et irlandais, Andy Farrell, a déclaré que sa décision d'appeler son fils Owen en Australie après blessure d'Elliot Daly avait été prise autant pour son expérience lors de trois précédentes tournées que pour ses qualités de joueur. Daly, polyvalent trois-quarts qui participait à sa troisième tournée avec les Lions, a été renvoyé chez lui jeudi après s'être fracturé le bras lors du match contre les Queensland Reds mercredi. La décision de le remplacer par un demi d'ouverture/premier centre, qui n'a pas joué de match international depuis 2023 et sort d'une saison marquée par les blessures en Top 14, a forcément suscité la polémique. Andy Farrell a déclaré aux journalistes à Sydney qu'il estimait que le groupe était bien pourvu en arrières et au poste de deuxième centre, mais que l'expérience de Daly allait cruellement manquer. «C'est ce dont nous avons besoin pour l'équipe, quand on regarde l'expérience qu'Elliot a acquise», a-t-il avancé. C'est le bon choix pour nous à ce moment précis, il prend soin de lui et met un point d'honneur à rester en forme Andy Farrell sur son fils Owen Publicité «L'expérience ne se limite pas au jeu, c'est aussi la manière dont on fait vivre le groupe, les petites discussions au quotidien qui permettent de créer une vraie cohésion. Et évidemment, Owen apportera cela à l'équipe.» Farrell a précisé que l'ancien capitaine de l'Angleterre, qui compte 118 sélections, n'aurait pas été appelé s'il n'était pas en forme, et qu'il serait clairement en lice pour jouer malgré neuf semaines sans compétition. «Si tu n'as aucune chance (de jouer), alors à quoi bon ?» a-t-il lancé. À lire aussi Rugby : histoire, palmarès, plus beaux essais... Cinq choses à savoir sur les prestigieux Lions britanniques et irlandais Et le sélectionneur de l'Irlande d'ajouter : «C'est le bon choix pour nous à ce moment précis, il prend soin de lui et met un point d'honneur à rester en forme. Il y a plein de joueurs qui n'ont pas joué depuis un certain temps. Et l'expérience permet de gérer cela.» Le caractère parfois abrasif de Farrell fils a souvent divisé l'opinion, y compris en Angleterre, et sa convocation ne sera certainement pas bien accueillie par certains supporters irlandais, écossais ou gallois. «J'espère que les gens pourront passer outre», a déclaré son père. «Je pense qu'il y a eu pas mal de bêtises à ce sujet depuis un moment. C'est du passé.» «Je crois qu'il est temps de tourner la page et d'embrasser ce que représentent les Lions, ainsi que ce qui nous attend.» Le demi d'ouverture de 33 ans rejoindra l'équipe à Sydney vendredi, trop tard pour participer au match contre les Waratahs samedi. Ensuite, les Lions affronteront les ACT Brumbies et une équipe invitée «Australie-Nouvelle-Zélande», avant le premier test contre les Wallabies à Brisbane, le 19 juillet. À VOIR AUSSI - Ligue 1 : dans les coulisses de l'arrivée de Paul Pogba à l'AS Monaco


Le Figaro
14 hours ago
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XV de France : Nolann Le Garrec, un leadership à assumer contre les All Blacks
Désormais troisième dans la hiérarchie des demis de mêlée français, l'ancien joueur du Racing 92 doit être, face à la Nouvelle-Zélande, l'un des guides de ce XV de France fortement remanié. Avant l'annonce du groupe retenu pour aller défier les All Blacks sur leurs terres, Nolann Le Garrec faisait partie de ces internationaux tricolores qui avaient manifesté leur envie d'en être. «C'est un rêve de pouvoir jouer une des meilleures équipes du monde, là-bas, au pays du rugby. C'est un grand défi rugbystique», avait-il confié au Figaro fin avril. Ça y est, on y est. Le demi de mêlée de 23 ans va défier les triples champions du monde (1987, 2011 et 2015). Dans la peau d'un patron, d'un guide de ce XV de France fortement remanié et privés de bon nombre de ses «joueurs premium». Lui dispose de ce statut de joueur protégé. Avec ses 10 sélections, le Breton est l'un des cadres du groupe tricolore, l'un des habitués de la maison bleue. «C'est vrai qu'aujourd'hui, dans ce nouveau groupe qui est un petit peu plus jeune, j'ai un peu plus de leadership. J'essaie d'accompagner, en restant très humble, avec Gaël (Fickou), Rabah (Slimani), Romain (Taofifenua), juste sur la partie stratégique sur le terrain parce que j'ai un rôle et un poste qui est important, reconnaît le demi de mêlée formé au Racing 92, qu'il va quitter pour rejoindre La Rochelle. J'ai la chance d'être dans le projet depuis quelques années. Pour les nouveaux qui arrivent, c'est bien aussi d'avoir quelqu'un qui s'appuie sur ça.» C'est un peu la force de cette équipe d'être capable de garder un même système et un même principe, quels que soient les joueurs Nolann Le Garrec Publicité Et de poursuivre : «Dans le groupe, on a les anciens qui font en sorte que tout se passe bien. C'est impressionnant en quelques jours, ce qu'il se crée. C'est un rôle nouveau pour moi, mais c'est un rôle qui me plaît, que j'avais de plus en plus à la fin au Racing 92. J'espère que c'est un bon leadership et que ça marchera sur le terrain.» À lire aussi «Petit, j'étais à fond pour les All Blacks» : à la découverte de Tom Spring, le plus néo-zélandais des Français Surtout, cette tournée en Nouvelle-Zélande est l'occasion, pour lui, de se montrer, de se rappeler aux bons souvenirs du staff tricolore. Il avait en effet commencé le dernier Tournoi des six nations dans la peau de la doublure d'Antoine Dupont mais, après la blessure contre l'Irlande du meilleur joueur du monde, il avait rétrogradé dans la hiérarchie, doublé par un Maxime Lucu lancé vers une fin de saison stratosphérique. «L'effectif le plus garni dans le monde en numéros 9» «La réalité, c'est qu'aujourd'hui on a une équipe de France qui est ultra-performante avec une concurrence à mon poste qui est exceptionnelle, souligne celui qui a brillé lors de la victoire sur le fil de France A contre l'Angleterre XV (26-24). On n'est pas loin d'avoir l'effectif le plus garni dans le monde en numéros 9. Et cette équipe de France, elle performe tout le temps, donc il faut être tout le temps au niveau.» Ce samedi à Dunedin, Nolann Le Garrec est attendu sur sa capacité à diriger les Bleus, à gérer les temps faibles (qui devraient être nombreux), notamment par son jeu au pied, et à tenter des coups. «C'est vrai que depuis quelque temps, l'équipe de France a l'habitude d'utiliser pas mal de jeu au pied, pour récupérer le ballon dans des positions plus favorables. (...) On essaie d'utiliser au mieux les joueurs et nos qualités sur ce jeu au pied pour trouver les bonnes zones et essayer de mettre la pression, détaille le Vannetais. C'est un peu la force de cette équipe d'être capable de garder un même système et un même principe, quels que soient les joueurs.» 14 essais en 35 matches avec le Racing 92 Après avoir connu un coup de moins bien au retour du Tournoi, le numéro 9 du Racing a retrouvé toute sa force de frappe et son efficacité à débloquer les matches. «Je n'ai jamais vraiment perdu la confiance, nous avait-il expliqué. Il y a eu plusieurs choses : une période un peu hachée entre le club et l'équipe de France, le changement de coach (au Racing 92), des résultats en dents de scie avec le club. Plusieurs éléments qui n'étaient pas les plus favorables.» À lire aussi XV de France : cinq novices et une charnière Le Garrec-Segonds face aux All Blacks Publicité Il a finalement quitté les Hauts-de-Seine sur une saison pleine avec 14 essais inscrits (dont trois doublés) en 35 matches (25 titularisations). Avec la pilule amère de ne pas avoir qualifié le club pour les phases finales pour la première fois depuis 2009-2010, après les demi-finales en 2021 et 2023, et les barrages en 2022 et 2024. Mais un mal pour un bien, finalement, qui lui a permis de s'envoler pour la Nouvelle-Zélande. Arrivé au Pays du long nuage blanc, il préfère ne pas s'attarder sur les critiques envers le XV de France qui est venu sans ses meilleurs éléments. «J'ai allumé la télé avec Émilien (Gailleton) dans la chambre et c'est vrai qu'il y avait un plateau et les gens parlaient de ça. Cela doit nous servir de motivation. Après, il ne faut pas tomber dedans non plus et garder notre cap», insiste-t-il. Se rappelant qu'il a déjà battu les «hommes en noir». C'était en novembre dernier au Stade de France (30-29) et il était entré en jeu à la 68e minute en remplacement de l'arrière bordelais Romain Buros, touché à la cheville et au quadriceps. «C'était la première fois que je jouais les Blacks, donc c'est vrai que pouvoir les battre, c'était super.» Remettre ça s'annonce bien plus corsé...


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a day ago
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L'UBB officialise le retour de Cameron Woki après trois ans au Racing 92
Comme nous vous l'annoncions dès le 6 juin dernier, le deuxième-ligne ou troisième-ligne international Cameron Woki quitte le Racing 92 pour revenir à Bordeaux-Bègles la saison prochaine. Le club girondin a officialisé son retour ce jeudi. C'est désormais officiel. Après trois saisons passées au Racing 92, Cameron Woki retournera à l'Union Bordeaux-Bègles pour les trois prochaines saisons comme révélé sur notre site début juin. Le deuxième-ligne ou troisième-ligne français de 26 ans procédera ainsi à un retour aux sources, puisque c'est à Bordeaux, où il est resté cinq ans (2017-2022), qu'il démarra sa carrière professionnelle après sa formation à Massy. Dans l'effectif girondin, il remplacera notamment le deuxième-ligne argentin Guido Petti, qui a signé chez les Harlequins. « Il est temps pour moi de dire au revoir à ce grand club qu'est le Racing 92, avait écrit Woki un peu plus tôt dans la journée sur ses réseaux sociaux. J'ai apprécié chaque moment passé auprès de vous mes chers coéquipiers, staff, salariés du club, bénévoles ainsi que les supporters. Je remercie particulièrement Monsieur Lorenzetti. » La 9e recrue officielle de l'UBB Woki quitte donc le Racing à un an de la fin de son contrat, ce qui veut dire que l'UBB a dû verser une indemnité au club francilien pour racheter sa dernière année (le montant n'a pas été communiqué). Actuellement en tournée en Nouvelle-Zélande avec les Bleus de Fabien Galthié, l'international aux 30 sélections sera sur la feuille de match du premier test-match face aux Blacks, ce samedi, à Dunedin (il démarrera sur le banc). Woki est la 9e recrue de l'UBB cette saison. Il s'ajoute au troisième-ligne Jean-Luc du Preez (Sale), au talonneur Gaëtant Barlot (Castres), au deuxième-ligne Boris Palu (Racing 92), aux demis de mêlée Martin Page-Relo (Lyon) et Valentin Hutteau (Massy), au pilier gauche Louis Mary (Dax), et aux ailiers Xan Mousquès (Bayonne) et Saledi Rayasi (Vannes).