Dernières actualités avec #SaintLouis


Le Figaro
23-07-2025
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28 août 1248 : Louis IX quitte Aigues-Mortes pour délivrer Jérusalem
Réservé aux abonnés Depuis trois jours, les navires étaient bloqués à quai, faute de vent. À la tête des croisés, Saint Louis s'apprête à suivre les pas de son grand-père Philippe Auguste. Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « Provence éternelle, la Toscane française », retrouvez l'histoire de cette région, ses traditions, son art de vivre et ses écrivains dans un numéro magnifiquement illustré de 162 pages. « Provence éternelle, la Toscane française ». Le Figaro Hors-Série Sur le pont de la Montjoie, la haute silhouette de Louis IX est aisément reconnaissable. Depuis trois jours, il ne cesse d'aller et venir en scrutant le ciel. Depuis trois jours, dans la baie du Grau, la flotte des croisés attend un vent favorable pour gagner le large. Depuis trois jours, le roi se remémore toutes les étapes de sa longue marche vers la réalisation d'un vœu qu'il avait prononcé à l'issue d'une grave maladie dont il n'a pu réchapper que par miracle. Louis en est convaincu. Et les croisades le hantent depuis son enfance. Son grand-père, Philippe Auguste, lui avait mille fois conté les péripéties de celle qu'il avait conduite avec Richard Cœur de Lion. Il ne fait pas encore tout à fait jour et on distingue mal la côte. C'est en 1240 – quatre ans…


Le Figaro
09-07-2025
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- Le Figaro
Les mécènes appelés au chevet des vitraux de la Sainte-Chapelle
Réservé aux abonnés RÉCIT - Encrassés par la pollution et le temps, les murs de verre du chef-d'œuvre commandé par Saint Louis sont progressivement rénovés. Mais il manque encore des fonds pour achever la protection de ce patrimoine. Les panneaux de la baie 104 de la Sainte-Chapelle ont été posés sur une grande table lumineuse, dans l'Atelier MurAnèse (78). Penchés sur le récit d'Ézéchiel, des conservateurs et des restaurateurs du patrimoine tâchent d'évaluer ce qu'il faudrait restaurer, et surtout jusqu'où leurs interventions doivent aller. Les vitraux, comme tous ceux de l'édifice, datent du XIIIe siècle, à l'exception de quelques fragments refaits six siècles plus tard. Impossible pour le néophyte de faire la différence entre les verres médiévaux et ceux du XIXe, même lorsqu'il a le nez collé sur les fragments colorés. Les visiteurs, qui se trouvent 30 mètres plus bas, n'y voient eux aussi que du feu, à moins d'être du métier. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Mais, en cette matinée de travail, « ceux qui savent » savent. Leur art consiste à décider, presque centimètre par centimètre, ce qui doit être nettoyé, refait ou laissé tel quel. Sur un cahier reproduisant les panneaux d'Ézéchiel, la restauratrice Emma Groult écoute, puis dessine des encoches…