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Notre critique du Canard sauvage: Thomas Ostermeier passe Henrik Ibsen à la casserole
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FESTIVAL D'AVIGNON - Le metteur en scène allemand, patron de la Schaubühne, à Berlin, est un habitué du festival et du génial norvégien. Il adapte trop librement la pièce du dramaturge, en rajoute dans le racolage. Dommage.
Il est 18 heures. « 35 °C », dit l'enseigne de la pharmacie. Pas mécontent de franchir l'entrée de l'Opéra-théâtre pour une autre raison : le premier spectacle du « In » auquel nous allons assister est celui d'un gros calibre habitué du festival. Sans doute est-il une des attractions clous de cette 79e édition puisqu'il s'agit du Canard sauvage, d'Ibsen, mis en scène par Thomas Ostermeier et interprété par les comédiens de la Shaubühne, de Berlin. Autant dire que nous sommes entrés dans le dur avec confiance.
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Dans le premier tableau, un intérieur bourgeois contemporain. On entend les bourdonnements d'une réception (rires, conversations, tintement de coupe de champagne, etc.) qui se déroule dans une autre pièce. On « fête » le retour de Gregers (Marcel Kohler), le fils du négociant Werle. Gregers ne revient pas beurrer des tartines, mais demander des comptes à son père. Pour ce dîner, il a invité Hjalmar Ekdal (Stefan Stern), un vieil ami qui est le treizième convive…