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Le Figaro
5 days ago
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Disparition de Delphine Jubillar : la «nouvelle petite amie» de Cédric ne devrait pas témoigner lors du procès
Alors que deux avocats des parties civiles ont formulé des demandes de supplément d'information, la jeune femme ne fait pour l'instant pas partie de la liste de témoins cités à la barre. La liste actualisée des témoins a été transmise par le parquet aux différentes parties et l'ancienne «nouvelle petite amie» de Cédric Jubillar n'y figure pas, a indiqué au Figaro une source proche du dossier, confirmant une information du Point . Sera-t-elle entendue avant le procès, dans le cadre de la demande de supplément d'information déposée par deux avocats de la partie civile, Me Mourad Battikh et Me Pauline Rongier ? Ou ne sera-t-elle pas entendue tout court, alors qu'il ne reste plus que deux mois avant le début du procès, prévu pour le 22 septembre ? Confidences lors de parloirs La question se pose depuis le 10 juillet dernier, date à laquelle Le Parisien a publié une longue interview de cette jeune femme. Elle affirme que le peintre plaquiste lui aurait fait des confidences lors de plusieurs parloirs à la prison de Seysses. Il lui aurait notamment décrit avec précision comment il aurait, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, étranglé sa femme, Delphine Jubillar. Publicité Dans cet entretien, celle que la presse surnomme «Justine» raconte également que Cédric Jubillar aurait imité sur sa personne le geste qui aurait été fatal à l'infirmière tarnaise : «Il s'est placé dans mon dos. Il a posé une main sur mon front et a fait une clé de coude avec l'autre bras disponible. Il m'a expliqué avoir ensuite serré tellement longtemps que cela aurait provoqué une petite blessure sur son bras». Cédric Jubillar lui aurait aussi affirmé avoir caché le corps dans «une exploitation agricole», «pas très loin d'un chantier sur lequel il aurait travaillé, à proximité d'une route», au sud d'Albi. Il aurait «préparé le lieu» bien avant les faits, où il aurait enterré la mère de famille à l'aide «d'une pioche». À lire aussi «Dans les cours d'assises, les monstres n'existent pas» : Me Emmanuelle Franck, l'une des avocates de Cédric Jubillar, se livre au Figaro Face à ces révélations, l'avocate d'une amie de Delphine Jubillar, Me Rongier, ainsi que l'avocat de l'oncle, la tante et la cousine de la disparue, Me Battikh, ont déposé une demande d'actes pour obtenir un supplément d'information. «Les éléments rapportés sont essentiels dans le cadre de la manifestation de la vérité, tant les détails donnés sont circonstanciés et correspondent à des éléments démontrés durant l'enquête et l'instruction», écrit Me Rongier dans ce courrier, que Le Figaro a pu consulter. À première vue, ce témoignage paraît donc capital. Difficile d'imaginer que cette jeune femme puisse ne pas être entendue par les enquêteurs. Or, à en croire nos confrères de BFMTV, il semblerait que cette jeune femme ait déjà été, à sa demande, entendue par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse, en mai 2021. Pourtant, selon Le Point, elle n'aurait jamais abordé avec les enquêteurs la nature des aveux recueillis lors de ces parloirs, puisque Cédric Jubillar n'aurait fait ces confidences qu'en mars et avril 2025. Est-il nécessaire d'entendre à nouveau cette jeune femme, alors que l'instruction est close ? Si l'on s'en tient à la liste transmise par le parquet, il semblerait que non. Mais, dix semaines avant l'ouverture des débats, la présidente de la cour d'assises du Tarn a, en vertu de son pouvoir discrétionnaire, la possibilité d'en décider autrement. Et d'exiger de nouveaux actes d'enquête.


Le Figaro
11-07-2025
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L'avocat de la famille de Delphine Jubillar souhaite une audition de la nouvelle compagne de Cédric
Après les révélations dans la presse de la jeune femme qui déclare avoir reçu les aveux du mis en cause, Me Mourad Battikh va déposer un supplément d'information et espère de nouvelles investigations. Un énième rebondissement dans l'affaire Jubillar ? L'instruction a beau être close, un nouveau témoignage relance la possibilité de nouvelles investigations : ce mercredi 9 juillet, sa nouvelle compagne a confié à La Dépêche du Midi avoir recueilli les aveux de l'ex-mari de Delphine Jubillar lors d'une visite au parloir de la prison de Seysses. Cédric Jubillar y est détenu provisoirement depuis le 18 juin 2021, date de sa mise en examen pour «meurtre sur conjoint». Au lendemain de ces révélations, l'avocat de la famille de Delphine Jubillar, Me Mourad Battikh, a indiqué au Figaro vouloir déposer un supplément d'information auprès de la présidente de la cour d'assises, afin que cette jeune femme soit entendue. «Cédric Jubillar a servi le même récit et a donné les mêmes indications à son codétenu Marco, à sa sœur, mais aussi à son ancienne petite amie Séverine. Et maintenant, il a raconté la même histoire à sa nouvelle petite amie. Je suis convaincu que c'est une façon de garder les projecteurs braqués sur sa personne. Tout cela n'est qu'un jeu pour lui», estime Me Battikh, soulignant qu'il est malgré tout important d'entendre le témoignage de cette jeune femme et de procéder à des fouilles. Publicité Cette trentenaire assure que Cédric Jubillar lui aurait soufflé avoir «étranglé» Delphine Jubillar. Au Parisien, la nouvelle compagne explique que le mis en cause aurait imité sur elle le geste qui aurait été fatal à Delphine Jubillar : «il s'est placé dans mon dos. Il a posé une main sur mon front et a fait une clé de coude avec l'autre bras disponible. Il m'a expliqué avoir ensuite serré tellement longtemps que cela aurait provoqué une petite blessure sur son bras». Enfin, cette petite amie aurait précisé que Cédric Jubillar lui a affirmé avoir caché le corps sur «une exploitation agricole», «pas très loin d'un chantier sur lequel il aurait travaillé, à proximité d'une route», au sud d'Albi. Il aurait «préparé le lieu» bien avant les faits, où il aurait enterré l'infirmière à l'aide «d'une pioche». De nouveaux actes d'enquête ? À titre exceptionnel, même si l'ordonnance de mise en accusation a été rendue par la chambre de l'instruction, il est possible pour les parties civiles (ou le ministère public) de demander un supplément d'information. Ce dernier doit être présenté comme nécessaire à la manifestation de la vérité. Une fois la demande déposée, la présidente de la cour d'assises pourra alors soit rejeter cette demande (et, peut-être, entendre cette jeune femme à la barre lors du procès), soit l'accepter et ordonner de nouvelles investigations, telles que l'audition de cette nouvelle compagne, ou encore un transport sur les lieux. Ce qui pourrait, dès lors, retarder la tenue d'un procès et prolonger le séjour de Cédric Jubillar en détention. Autre possibilité, mais cela reste extrêmement rare : la présidente peut demander que l'affaire retourne à l'instruction. Pour l'instant, Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, n'a pas été retrouvée. Son ex-mari devrait être jugé à partir du 22 septembre prochain, soit dans deux mois, pendant quatre semaines. Le peintre plaquiste de 37 ans nie toute implication dans la disparition de son épouse. La balle est désormais dans le camp de la présidente.


Le Figaro
11-07-2025
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Accord franco-britannique sur l'immigration, Bayrou veut un référendum sur la proportionnelle, Trump annonce de nouvelles surtaxes douanières... Les 5 infos à connaître ce 11 juillet
«Il m'a avoué avoir tué sa femme»: les aveux troublants de la nouvelle compagne de Cédric Jubillar La jeune femme de 31 ans, qui aurait entretenu une relation durant six mois avec l'homme de 37 ans, aurait obtenu ses révélations alors qu'elle lui rendait régulièrement visite à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, où il est incarcéré.