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5 days ago
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La 7e étape du Tour de France 2025, « une belle occasion » pour Romain Grégoire, puncheur de la Groupama-FDJ
Toujours bien placé dans les arrivées pour puncheurs depuis le début du Tour de France 2025, Romain Grégoire espère bien avoir un rôle à jouer ce vendredi lors de la 7e étape. Le jeune Français de l'équipe Groupama-FDJ sera l'un des outsiders du jour entre Saint-Malo et Mûr-de-Bretagne. Romain Grégoire (Groupama-FDJ), avant le départ de la 7e étape du Tour de France 2025 entre Saint-Malo et Mûr-de-Bretagne : « Je suis forcément un peu fatigué après l'étape d'hier (jeudi, entre Bayeux et Vire Normandie), ça a été exigeant, vu que du départ à l'arrivée, on a roulé à fond. J'avais un peu mal aux pattes hier soir mais je suis quand même motivé pour aujourd'hui (ce vendredi). Je ne l'ai pas spécialement cochée plus qu'hier ; après hier, je n'ai pas réussi à prendre l'échappée mais c'est sûr qu'il reste une belle occasion aujourd'hui. Je ne connais pas l'arrivée à Mûr-de-Bretagne mais ça a l'air d'être une belle arrivée pour puncheurs. C'est une arrivée exigeante avec de forts pourcentages au pied et la pente qui s'adoucit un peu en haut, mais c'est quand même un effort de 4 minutes donc vraiment une arrivée de puncheurs par excellence. »

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08-07-2025
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« Les rivaux sont une demi-patte au-dessus » : Kévin Vauquelin et Romain Grégoire à fond mais au plafond
Comme Kévin Vauquelin, Romain Grégoire est en pleine forme sur ce Tour et il a tout bien fait ce mardi lors de la 4e étape, mais cela ne suffit pas pour battre les cadors. Les cinquièmes places peuvent avoir un petit goût de victoire, l'ivresse du champagne en moins, et Romain Grégoire a tout à fait le droit de savourer la satisfaction du travail accompli. Attendu lors des premières étapes, le grand talent de Groupama-FDJ a fini quatrième dimanche à Boulogne-sur-Mer, cinquième mardi, et il a comblé le manager général de son équipe. « Ce sont les hypergros qui gagnent mais on est tout près d'eux, donc c'est sympa, apprécie Marc Madiot, qui ne peut pas être frustré de s'incliner devant Tadej Pogacar, Mathieu Van der Poel ou Jonas Vingegaard. Ce sont des rock stars devant, c'est Mick Jagger, ce n'est pas un chanteur de quartier ! Romain est avec eux, de manière régulière. Il a passé un cap depuis l'année dernière. Franchement, je suis impressionné par ce que j'ai vu niveau intensité, savoir-faire du vélo, car c'est aussi une question d'engagement technique. Il ne peut pas faire plus, ni mieux. » C'est le problème des puncheurs français : ils sont très forts, assument les promesses qu'ils ont semées, n'ont rien à se reprocher, mais ils n'ont aucune chance de gagner à la régulière face à de tels monstres. Huitième dimanche, dixième mardi, Kévin Vauquelin se cogne au même plafond et il a payé un mauvais placement avant la rampe Saint-Hilaire : « Face aux champions, dans de tels pourcentages, je n'ai pas trop de marge. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise sur Pogacar ? Vous êtes marrants, je ne l'ai pas vu, j'étais derrière ! » Le Normand plaisante de bon coeur et son maillot blanc lui donne accès au podium, mais il a bien compris qu'il faisait partie de l'autre monde, où la fatigue pétrifie les organismes plus tôt. « Ils sont au-dessus du lot, ils voltigent », remarque également Grégoire, qui a trouvé quelques parades. Après la course, il glissait à Madiot : « Heureusement qu'il y a les descentes. » Au Tour de Suisse, il en avait exploité une pour gagner la première étape. « Il faut que la course soit dure longtemps pour que ça lui convienne bien, et il peut donc aussi aller dans des échappées au long cours » Maxime Latourte, entraîneur de Romain Grégoire Ce mardi, elle lui a permis de revenir à hauteur des favoris après avoir perdu du terrain dans la rampe Saint-Hilaire. « Les suivre à la pédale dans les montées, c'est compliqué, il faut trouver des alternatives, sourit-il. J'ai réussi à rentrer, vraiment au courage. Eux, ils arrivent à ressortir un gros sprint dans les 200 derniers mètres. Moi, je me mets debout histoire de, mais il n'y avait plus grand-chose dans les jambes... Un top 5, vu ceux qui sont devant, c'est un très beau résultat. » Comment profiter de sa constance pour gagner ? Croiser les doigts pour que Pogacar ne veuille pas rafler toutes les étapes de puncheurs, ou élargir le champ d'action. « C'est délicat, les rivaux sont une demi-patte au-dessus. Il ne faut pas se leurrer et chercher une ouverture stratégique, plutôt que vouloir les plier à la pédale. Sauf circonstances improbables, un principe de réalité s'applique, observe Maxime Latourte, l'entraîneur de Grégoire. Il est très fort, pas loin de ce qu'il peut faire de mieux, surtout que ses équipiers sont excellents pour le placer au bon endroit, au bon moment. Il faut que la course dure longtemps pour que ça lui convienne bien, et il peut donc aussi aller dans des échappées au long cours. » Après ce qu'il a montré, ils seront toutefois nombreux à se méfier de lui quand il faudra collaborer pour viser une étape de loin. À lire aussi Bryan Coquard sur les freins après son carton jaune Vingegaard : «Ma meilleure performance sur une minute» Pogacar, des dégâts mais un Vingegaard toujours là Il y a 60 ans, la plus grande folie d'Anquetil


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08-07-2025
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Romain Grégoire, 5e de la 4e étape du Tour de France : « Zéro regret »
Le coureur de Groupama-FDJ Romain Grégoire a terminé 5e de la 4e étape du Tour de France mardi, après avoir été battu au sprint par Tadej Pogacar. Il ne pouvait pas rivaliser avec les favoris de l'épreuve. Romain Grégoire (Groupama-FDJ), 5e de la 4e étape du Tour de France, sur Eurosport et France 2 : « Quel effort dans la bosse (le Mont Saint-Hilaire) pour rentrer ! Final de fou... Autant l'autre jour (dimanche), j'aurais peut-être aimé être mieux placé pour voir ce que ça donnait, autant là, zéro regret. J'ai tout mis, je pense que j'étais au bon endroit quand ça s'est fait et ça se fait vraiment à la jambe. [...]. J'arrive à me lever et mettre sur les pédales pour sprinter, mais par rapport aux trois premiers (Pogacar, Van Der Pol et Vingegaard), c'est injouable. Sur les 6-7 derniers kilomètres, c'était un peu du chacun pour soi, c'était dur. Sur un final comme ça, je me rends compte qu'il me manque une vraie marge pour gagner, les trois premiers sont bien au-dessus du lot. Il faudra trouver une stratégie parallèle pour gagner parce qu'à la pédale, c'est compliqué. » Kévin Vauquelin (Arkéa-B & B Hôtels), 10e de la 4e étape du Tour de France : « Je n'étais pas idéalement placé, je me suis fait déborder par Skjelmose et Onley (dans l'ascension du Mont Saint-Hilaire) avant de tourner à droite, c'était pas du tout ce qu'il fallait. Du coup, j'ai géré mon effort et j'ai basculé un peu loin avec Romain (Grégoire) et Mattias (Skjelmose). Et malheureusement, je freine un peu trop dans la descente, Romain passe plus vite et on se retrouve à l'arrière. C'est dommage, j'étais pas loin de revenir dans le groupe et faire un sprint à l'arraché, mais je prends une cassure. C'est un peu décevant. (Sur Pogacar, Van der Poel et Vingegaard) J'ai dû voir Mathieu commencer à lancer à 400 m et ne pas réussir à y aller. Et quand Van der Poel n'y arrive pas alors que c'est aussi punchy, c'est simplement que Vingegaard et Tadej (Pogacar) sont plus forts. Ils avaient plus de réserve pour le sprint. » Lenny Martinez (Bahrain-Victorious), désigné coureur le plus combatif de la 4e étape après un début de Tour délicat : « Ça y est, je suis en route ! Les jambes tournent correctement. Aujourd'hui, je visais l'étape mais le peloton en a décidé autrement. On va réessayer. (S'il est parti trop tôt) Non, je ne pense pas, car le peloton était vraiment juste derrière nous. Il fallait monter la bosse à bloc (Mont Saint-Hilaire), mais les autres équipes voulaient l'étape, il y a de la belle concurrence. Je vais essayer de me glisser à nouveau dans les échappées ces prochains jours. »

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06-07-2025
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Derrière les intouchables, les puncheurs français ont joué les premiers rôles sur la 2e étape du Tour
Kévin Vauquelin a été l'un des grands animateurs de la deuxième étape du Tour ce dimanche, avec ce final pour puncheurs vers Boulogne-sur-Mer. Mais le coureur d'Arkéa n'a pas été le seul Français à se montrer. Romain Grégoire, Julian Alaphilippe et Aurélien Paret-Peintre étaient eux aussi à la bagarre derrière les meilleurs du monde. Dans un monde où Mathieu Van der Poel, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard existent et gloutonnent à peu près tout ce qui déboule sous leurs roues, la lecture tronquée d'un classement peut vite donner des ailes à l'esprit cocardier. Juste devant un épatant Kévin Vauquelin qui effraie désormais quasiment tout le monde (8e), les Français ont mordu les mollets des cadors. Dans des styles différents, à des âges différents et avec des ambitions qui n'ont pas la même portée pour leur carrière. Romain Grégoire (4e), Julian Alaphilippe (5e) et Aurélien Paret-Peintre (7e) ont réussi parfaitement ce final pour puncheurs. Que ce soit chez Groupama-FDJ, Tudor ou Decathlon-AG2R La Mondiale, les repérages avaient été précis et cela a porté ses fruits. Romain Grégoire « Il m'a manqué un peu de hargne » En pleine récup', Romain Grégoire refait le film des deniers hectomètres de la course. Le trio devant lui à l'arrivée de la 2e étape est d'envergure, mais le puncheur de Groupama-FDJ (22 ans) n'a pas franchement le sourire. « Il y a un peu de regrets car je me sentais vraiment bien, avoue-t-il. Quatrième, c'est bien mais ce n'est pas une victoire. Donc je suis forcément déçu. » L'un de ses directeurs sportifs, Philippe Mauduit, explique le sentiment de son coureur : « C'est un gagneur et il n'a que ça en tête. Quand il ne gagne pas, il est déçu. Maintenant, sa course et sa performance, c'est plutôt bon signe, c'est sûr. Ça s'est fait aux jambons aujourd'hui et il était là. » À 8 kilomètres, le Franc-Comtois a placé une accélération et a été pris en chasse par Remco Evenepoel. « Je sentais que Van der Poel la voulait vraiment donc je me suis fixé dans sa roue, reprend Grégoire à propos de la bosse finale. J'étais dedans à 500 mètres mais à 450 mètres, je me fais un peu enfermer, je n'ose pas mettre les coudes pour me battre et tenir sa roue, c'est ça qui me donne un peu de regrets. Je ne les aurais sûrement pas battus, et faire 3e ou 4e, c'est la même chose, mais sur le principe, j'aurais bien aimé me battre jusqu'au bout. Il m'a manqué un peu de hargne et d'esprit combattant. Mais pour la confiance, ça fait du bien. » Julian Alaphilippe « C'est bon pour la suite » 173e rang et à 6'31" du vainqueur samedi pour lancer son Tour, 5e à la pédale avec les meilleurs le dimanche à Boulogne-sur-Mer, Julian Alaphilippe (33 ans) a retrouvé des jambes et un état de santé qui lui ont permis de s'inviter dans une cour des grands dont il faisait partie il y a encore pas si longtemps. « Je savais que la forme était bien, c'est juste que j'ai eu deux trois derniers jours un peu difficiles, j'étais malade (il était notamment pris aux bronches, après un coup de froid), avoue le double champion du monde. Hier (samedi), c'était très difficile. Aujourd'hui, je me suis senti mieux, j'arrive devant, ça fait du bien, c'est bon pour la suite. Quand je vois la journée de merde que j'ai eue hier, vraiment pas de regrets, je suis content. » Lorsqu'il a pris les devants à 600 mètres de ligne, tout le monde s'est dit que son punch et son finish pouvaient surprendre tout le monde, comme à ses plus grandes heures : « J'ai presque voulu tenter le coup des 500 mètres, mais j'ai vu tout de suite que Mathieu (Van der Poel) était dans ma roue, donc j'ai coupé mon effort et j'ai donné le maximum jusqu'à la ligne. » « C'était une étape vraiment stressante mais on accroche un autre top 5 pour l'équipe, c'est bien. Mais le plus important, c'est que Julian se sente mieux », indique aussi Matteo Tosatto, directeur sportif de Tudor. Toujours aussi populaire sur les routes, Alaphilippe aura encore au moins trois cartouches cette semaine, à Rouen, Vire et surtout Mûr-de-Bretagne, où il avait pris la 5e place en 2021 lorsque le vainqueur s'appelait déjà Van der Poel. « Ouais, ouais c'est bien, disait-il dimanche. Mais on vient pour gagner une étape, pas pour faire cinquième... » Aurélien Paret-Peintre « On était venus reconnaître, j'avais des repères » Mâchoire serrée, rictus de souffrance, Aurélien Paret-Peintre s'est fait mal dimanche dans les derniers mètres pour aller chercher le deuxième top 10 de sa carrière seulement sur le Tour de France. Le Haut-Savoyard de Decathlon-AG2R La Mondiale connaissait le final par coeur : « On était venus reconnaître mercredi, j'avais des repères. Dans le final, c'était un avantage car c'était vraiment dur. Je connaissais bien et je n'avais pas trop envie de me louper. » Celui qui aurait dû être le lieutenant de Benoît Cosnefroy, si celui-ci ne s'était pas blessé au Tour de Suisse, a saisi sa chance pour afficher ses qualités de puncheur et effacer une première étape frustrante. « Samedi, ça m'a fait chier de louper un coup de 45 mecs, analyse le natif d'Annemasse (29 ans). J'étais bien déçu donc j'avais envie de faire une belle étape, de me remettre un peu dedans. Là, c'est à la pédale avec les cadors. Je suis juste derrière eux, ça fait du bien. » À lire aussi Evenepoel et Merlier piégés, entame ratée pour la Soudal Quick-Step Premières décharges Luc Dardenne : «Un cycliste, c'est un brin d'herbe très fragile» La galère de Martinez, «pas bien» et dernier de la 1re étape


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06-07-2025
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« Je n'ose pas mettre le coude » : Romain Grégoire après sa quatrième place derrière les trois monstres sur la 2e étape du Tour de France 2025
Très en jambes, Romain Grégoire, le premier Français de l'étape de dimanche derrière Van der Poel, Pogacar et Vingegaard, regrette son « petit complexe d'infériorité » dans les derniers hectomètres. Romain Grégoire, 4e de la 2e étape, au micro d'Eurosport : « Il y a un peu de regrets parce que je me sentais vraiment bien, je sentais que (Mathieu) Van der Poel la voulait plus que tout donc je me suis fixé sur sa roue. J'étais dans sa roue à 400-450 mètres mais je me fais un peu enfermer, je n'ose pas mettre les coudes et l'épaule pour me battre et tenir la roue de Van der Poel. Ça me donne un petit peu de regrets... Je ne les aurai certainement pas battus, faire 3 ou 4 ça change pas grand-chose mais pour le principe et l'intention j'aurais préféré me battre et être dans la roue de Van der Poel à 200 mètres. Je pense qu'il m'a manqué de la hargne et de l'esprit combattant. J'ai peut-être fait un petit complexe d'infériorité pour être tout à fait honnête en me disant que de toute façon je pouvais pas les battre, alors que ça valait le coup d'essayer. Ce n'est que partie remise. »