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Les fermetures de terrains de tennis se multiplient
Les fermetures de terrains de tennis se multiplient

La Presse

time4 days ago

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Les fermetures de terrains de tennis se multiplient

La fermeture des terrains de tennis en terre battue de Saint-Sauveur la semaine dernière, en raison de la présence d'amiante dans les sacs de sable Har-Tru utilisés pour l'entretien, a fait boule de neige. Un peu partout au Québec, des municipalités ont dû fermer leurs installations de manière préventive en attendant les recommandations des autorités fédérales. Jeudi dernier, la Ville de Saint-Sauveur a annoncé que ses terrains de tennis en terre battue seraient fermés jusqu'à nouvel ordre en raison d'une intervention d'Environnement Canada révélant la présence d'un taux supérieur à 0,01 % d'amiante dans les sacs de sable réservés à l'entretien. Les tests préliminaires effectués sur la surface des terrains démontraient pour leur part un taux régulier, indiquait la médecin-conseil en santé environnementale à la Direction de santé publique du CISSS des Laurentides, la Dre Marie-Claude Lacombe, la semaine dernière. Le 6 août, par le biais d'un communiqué, la compagnie chargée de la distribution des produits Har-Tru au Canada, PC Court, a commandé à ses clients « de cesser l'utilisation de la terre battue verte de marque Har-Tru et de mettre de côté tous les sacs non utilisés jusqu'à nouvel ordre. » De nombreuses municipalités ont donc annoncé la fermeture préventive de leurs installations en terre battue, en vertu de la recommandation d'Environnement Canada. C'est notamment le cas pour l'arrondissement d'Outremont, à Montréal, qui a annoncé à ses citoyens qu'il procéderait à la fermeture des terrains en terre battue dans les parcs Joyce, Saint-Viateur et F. -X. Garneau. La date de réouverture est méconnue et la Ville de Montréal insiste que « les terrains seront rouverts uniquement lorsque nous aurons la certitude que les produits utilisés sur ces terrains sont sécuritaires. » Même scénario pour les terrains du parc Maurice Richard à Repentigny, ou encore dans les municipalités de Prévost et de Rosemère. Une responsabilité d'Environnement Canada L'analyse du produit Har-Tru a été effectuée par le gouvernement fédéral, précise le relationniste Gonzalo Nunez. Ce sont les autorités fédérales qui sont chargées d'« homologuer le produit pour son importation et son utilisation au Canada », ajoute-t-il. Contacté par La Presse, Environnement Canada a refusé de fournir des détails sur l'enquête en cours. On précise toutefois que le Règlement interdisant l'amiante et les produits contenant de l'amiante interdit « l'importation, l'utilisation et la vente d'amiante ainsi que la fabrication, l'importation, l'utilisation et la vente de produits contenant de l'amiante, avec un nombre limité d'exclusions. » Ces exclusions auraient seulement été acceptées dans des « circonstances exceptionnelles ». Les sacs de sable Har-Tru utilisés à l'entretien des surfaces en terre battue sont pourtant utilisés par la majorité des municipalités, en plus d'être un commanditaire officiel de Tennis Canada. À cet effet, les terrains du Stage IGA ont été fermés temporairement, bien que les installations « n'ont pas été utilisées pour la pratique du tennis durant le tournoi », précise l'organisation.

Des défis partagés dans la région
Des défis partagés dans la région

La Presse

time7 days ago

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Des défis partagés dans la région

Alors que les Laurentides connaissent une importante croissance démographique, plusieurs municipalités réfléchissent à la mobilité. Saint-Sauveur, Sainte-Agathe-des-Monts, Prévost et Sainte-Adèle ont toutes inscrit le développement de la mobilité active à l'intérieur d'un plan. Les défis sont considérables pour ces municipalités aménagées autour de la voiture. Une population en hausse De 2021 à 2024, 7924 nouveaux résidants se sont installés en moyenne chaque année dans les Laurentides. Selon les estimations de l'Institut de la statistique du Québec, de 2021 à 2026, la population de la région devrait augmenter de 7,3 %, une croissance au-dessus de la moyenne québécoise (+5,6 %). Cette réalité entraîne des besoins en mobilité. « Autant pour les nouvelles familles avec de jeunes enfants, qui ne peuvent pas nécessairement se déplacer en voiture et qui ont besoin d'infrastructures pour se déplacer autrement, que pour les personnes âgées et les personnes vulnérables en général », observe la conseillère en mobilité durable pour l'organisme MOBA Isabelle Teasdale. Dans plusieurs municipalités où MOBA a mené des consultations publiques, le désir de voir les quartiers résidentiels périphériques connectés au noyau villageois a été mis de l'avant. Les routes provinciales PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Il a fallu environ quatre ans à Sainte-Adèle pour être en mesure de réaménager ce passage piétonnier situé sur la route 117. Plusieurs villes des Laurentides sont traversées par des routes provinciales, la plus connue étant la 117, qui relie Montréal à l'Abitibi-Témiscamingue. Des citoyens se sont souvent mobilisés pour demander une amélioration de la sécurité sur cette route, tant pour les automobilistes que pour les piétons. À plusieurs endroits, les routes numérotées passent au cœur des noyaux villageois. « La problématique de franchissement que pose le chemin Jean-Adam [route 364], réelle cicatrice urbaine dans le centre-ville », est l'un des enjeux soulignés dans le Plan de mobilité active 2023-2033 de la Ville de Saint-Sauveur. Ces routes étant sous la responsabilité du ministère des Transports et de la Mobilité Durable du Québec, les municipalités ne sont pas libres d'y intervenir à leur guise. Il aura fallu environ quatre ans à Sainte-Adèle pour réaménager un passage piétonnier avec feux clignotants sur le boulevard de Sainte-Adèle (route 117). « Il y avait des études par-dessus des études, par-dessus des études, raconte le conseiller municipal David Huggins-Daines. C'est très long d'avoir l'approbation du Ministère pour faire des aménagements comme ceux-là. » Sainte-Adèle mise surtout sur des chemins alternatifs pour inciter piétons et cyclistes à éviter les grands axes routiers où il est moins sécuritaire de circuler. Ça monte ! PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La côte de la rue Morin à Sainte-Adèle, reconnue comme étant un bon défi pour les piétons et les cyclistes Les Laurentides ont un relief montagneux qui attire les amateurs de vélo de montagne, mais peut rebuter ceux qui souhaitent se déplacer à pied ou à vélo pour des raisons utilitaires. La topographie est l'un des défis soulevés par l'organisme MOBA, à la suite d'une consultation publique. Pour Mélanie Le Page, cofondatrice du groupe Mobilité active Sainte-Adèle, c'est un obstacle qui peut être surmonté, particulièrement chez les jeunes. « Les enfants, il faut les maintenir en forme. Je suis infirmière de formation. La mobilité active en termes de santé et de société, je pense que c'est l'affaire de tous. » Au centre-ville de Sainte-Adèle, la côte de la rue Morin représente un bon défi. La municipalité a profité de récents travaux de réfection des conduites d'eau pour installer des bancs à mi-parcours. « Ça ne règle pas l'entièreté du défi, mais l'idée, c'est d'essayer de le rendre plus agréable », souligne Vincent Bélanger, directeur du Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire de Sainte-Adèle. Ça coince ! PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE L'ajout d'un trottoir sur le chemin Notre-Dame fait partie des projets majeurs ciblés dans le Plan de mobilité active 2025-2035 de Sainte-Adèle. Les Laurentides sont une région de grands espaces, mais dans les noyaux villageois, l'espace manque. Les rues sont souvent trop étroites pour y ajouter une voie cyclable ou élargir le trottoir sans retirer des espaces de stationnement. À Sainte-Adèle, l'élargissement des trottoirs espéré dans la rue Morin n'a pas eu lieu, faute d'espace. « On a dû les refaire à 1,2 mètre parce que c'était impossible de conserver les deux voies et les places de stationnement et d'avoir un trottoir plus large, justifie David Huggins-Daines. Il aurait fallu exproprier du monde et leurs murets. » « La peur de perdre des places de stationnement, c'est ce qui revient le plus souvent », constate Isabelle Teasdale. « Tout le monde est pour qu'on puisse se rendre sécuritairement à l'école, à l'épicerie, et parfois, il y a des compromis, de petits jeux d'aménagement qu'on peut faire dans les noyaux urbains pour pouvoir satisfaire tout le monde. Mais la culture de l'auto solo veut souvent qu'on se stationne devant la porte du commerce. Ce sont peut-être des habitudes qu'on va devoir changer dans les Laurentides et partout ailleurs aussi. »

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