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Derrière les intouchables, les puncheurs français ont joué les premiers rôles sur la 2e étape du Tour
Kévin Vauquelin a été l'un des grands animateurs de la deuxième étape du Tour ce dimanche, avec ce final pour puncheurs vers Boulogne-sur-Mer. Mais le coureur d'Arkéa n'a pas été le seul Français à se montrer. Romain Grégoire, Julian Alaphilippe et Aurélien Paret-Peintre étaient eux aussi à la bagarre derrière les meilleurs du monde. Dans un monde où Mathieu Van der Poel, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard existent et gloutonnent à peu près tout ce qui déboule sous leurs roues, la lecture tronquée d'un classement peut vite donner des ailes à l'esprit cocardier. Juste devant un épatant Kévin Vauquelin qui effraie désormais quasiment tout le monde (8e), les Français ont mordu les mollets des cadors. Dans des styles différents, à des âges différents et avec des ambitions qui n'ont pas la même portée pour leur carrière. Romain Grégoire (4e), Julian Alaphilippe (5e) et Aurélien Paret-Peintre (7e) ont réussi parfaitement ce final pour puncheurs. Que ce soit chez Groupama-FDJ, Tudor ou Decathlon-AG2R La Mondiale, les repérages avaient été précis et cela a porté ses fruits. Romain Grégoire « Il m'a manqué un peu de hargne » En pleine récup', Romain Grégoire refait le film des deniers hectomètres de la course. Le trio devant lui à l'arrivée de la 2e étape est d'envergure, mais le puncheur de Groupama-FDJ (22 ans) n'a pas franchement le sourire. « Il y a un peu de regrets car je me sentais vraiment bien, avoue-t-il. Quatrième, c'est bien mais ce n'est pas une victoire. Donc je suis forcément déçu. » L'un de ses directeurs sportifs, Philippe Mauduit, explique le sentiment de son coureur : « C'est un gagneur et il n'a que ça en tête. Quand il ne gagne pas, il est déçu. Maintenant, sa course et sa performance, c'est plutôt bon signe, c'est sûr. Ça s'est fait aux jambons aujourd'hui et il était là. » À 8 kilomètres, le Franc-Comtois a placé une accélération et a été pris en chasse par Remco Evenepoel. « Je sentais que Van der Poel la voulait vraiment donc je me suis fixé dans sa roue, reprend Grégoire à propos de la bosse finale. J'étais dedans à 500 mètres mais à 450 mètres, je me fais un peu enfermer, je n'ose pas mettre les coudes pour me battre et tenir sa roue, c'est ça qui me donne un peu de regrets. Je ne les aurais sûrement pas battus, et faire 3e ou 4e, c'est la même chose, mais sur le principe, j'aurais bien aimé me battre jusqu'au bout. Il m'a manqué un peu de hargne et d'esprit combattant. Mais pour la confiance, ça fait du bien. » Julian Alaphilippe « C'est bon pour la suite » 173e rang et à 6'31" du vainqueur samedi pour lancer son Tour, 5e à la pédale avec les meilleurs le dimanche à Boulogne-sur-Mer, Julian Alaphilippe (33 ans) a retrouvé des jambes et un état de santé qui lui ont permis de s'inviter dans une cour des grands dont il faisait partie il y a encore pas si longtemps. « Je savais que la forme était bien, c'est juste que j'ai eu deux trois derniers jours un peu difficiles, j'étais malade (il était notamment pris aux bronches, après un coup de froid), avoue le double champion du monde. Hier (samedi), c'était très difficile. Aujourd'hui, je me suis senti mieux, j'arrive devant, ça fait du bien, c'est bon pour la suite. Quand je vois la journée de merde que j'ai eue hier, vraiment pas de regrets, je suis content. » Lorsqu'il a pris les devants à 600 mètres de ligne, tout le monde s'est dit que son punch et son finish pouvaient surprendre tout le monde, comme à ses plus grandes heures : « J'ai presque voulu tenter le coup des 500 mètres, mais j'ai vu tout de suite que Mathieu (Van der Poel) était dans ma roue, donc j'ai coupé mon effort et j'ai donné le maximum jusqu'à la ligne. » « C'était une étape vraiment stressante mais on accroche un autre top 5 pour l'équipe, c'est bien. Mais le plus important, c'est que Julian se sente mieux », indique aussi Matteo Tosatto, directeur sportif de Tudor. Toujours aussi populaire sur les routes, Alaphilippe aura encore au moins trois cartouches cette semaine, à Rouen, Vire et surtout Mûr-de-Bretagne, où il avait pris la 5e place en 2021 lorsque le vainqueur s'appelait déjà Van der Poel. « Ouais, ouais c'est bien, disait-il dimanche. Mais on vient pour gagner une étape, pas pour faire cinquième... » Aurélien Paret-Peintre « On était venus reconnaître, j'avais des repères » Mâchoire serrée, rictus de souffrance, Aurélien Paret-Peintre s'est fait mal dimanche dans les derniers mètres pour aller chercher le deuxième top 10 de sa carrière seulement sur le Tour de France. Le Haut-Savoyard de Decathlon-AG2R La Mondiale connaissait le final par coeur : « On était venus reconnaître mercredi, j'avais des repères. Dans le final, c'était un avantage car c'était vraiment dur. Je connaissais bien et je n'avais pas trop envie de me louper. » Celui qui aurait dû être le lieutenant de Benoît Cosnefroy, si celui-ci ne s'était pas blessé au Tour de Suisse, a saisi sa chance pour afficher ses qualités de puncheur et effacer une première étape frustrante. « Samedi, ça m'a fait chier de louper un coup de 45 mecs, analyse le natif d'Annemasse (29 ans). J'étais bien déçu donc j'avais envie de faire une belle étape, de me remettre un peu dedans. Là, c'est à la pédale avec les cadors. Je suis juste derrière eux, ça fait du bien. » À lire aussi Evenepoel et Merlier piégés, entame ratée pour la Soudal Quick-Step Premières décharges Luc Dardenne : «Un cycliste, c'est un brin d'herbe très fragile» La galère de Martinez, «pas bien» et dernier de la 1re étape


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« Je n'ose pas mettre le coude » : Romain Grégoire après sa quatrième place derrière les trois monstres sur la 2e étape du Tour de France 2025
Très en jambes, Romain Grégoire, le premier Français de l'étape de dimanche derrière Van der Poel, Pogacar et Vingegaard, regrette son « petit complexe d'infériorité » dans les derniers hectomètres. Romain Grégoire, 4e de la 2e étape, au micro d'Eurosport : « Il y a un peu de regrets parce que je me sentais vraiment bien, je sentais que (Mathieu) Van der Poel la voulait plus que tout donc je me suis fixé sur sa roue. J'étais dans sa roue à 400-450 mètres mais je me fais un peu enfermer, je n'ose pas mettre les coudes et l'épaule pour me battre et tenir la roue de Van der Poel. Ça me donne un petit peu de regrets... Je ne les aurai certainement pas battus, faire 3 ou 4 ça change pas grand-chose mais pour le principe et l'intention j'aurais préféré me battre et être dans la roue de Van der Poel à 200 mètres. Je pense qu'il m'a manqué de la hargne et de l'esprit combattant. J'ai peut-être fait un petit complexe d'infériorité pour être tout à fait honnête en me disant que de toute façon je pouvais pas les battre, alors que ça valait le coup d'essayer. Ce n'est que partie remise. »


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De la pluie sur la 2e étape du Tour de France puis une fenêtre ensoleillée pour l'arrivée ?
La pluie tombe dru au départ de la 2e étape du Tour, dessinée pour les puncheurs. Mais le soleil devrait réapparaître dans la dernière heure de course et l'arrivée à Boulogne-sur-Mer. Il pleut fort au départ de la 2e étape du Tour de France, à Lauwin-Planque, petite commune de 1 600 habitants du département du Nord. Les coureurs partiront sur une chaussée trempée pour une journée qui n'offrira jamais de longues phases de plat et maintiendra le peloton en prise jusqu'au final très punchy à l'approche de Boulogne-sur-Mer, théâtre de l'arrivée. Les prévisions de Météo France y annoncent d'ailleurs quelques éclaircies autour de 17 heures, pile pour la fin de l'étape. Tadej Pogacar, Mathieu Van der Poel ou le Français Romain Grégoire font partie des prétendants à la victoire dimanche.