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Moi qui t'aimais, le biopic sur l'histoire d'amour entre Yves Montand et Simone Signoret se dévoile
Moi qui t'aimais, le biopic sur l'histoire d'amour entre Yves Montand et Simone Signoret se dévoile

Le Figaro

time17-07-2025

  • Entertainment
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Moi qui t'aimais, le biopic sur l'histoire d'amour entre Yves Montand et Simone Signoret se dévoile

Une première bande-annonce du film de Diane Kurys, attendu pour l'automne, vient d'être publiée. Marina Foïs et Roschdy Zem recréent à l'écran le couple mythique Signoret-Montand. « Elle l'aimait plus que tout, il l'aimait plus que les autres», promet le synopsis de Moi qui t'aimais, le nouveau film de Diane Kurys. il racontera l'histoire d'amour passionnelle et tumultueuse entre Yves Montand et Simone Signoret. Avant qu'elle ne revive bientôt sur grand écran, le 1er octobre, une première bande-annonce vient d'être dévoilée mardi 15 juillet. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Ce premier montage sur la romance d'un des couples les plus mythiques du cinéma français, de la seconde moitié du XXe siècle, débute ainsi: « Yves Montand et Simone Signoret, est-ce que par hasard, vous vous aimeriez ? », demande une voix off. La troublante diabolique des Diaboliques répond « on s'aime et on s'aime bien ». Fous amoureux, Yves Montand et Simone Signoret, respectivement interprétés par Roschdy Zem (Elyas) et Marina Foïs (Papa ou Maman) ne tardent pas à se marier. C'est le début d'une longue union, qui durera plus de trente ans, de 1951 à 1985. « Alors, c'est quoi le secret de notre couple ?», demande Simone. « Je ne sais pas, je n'ai pas de secret», lui répond Yves, avec une pointe d'ironie. Ce passage, ambigu, donne l'esprit de l'œuvre de Diane Kurys. Publicité La réalisatrice, on le comprend dans la bande-annonce, va délaisser le glamour pour se concentrer sur les menaces qui ont pesé sur leur relation. La tromperie semble omniprésente: « Pourquoi tu veux tout le temps voir ailleurs ? », peut-on entendre. Avant que ne surgissent des photographies de Marilyn Monroe, avec qui Yves Montand a entretenu une liaison pendant le tournage du film Le Milliardaire. Montand se défend comme il peut: « Tu sais quand tu vis avec quelqu'un depuis aussi longtemps, tu sais plus vraiment si c'est ta femme, ta meilleure amie, ta pire ennemie. Tu sais juste une chose, tu ne peux plus vivre sans elle ». Roschdy Zem prononce ces mots, sur les notes de la musique des Feuilles mortes écrite par Jacques Prévert et immortalisé par la voix d'Yves Montand. À lire aussi « Une relecture opportuniste » : Benjamin Castaldi critique le film de Diane Kurys sur Simone Signoret et Yves Montand Une fiction « paresseuse » ? Une histoire d'amour donc aussi fusionnelle que déchirante, visiblement difficile à adapter au cinéma. La preuve, plusieurs projets de films consacrés au couple ont été abandonnés. Notamment celui de Christophe Ruggia avec Thierry Neuvic et Céline Sallette en tête d'affiche, qui devait voir le jour en 2011. En 2016, Benjamin Castaldi, le petit-fils de l'actrice, caressera même l'idée d'écrire un film, centré sur le destin de sa grand-mère. Ce projet fera long feu, lui aussi. Diane Kurys, elle, est allée jusqu'au bout. Toutefois, son film présenté hors compétition au Festival de Cannes, n'a pas eu l'heur de plaire à la famille de ce couple légendaire. Benjamin Castaldi, toujours lui, n'a vu dans Moi qui t'aimais qu'une « réécriture moderne et une instrumentalisation, qui n'a rien d'un hommage». Et pis que ça, il y a vu aussi presque une récupération politique: « C'est une fiction paresseuse, bâtie sur des figures déformées et soumises aux codes idéologiques de notre époque ».

Cinéma: Lyna Khoudri, un rôle subtil dans «13 jours, 13 nuits»
Cinéma: Lyna Khoudri, un rôle subtil dans «13 jours, 13 nuits»

24 Heures

time14-07-2025

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Cinéma: Lyna Khoudri, un rôle subtil dans «13 jours, 13 nuits»

Un film à ne pas manquer – Lyna Khoudri, une femme sans voile ni craintes à Kaboul L'excellent Roschdy Zem n'est pas seul au générique du saisissant «13 jours, 13 nuits». La Franco-Algérienne se glisse dans un rôle subtil. Florence Millioud Lyna Khoudri incarne Eva, une Franco-Afghane en mission humanitaire à Kaboul. Pathé Films-Jérôme Prébois Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Le film «13 jours, 13 nuits» retrace des faits réels, l'évacuation par la France de 2805 personnes alors que Kaboul vient de tomber aux mains des talibans. Dans son métrage, Martin Bourboulon donne un rôle subtilement politique aux femmes. Toujours dans le vrai, l'actrice franco-algérienne Lyna Khoudri y excelle. Combien de films gardent-ils leur public jusqu'à la der des ders, jusqu'à cette ultime ligne d'un générique souvent aussi long qu'un annuaire téléphonique? Le «13 jours, 13 nuits» de Martin Bourboulon est de ceux-là. Après cent douze minutes en apnée, à suivre l'évacuation de la dernière chance pour des centaines de Français et d'Afghans alors que les talibans deviennent les maîtres de Kaboul, dans la salle, personne ne bouge. Ni ne fait mine de se lever. Accusant le choc. Soufflé. Secoué. Le métrage remonte à peine le temps, on est en 2021. Les faits sont réels. De l'ouverture des portes de l'ambassade de France à ses citoyens – mais aussi à nombre de fuyards, femmes, enfants, artistes – jusqu'à l'exfiltration de ces 2805 personnes, menée par le commandant Mohamed Bida, attaché de la sécurité intérieure de l'ambassade. Alors que le rythme est celui de la tension permanente. Complexe. Angoissante. La vraie histoire de Mohamed Bida Une vérité qui arbitre jusqu'au jeu de comédiens totalement investis, respectueux d'un vécu et sincèrement humains. Roschdy Zem (Mohamed Bida), bien sûr. Comme Lyna Khoudri dans les traits et surtout dans le tempérament d'une humanitaire. Eva, une binationale encore à Kaboul, refusant de quitter la capitale déjà à feu et à sang sans sa mère (si émouvante Fatima Adoum) et qui va lui servir de traductrice. Les actrices, dont l'excellente Sidse Babett Knudsen, politicienne iconique dans la série «Borgen», ici journaliste inconditionnelle au nom de la vie – mais peu importe la sienne – lorsque l'info est en jeu, habitent toutes des rôles puissants. Taillés par des valeurs. Au contraire de l'usage de la force. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Dans un bel équilibre avec les trajectoires masculines, ces femmes sont au front dans une histoire qui est celle des Afghanes, aujourd'hui. Et dans un film qui, dans son sous-texte, lutte aussi pour qu'on ne les oublie pas. C'est habile. Poignant. Bien amené quand on sait que dans l'histoire vraie, la traduction est assurée par un homme, et donc politique sans l'être ostensiblement. Avec une Lyna Khoudri qui porte cette subtilité dans son rôle qui lui fait voir la mort en face, une interprétation qui rejoint ses convictions, qu'elle partageait récemment dans une interview en ligne sur Konbini: «On fait partie d'un monde, celui de la culture, qui avance un peu plus vite que les autres. J'aime bien cette responsabilité.» L'actrice signe ici sa troisième collaboration avec Martin Bourboulon. La quatrième sortira en 2027, avec un nouveau volet des «Trois mousquetaires». Le cinéma l'aime À 32 ans, la Franco-Algérienne a déjà tourné avec Nakache et Toledano, Wes Anderson ou encore Bruno Dumont. Pépite révélée en 2017 dans «Les bienheureux» de Sofia Djama, elle a été saluée à Venise (Prix Orizzonti de la meilleure actrice de la 74e Mostra), aux Césars (meilleur espoir féminin en 2020 et une nomination pour la meilleure actrice dans un second rôle en 2023) comme dans les festivals. La critique n'est pas en reste, reconnaissant une actrice «époustouflante de sincérité et d'authenticité». Lyna Khoudri, avec François Civil, dans «Les trois mousquetaires: d'Artagnan», en 2023. IMAGO/Landmark Media Qu'elle oxygène les contours classiques du personnage de Constance Bonacieux, qu'elle infuse son propre narratif d'immigrée arrivée en France à l'âge de 2 ans dans des rôles la ramenant dans cette Algérie d'après-guerre civile ou quand elle incarne l'Eva de «13 jours, 13 nuits», sans cesse sur le qui-vive, l'actrice affirme son choix. Elle est à l'écran, brûlante de vérité, portée par une puissance brute… pour signifier, pas pour raconter ces femmes qui sortent de leur condition. «J'aime bien ces films galvanisants qui permettent de se dire qu'il n'y a pas de barrières infranchissables, qu'on peut remettre en question ce que signifie appartenir à une classe sociale, disait-elle au «Parisien» fin juin. Moi, de par ma vie, j'ai un peu exploré tous les milieux, alors c'est un bon moteur de transmettre ce message à travers les films.» Avec Karim Benzema sur le tapis rouge du dernier Festival de Cannes. IMAGO/KCS Presse Le portrait de la belle âme ne serait pas complet sans une page people. Lyna Khoudri file le parfait amour avec Karim Benzema, une histoire qui dure et qu'ils ont choisi de révéler sur le tapis rouge du dernier Festival de Cannes. Certains médias avancent sans confirmation que, depuis, l'actrice et le footballeur se seraient dit oui. Florence Millioud a rejoint la rubrique culturelle en 2011 par passion pour les gens de culture, après avoir couvert dès 1994 la politique et l'économie locales. Historienne de l'art, elle collabore à la rédaction de catalogues d'exposition et d'ouvrages monographiques sur des artistes. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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