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L'Équipe
2 days ago
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Essengue, Traoré, Salaün, Rupert... Les Français engagés en NBA Summer League cet été
Dix Français vont participer aux ligues d'étés de la NBA, organisées successivement à Salt Lake City, San Francisco et Las Vegas. Les Tricolores draftés en 2025 y seront tous, avec quelques joueurs ayant besoin de se faire une place dans la ligue et un débarquant de Betclic Élite. Il y aura onze Français lors des ligues d'été de la NBA. Organisées à Salt Lake City (5-8 juillet), à San Francisco sous le nom de « California Classic » (5-8 juillet), puis à Las Vegas (10-20 juillet), elles permettront aux Tricolores de se montrer, même si chacun a des objectifs différents lors de cette préparation estivale. Sélectionnés lors de la draft 2025 fin juin, Joan Beringer (Wolves), Mohamed Diawarra (Knicks), Noa Essengue (Bulls), Noah Penda (Magic), Maxime Raynaud (Kings) et Nolan Traoré (Nets) seront bien présents. Ils seront accompagnés par quatre autres Français draftés ces dernières années : Tidjane Salaün (Hornets), 6e choix de la draft 2024, et surtout Rayan Rupert et Sidy Cissoko (Blazers), choisis au deuxième tour de la draft 2023 et qui ont besoin de consolider leur place dans l'effectif de Portland, ainsi que Melvin Ajinça (Dallas), 51e choix la saison dernière. Seul joueur non-drafté de cette liste, Leopold Delaunay fera, lui, partie de l'effectif des Warriors. Le joueur du Mans part de très loin, mais tentera de se montrer avant - probablement - de revenir en Betclic Elite. Côté staff, l'entraîneur du MSB, Guillaume Vizade, participera aussi aux ligues d'été de la NBA, au sein du staff des Los Angeles Clippers. L'assistant de la SIG Strasbourg Julien Zoa y sera, lui, avec les Sacramento Kings.
Le Figaro
2 days ago
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Sur la route de San Francisco à Monterey : carnet de voyage sur la Highway 1
LA CALIFORNIE DES ÉCRIVAINS (1/2) - Connaître l'Amérique, c'est prendre la route. En guise d'équipage, John Steinbeck et deux Jack, Kerouac et London, écrivains voyageurs, à la fois pourfendeurs des excès de l'Amérique et grands pourvoyeurs de sa mythologie. Que reste-t-il de leur héritage ? Première étape de notre périple, de San Francisco à Monterey, en passant par la Sonoma Valley et Big Sur. Ce n'est parfois qu'au retour d'un voyage que l'on prend conscience qu'il a commencé sans qu'on ne s'en aperçoive. Lounge Extime, Terminal 2B, aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Les assiettes débordent d'œufs brouillés et de lamelles de bacon grillé. Je me glisse dans le seul espace libre, au coude à coude avec un homme planqué derrière son livre, dont l'accoutrement, parka et mocassins, détonne au salon business. Je le salue, il me rend ma politesse : « Michel Houellebecq. » Lorsque je lui dévoile l'objet de notre quête, il pose son livre : « Et il en reste quoi, des grands écrivains en Californie ? » C'est précisément ce que nous sommes venus découvrir. Douze heures plus tard, le petit matin, à San Francisco. Le jet-lag colle au visage comme un masque de satyre. Le bon côté, c'est qu'on s'en va admirer les levers de soleil. Les lions de mer de la Pier 39 éructent et se prélassent. Face à la prison d'Alcatraz, un homme engouffre des chicken wings arrosés de bière
