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6 days ago
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Condamné pour proxénétisme en Valais, il sera expulsé du territoire
L'homme de 36 ans a été reconnu coupable d'encouragement à la prostitution, de blanchiment d'argent et de tentatives de contrainte. Publié aujourd'hui à 14h45 L'homme de 36 ans était accusé d'avoir convaincu plusieurs jeunes femmes roumaines, avec qui il entretenait des relations intimes, de venir en Suisse afin de s'adonner à la prostitution. KEYSTONE Un Roumain de 36 ans a été condamné par le Tribunal cantonal valaisan (TC) à 33 mois de prison ferme. L'homme a été reconnu coupable d'encouragement à la prostitution , de blanchiment d'argent et de tentatives de contrainte. Il est expulsé de Suisse pour 7 ans. En première instance, le Tribunal de Martigny l'avait condamné à 46 mois ferme et à 10 ans d'expulsion. Le TC a réduit sa peine, considérant «que les premiers juges avaient méconnu le principe d'aggravation de la peine, applicable en cas de concours d'infractions». Entre mars 2023 et avril 2024, l'accusé avait convaincu de jeunes femmes roumaines, avec qui il entretenait des relations intimes, de quitter leur pays pour venir en Suisse pour s'adonner à la prostitution. Afin de les convaincre, il leur a fait miroiter la possibilité de gagner beaucoup d'argent pour leur permettre de soutenir financièrement leurs familles restées au pays. Le Roumain n'hésitait pas à menacer ces femmes afin de faire pression sur elles. Devant le TC, le 15 juillet, l'homme avait reconnu les faits dans deux cas. Sur la prostitution en Suisse Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Le Figaro
31-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Mondiaux de natation : «Plage», «murs», «record»… David Popovici, médaille d'or internationale de la décontraction
HUMEUR - Alors qu'il venait de décrocher le titre le plus convoité des Mondiaux – celui du 100m nage libre –, le Roumain de 20 ans a étonné par sa simplicité. Un exemple à suivre pour certains… La zone mixte. Cet envers du décor que le grand public ne voit pas, et ne peut que deviner. Après leurs performances, qu'il s'agisse d'un record du monde du 200m 4 nages ou d'une simple élimination en séries, chaque nageur doit passer par cette sorte de sas où l'attend une meute de journalistes, le dictaphone/portable tendu, chacun prêt à poser la question qui fâche. Pour beaucoup de sportifs, que ce soit simplement par timidité ou par aversion des médias, ce moment n'est souvent pas leur préféré. Tout le contraire de David Popovici ce jeudi, qui a donné une leçon de disponibilité alors même qu'il venait de remporter le titre le plus prisé de ces Mondiaux à Singapour : celui du 100m nage libre masculin. Dans l'immense majorité des cas, et par immense j'entends VRAIMENT immense, le vainqueur passe une fois devant la presse en coup de vent avant le podium, avant de revenir s'épancher davantage. Popovici, lui, est passé une, deux, trois, peut-être même quatre fois pour s'assurer que personne ne soit oublié. Le tout à chaque fois dans un anglais absolument parfait, car il faut bien reconnaître que les journalistes roumains ne sont pas légion à Singapour. Encore plus rare, le jeune homme de 20 ans, qui a également remporté le 200m nage libre pour signer un fabuleux doublé, est parfois resté répondre à… un seul journaliste, offrant plus de tête-à-tête en l'espace d'une heure que Léon Marchand en une année entière. Publicité Alors évidemment, loin de moi l'idée de stigmatiser le Français, au demeurant charmant, avec un sens de l'humour certain et qui a tout à fait le droit de préférer se faire rare dans les médias. D'autant plus que la presse française doit être autrement envahissante que celle roumaine. Non, le but n'est pas de critiquer Léon Marchand, mais bien d'applaudir à deux mains l'attitude et la «coolitude» d'un Popovici qui a d'une certaine façon désacralisé le moment pour en faire réellement un instant de partage entre lui et les journalistes, et évidemment à travers eux leurs lecteurs potentiels. Qui seront ravis d'apprendre par exemple que le désormais quadruple champion du monde – en ajoutant ses deux titres de 2022 – ne sait pas du tout ce que sera la suite pour lui sur le plan sportif. «En revanche, ce que je sais, c'est ce que je vais faire très rapidement : partir en vacances, m'allonger sur la plage, célébrer cela comme il convient, m'amuser, boire un coup si j'en ai envie, passer mon permis moto, conduire ma voiture très rapide sur de belles routes…» e pense aux Jeux olympiques tous les jours depuis que j'ai 10 ans, sans exagération. Mais une fois que j'ai fait cela, j'ai compris que rien ne change, ma vie ne change pas. David Popovici Profiter, en somme. De même, déconcertant, Popovici affirmait être «heureux de ne pas avoir battu le record du monde aujourd'hui, comme ça, j'ai un objectif qui va continuer de me garder en alerte.» Ou encore : «Je pense aux Jeux olympiques tous les jours depuis que j'ai 10 ans, sans exagération. Mais une fois que j'ai fait cela, j'ai compris que rien ne change, ma vie ne change pas.» Au sujet de la Chinoise Yu Zidi qui a alimenté de nombreux débats : «Moi, à 12 ans, je crois que je passais plus de temps à dessiner dans ma chambre que dans la piscine à nager.» Et pourtant, lui aussi a été très précoce en se révélant sur la scène internationale à 17 ans. Avant de conclure, sur sa stratégie gagnante : «Je pense que celui qui gagne est celui qui parvient à se démarquer de ses concurrents. J'ai donc réussi à construire des murs entre chacun de mes couloirs et j'ai imaginé que je nageais seul. Je ne regardais pas les autres, ce qu'ils faisaient ne m'intéressait pas.» Un champion unique en son genre, au charisme aussi simple qu'irrésistible.
