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Séance boursière houleuse pour Colabor
Séance boursière houleuse pour Colabor

La Presse

time4 days ago

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Séance boursière houleuse pour Colabor

Le titre de Colabor a perdu le quart de sa valeur dès le début de la dernière séance de la semaine à la Bourse de Toronto avant de clôturer la journée en baisse de 14 % L'action du Groupe Colabor a passé la dernière séance boursière de la semaine sous pression après la publication de résultats décevants et de commentaires du PDG sur l'incident de cybersécurité ayant affecté toute la semaine les activités du grossiste alimentaire de Saint-Bruno-de-Montarville. Le titre de Colabor a perdu le quart de sa valeur dès le début de séance de vendredi à la Bourse de Toronto avant de clôturer la journée en repli de 14 %. « Nous travaillons jour et nuit pour maîtriser la situation et restaurer pleinement les systèmes », a dit le PDG de Colabor, Louis Frenette, en conférence téléphonique vendredi. « Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'une distraction regrettable », a-t-il ajouté à propos de la brèche de sécurité informatique dévoilée en début de semaine. « La bonne nouvelle est que la plupart de nos systèmes sont désormais opérationnels. À l'heure actuelle, l'impact total de cet évènement n'est pas encore totalement connu et notre travail est continu pour y voir plus clair », précise Louis Frenette. « Nous sommes tous mobilisés pour que cette situation soit de courte durée et que nous minimisions l'impact de cet incident de cybersécurité. » Le PDG a expliqué que les activités de Colabor ont été touchées par l'incident informatique, mais pas celles d'Alimplus et de sa filiale Tout-Prêt, deux entités dont les acquisitions ont été complétées le mois dernier par Colabor. Alimplus a ainsi pu assurer la continuité de ses activités et ainsi couvrir une partie de la clientèle de Colabor cette semaine, a dit Louis Frenette. « Il a fallu 24 heures pour remettre le logiciel en état de marche et redémarrer progressivement l'activité depuis mardi. D'ici lundi ou mardi prochain, nous devrions couvrir 100 % de nos activités », a dit Louis Frenette. Dans l'intervalle, certaines commandes ont pu être traitées manuellement, a-t-il souligné sans cacher que la semaine a été difficile. La Presse rapportait vendredi que des restaurateurs n'ont pas reçu de livraison de la part de Colabor cette semaine en raison de l'incident de cybersécurité, ce qui les a forcés à se tourner vers d'autres fournisseurs afin de pouvoir continuer de servir leurs clients en cette période achalandée des vacances estivales. Lisez « Une brèche de sécurité dommageable pour Colabor » Résultats printaniers inférieurs aux attentes Colabor a par ailleurs révélé vendredi que ses ventes des mois printaniers ont augmenté de 5 % sur un an à 169,5 millions. Ce résultat s'avère inférieur aux 176 millions attendus par les analystes. Le bénéfice ajusté avant frais financiers, amortissements et impôts sur les profits du trimestre a atteint 5,4 millions, alors que le marché anticipait 7,9 millions. Une perte nette a été enregistrée pour le trimestre tandis que des profits avaient été dégagés à la même période l'an passé. Les quatre analystes assurant une couverture officielle des activités de Colabor recommandaient toujours tous l'achat du titre avant la conférence téléphonique de vendredi.

Un Québécois repêché par les Dodgers
Un Québécois repêché par les Dodgers

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time14-07-2025

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Un Québécois repêché par les Dodgers

Une chance que Charles Davalan est meilleur à la balle qu'au théâtre. Quelques instants avant sa sélection, le Québécois savait que les Dodgers prononceraient son nom au 41e rang du repêchage de la MLB, dimanche. Davalan a pris tout son petit change pour garder la surprise à ses proches, réunis pour regarder l'évènement à la télévision. Il en a été incapable. « J'étais tellement nerveux, j'essayais de ne pas le montrer aux autres. Je ne voulais pas qu'ils stressent. Mais quand j'ai appris que j'allais sortir aux Dodgers, je braillais sans arrêt. Je pense que les autres ont commencé à s'y attendre un peu », raconte le natif de Saint-Bruno de Montarville en riant. Le repêchage de la MLB fonctionne différemment de celui d'autres sports majeurs. Avant d'être sélectionnés, les joueurs négocient une entente avec les équipes. Davalan s'était entretenu avec plusieurs formations, dans les jours précédents le repêchage. Au jour J, deux équipes – les Dodgers, et une autre organisation dont il préfère ne pas dévoiler l'identité – le courtisaient. Elles négociaient activement avec son agent, qui tenait Davalan au courant des tractations au téléphone. Est arrivée la dernière section de la première ronde du repêchage, celle des choix de « balancement », composée de 10 choix remis aux équipes qui font partie des plus petits marchés. Les Dodgers détenaient la 41e sélection dans cette portion, acquise des Reds de Cincinnati. C'était vraiment une organisation qui m'intéressait : elle est prestigieuse, et je sais qu'elle fait un bon travail pour encadrer les jeunes. Charles Davalan L'agent de Davalan a donc prévenu son client qu'il serait choisi par les Dodgers, quelques minutes avant la sélection. C'est à ce moment qu'une poussière lui est tombée dans l'œil, occasionnant la tombée de quelques larmes. « Je pensais à mes parents », confie le jeune homme de 21 ans. « Ils ont toujours cru en moi. D'être avec eux, de sentir que j'allais enfin pouvoir me redonner ce qu'ils m'ont donné, ça a fait déborder toutes les émotions en moi. C'est un de mes rêves de jeunesse qui s'accomplit. » Partager sa joie Les parents de Charles Davalan ont fait les sacrifices inhérents à la pratique du sport-investissements de temps, d'argent, déplacements — mais c'est surtout leur soutien qui marque le voltigeur. « Je n'ai jamais été le plus fort, le plus costaud. Mais ils ont toujours cru en moi. Ils m'ont dit de suivre mes rêves », relate l'athlète de 5 pieds 9 pouces et 190 livres. Quand la pandémie a sévi, Davalan peinait à se faire recruter au niveau collégial américain. Avec l'aval de ses parents, il a donc déménagé en Floride, où il a poursuivi son parcours secondaire. Il s'est ensuite fait recruter par l'Université Florida Gulf Coast, où il a évolué au deuxième but. En 56 matchs, il a amassé 37 points produits, 10 circuits, et une moyenne au bâton de ,288. Sa plus récente saison chez les Razorbacks de l'Université de l'Arkansas a convaincu les Dodgers. Comme premier frappeur, il a maintenu une moyenne de ,346 avec 14 circuits et 60 points produits. PHOTO DYLAN WIDGER, ARCHIVES IMAGN IMAGES Comme premier frappeur des Razorbacks de l'Université de l'Arkansas, Charles Davalan a maintenu une moyenne de ,346 avec 14 circuits et 60 points produits. Sa saison s'est terminée sur une note difficile. Arkansas a été éliminé en demi-finale du championnat national de la NCAA, contre les champions en devenir, LSU. Davalan a commis l'une des deux erreurs défensives menant au triomphe adverse. Comme au hockey Notre homme sait d'ailleurs qu'il doit améliorer sa défensive. Il se démarque par son intelligence, son efficacité au bâton, mais surtout, son intensité. « C'est le genre de joueur que tu détestes affronter, mais que tu adores avoir de ton côté », a dit l'analyste de MLB Network, Tony Vitello, au moment de sa sélection par Los Angeles. Si cette analyse vous rappelle celle de Brad Marchand ou Brendan Gallagher, vous n'êtes pas seuls. « Plusieurs recruteurs me disent que je ressemble à un joueur de hockey sur le terrain », lance Davalan en rigolant. « Je suis robuste, et je travaille fort. Comme je n'ai pas le plus gros gabarit, il faut que je me démarque d'une autre façon », explique celui qui compare son style à Corbin Carroll, des Diamondbacks. Le Brunois a d'ailleurs dû faire le choix entre le hockey et le baseball, à l'âge de 15 ans. J'étais plus en amour avec le baseball. Je voulais mettre tous mes œufs dans le même panier pour augmenter mes chances de percer. Et tu sais quoi ? J'ai été repêché hier. C'est surréel. Charles Davalan Davalan est devenu dimanche le Québécois repêché le plus hâtivement dans la MLB depuis Philippe Aumont, en 2007. Le lanceur avait été sélectionné au 11e rang par les Mariners de Seattle. Par sa sélection, le jeune adulte espère devenir un modèle. Pas nécessairement par ses exploits, mais plutôt par sa passion au jeu. « Je veux que les jeunes jouent à la balle parce qu'ils aiment le faire. Pas parce que leurs parents leur demande. J'aimerais qu'ils retiennent qu'ils n'ont pas besoin d'être le plus grand, le plus fort pour y arriver. Si tu y mets ta tête et ton cœur, de bonnes choses vont se passer pour toi », conclut-il.

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