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Sydney McLaughlin-Levrone impressionne sur 400m plat lors des trials US

Spécialiste du 400m haies, dont elle détient le record du monde, Sydney McLaughlin-Levrone a choisi de se réinventer en se concentrant sur le 400m plat aux Championnats des États-Unis. Samedi, elle a brillamment décroché son billet pour les Championnats du monde de Tokyo. Parce qu'elle tenait à « sortir des sentiers battus » et se « dépasser d'une manière différente », Sydney McLaughlin-Levrone a choisi de relever un nouveau défi cette année : celui du 400m plat. C'est un petit événement dans le monde de l'athlé, mais après six ans de domination sans partage sur les haies basses, une médaille d'or mondiale, deux titres olympiques et un record du monde abaissé à 50''37 en finale des JO de Paris, la star américaine avait envie d'autre chose. Et visiblement, il faudra compter sur elle aux Championnats du monde de Tokyo en septembre. Samedi, elle a survolé les débats lors des Championnats des États-Unis (48''90), à deux dixièmes du record national établi par Sanya Richards-Ross en 2006. Dans une discipline, on le rappelle, qui n'est pas sa spécialité. « Tout le monde parle du record, mais ça viendra quand ça viendra, a répondu McLaughlin-Levrone, qui a par ailleurs signé la troisième meilleure performance mondiale de l'année, à la presse après la course. Cette année et cette discipline (le 400 plat) m'ont appris la patience. J'ai beaucoup appris sur moi et beaucoup sur le 400 également. » Russell tranquille sur 100m haies, Hocker surpris dans le 1 500 m Un peu plus tard dans la soirée, la championne olympique du 100 m haies Masai Russell a montré qu'elle serait la femme à battre à Tokyo, vainqueure en 12''22 devant Grace Stark (12''31) et Alaysha Johnson (12''36). Russell avait débuté la saison en grande forme, battant le record américain (12''17) en mai, avant qu'une blessure à une cheville ne menace de compromettre sa participation aux Mondiaux. Visiblement, ses maux sont derrière elle. « J'aurais pu mettre fin à ma saison il y a deux mois, quand je ne pouvais plus marcher. Mais je me suis dit : « C'est mon objectif ». Gagner les Jeux Olympiques m'a mis un peu plus de pression. Parce que je sens que j'ai un niveau à maintenir. Les gens attendent quelque chose de la championne olympique en titre. » Dans le 1 500m masculin, une bataille passionnante a vu le champion olympique Cole Hocker être devancé par Ethan Strand et Jonah Koech, vainqueur en 3'30''17. Hocker s'est retrouvé coincé à 200 mètres de l'arrivée et, malgré un sprint final impressionnant, il n'a réussi à rattraper ni Koech ni Strand, deuxième en 3'30''25. « Gagner n'était pas ma priorité numéro un aujourd'hui, mais je ne vais pas mentir, c'est toujours un peu décevant de ne pas y arriver, a réagi Hocker, qui a terminé en 3'30''37. Je pense que si aujourd'hui avait été une finale mondiale, j'aurais couru cette course très différemment. »