Dernières actualités avec #SexPistols


24 Heures
27-07-2025
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Dans la boue du Paléo, Queens Of The Stone Age retrouve sa couronne perdue
Accueil | Culture | Festivals | Impérial samedi sur la grande scène, le groupe californien a tout renversé en machine de guerre rock. Sex Pistols avant eux, moins. Publié aujourd'hui à 13h15 Josh Homme, créateur et leader des Queens Of The Stone Age, samedi sur l'Asse. Joseph Carlucci «À part ça, je suis content d'être là!» «Ça», dans la bouche de ce spectateur légèrement grisé qui commence à parler trop fort, c'est la pluie. La rincée. La très grosse averse, option mousson, qui transforme les gobelets de bière en panachés et le public du Paléo en serpillière. La flotte étant alors l'unique certitude de la soirée. Pour le reste, Sex Pistols ou Queens Of The Stone Age , quel champion de ce samedi rock allait justifier qu'on se les gelât? Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter


24 Heures
26-07-2025
- Entertainment
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Sex Pistols au Paléo Festival: du viagra dans le barillet?
Drôle de vedette – Sex Pistols à Paléo: du viagra dans le barillet? Le trio originel du plus célèbre groupe de punk anglais remplace Johnny Rotten par un jeune chien fou. Trop vieux pour dégainer? Pas sûr. Francois Barras Deux pistolets devant le fluo de l'unique disque des Sex Pistols, sorti en 1977, que composèrent le bassiste Glen Matlock et le guitariste Steve Jones. IMAGO/Gonzales Photo Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk Sex Pistols à Paléo en 2025. Faites une pause, buvez un verre d'eau, relisez calmement. Sex Pistols. À Paléo. En 2025! Le groupe le plus emblématique du punk anglais jouant dans un festival folk? L'inventeur du slogan «No Future» l'éructant toujours sur scène, un demi-siècle plus tard? La voix de Johnny Rotten remplacée par celle d'un jeunot, façon Queen, l'ennemi d'alors? Punk On se pince. On s'apprête à s'indigner. À hurler au blasphème. À manger son vinyle de «Nevermind the Bollocks». Et puis… finalement… pourquoi pas? À quel titre les gars de Sex Pistols devraient se coltiner jusqu'au tombeau l'exhortation nihiliste de leur chanteur? Le punk, comme le signale le titre de leur unique album, c'est s'en battre les roubignoles, et le quartette l'avait bien suffisamment claironné en 1996, lorsqu'il se reforma au complet pour la première fois et pour des sous, au grand dam des puristes. Non, le punk n'est pas mort, il gigote encore – reste à savoir s'il tient debout. Méfiez-vous: ces gamins anglais deviendront quelques mois plus tard le groupe le plus dangereux du monde. Sex Pistols, première époque (1975), avec Glen Matlock, le chanteur, Johnny Rotten, Steve Jones et le batteur, Paul Cook. IMAGO/Bridgeman Images Parce que bon… Si tous les pionniers du genre ne sont pas décédés, beaucoup accusent des années durant lesquelles, pour le coup, on croyait fermement au «No Future» et investissait assez peu dans des abonnements au fitness et des légumes issus de la culture biologique. Steve Jones, le guitariste, vécut une méchante dépendance à l'héroïne après la fin du groupe en 1978. Paul Cook, le batteur, picola pas mal. Glenn Matlock, le plus sain, le meilleur musicien, si normal que sa tête ne revenait pas au chanteur Johnny Rotten, a dû vivre avec la réputation du Sex Pistols qui aimait Paul McCartney. Dur. Il y a deux ans au Montreux Jazz, une réunion punk tourna à la farce quand Jones et Cook accompagnèrent un Billy Idol en phase terminale de botoxisation. Jones ressemblait à un retraité de Floride qui avait laissé en coulisse ses clubs de golf le temps de jouer «Pretty Vacant». Cook faisait le job, comme d'habitude. Rassemblés sous le nom de leur groupe avec Matlock à la basse, on peut espérer un tonus revivifié. Frank Carter au boulot. IMAGO/Gonzales Photo Surtout… il y a Frank Carter. Bien sûr, le timbre de chat crevé de Johnny Rotten reste la meilleure voix du punk, voire de toute l'histoire rock. Mais on ne peut reprocher à Carter, 41 ans, de manquer d'authenticité. Nulle «Nouvelle star» pour le Britannique mais des groupes de hardcore à la pelle, dans les très bons Gallows, et une réputation de frontman hors pair. Certes, le cynique Rotten mordait le public sans jamais s'y frotter – Sid Vicious, ce gentil ahuri qui, lui, ne survécut pas au punk, se chargeait d'aller à la baston. Plus Henry Rollins que Johnny Rotten, donc, Carter. Mais sans aucun doute la promesse d'une énergie bienvenue tandis que les papys punk se chargent derrière lui d'arroser l'Asse. Anarchy in Paléo? Ça ne se rate pas. François Barras est journaliste à la rubrique culturelle. Depuis mars 2000, il raconte notamment les musiques actuelles, passées et pourquoi pas futures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.