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Fratries 100 % filles ou 100 % garçons : on sait maintenant pourquoi les frères Dalton n'ont pas de sœur
Fratries 100 % filles ou 100 % garçons : on sait maintenant pourquoi les frères Dalton n'ont pas de sœur

Le Parisien

time28-07-2025

  • Science
  • Le Parisien

Fratries 100 % filles ou 100 % garçons : on sait maintenant pourquoi les frères Dalton n'ont pas de sœur

Pas besoin de lire Lucky Luke pour rencontrer les Dalton : tout le monde a déjà croisé dans sa vie ces fratries exclusivement composées de frères. De même pour les filles du docteur March, il n'est pas rare, dans les repas de famille, que s'invitent à la table des sœurs, rien que des sœurs. C'est forts de cette observation que des chercheurs de Harvard, aux États-Unis, ont entrepris récemment de creuser cette question : est-ce que, conformément à une idée répandue, les futurs parents ont 50 % de chance d'avoir un fils et autant d'accueillir une fille ? La réponse fut sans appel : non. « Plusieurs d'entre nous avaient rencontré des familles – par l'intermédiaire d'amis, de collègues, ou même au sein de notre propre famille élargie – composées uniquement de garçons ou uniquement de filles, raconte Siwen Wang, autrice principale d'un article paru le 18 juillet dans la revue Science Advances . Lors de nos interactions avec les médias ces dernières semaines, plusieurs journalistes ont également partagé leur expérience de familles comptant cinq, six enfants, voire plus, du même sexe. »

Et si le sexe de votre bébé n'était pas un pur et simple hasard?
Et si le sexe de votre bébé n'était pas un pur et simple hasard?

24 Heures

time21-07-2025

  • Science
  • 24 Heures

Et si le sexe de votre bébé n'était pas un pur et simple hasard?

Le sexe d'un nouveau-né est influencé par des facteurs biologiques propres à chaque famille. Publié aujourd'hui à 17h44 Une étude montre que certaines femmes possèdent des gènes qui pourraient influencer le fait d'avoir un garçon ou une fille. Unsplash Deux parents surexcités, un ballon à éclater… Et soudain, des confettis roses ou bleus qui volent dans les airs. C'est une fille! C'est un garçon! Sur les réseaux sociaux, les vidéos de gender reveal , ces petites mises en scène où l'on célèbre le sexe d'un enfant des années avant son premier mot, font fureur. Des vidéos qui pourraient bientôt perdre tout leur sens. Car selon une vaste étude, publiée la semaine dernière dans «Science Advances» et citée par la revue «Nature» , les chances d'avoir un enfant d'un sexe précis ne sont pas totalement «aléatoires». En analysant les données de plus de 58'000 infirmières américaines entre 1956 et 2015, des chercheurs de l'Université de Harvard ont découvert que certaines femmes avaient davantage de probabilités d'avoir plusieurs enfants du même sexe. Ainsi, les scientifiques ont mis en évidence qu'une mère ayant déjà trois garçons avait 61% de chances d'en avoir un quatrième. Pour les familles avec trois filles, cette probabilité était de 58% pour une quatrième petite. L'âge maternel compte pour le «sex ratio» Parmi les facteurs qui jouent un rôle, on retrouve l'âge des mères. Selon l'étude, les femmes qui ont eu leur premier enfant après 29 ans présentent 13% de chances supplémentaires d'avoir exclusivement des garçons ou exclusivement des filles, par rapport aux femmes de moins de 23 ans. Ce phénomène pourrait s'expliquer par des modifications biologiques liées à l'âge, notamment les variations du pH vaginal, qui influencent la capacité des spermatozoïdes porteurs du chromosome X ou Y à féconder l'ovule. Facteurs biologiques découverts grâce à l'étude Les chercheurs ont aussi identifié deux gènes potentiellement liés à la tendance d'avoir des filles ou des garçons. Deux variantes génétiques ont été associées au sexe des enfants: Une mutation sur le chromosome 10, dans le gène NSUN6, serait liée à un plus grand nombre de naissances de filles. Une autre mutation sur le chromosome 18, près du gène TSHZ1, serait associée à une plus forte probabilité d'avoir uniquement des garçons. Si ces résultats ouvrent de nouvelles pistes pour étudier les facteurs déterminant le sexe des individus, l'heure est à la nuance. Interrogé par «Science Advances» , le généticien Iain Mathieson, qui n'a pas participé à l'étude, salue des «découvertes intrigantes», mais reste prudent: selon lui, les liens génétiques évoqués demeurent trop spéculatifs. Il souligne un manque de diversité dans l'échantillon étudié, constitué à 95% de femmes blanches, ce qui limite la portée des conclusions. L'étude appelle donc à de nouvelles recherches, avec une difficulté majeure: la taille restreinte des familles modernes , qui complique la compréhension scientifique de nos liens génétiques. Une autre étude sur la fertilité? Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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