logo
#

Dernières actualités avec #ShigeruIshiba

Le dollar vacille face à un yen impassible après l'accord entre le Japon et les États-Unis
Le dollar vacille face à un yen impassible après l'accord entre le Japon et les États-Unis

Le Figaro

timea day ago

  • Business
  • Le Figaro

Le dollar vacille face à un yen impassible après l'accord entre le Japon et les États-Unis

Le yen faisait du surplace mercredi, au lendemain de l'annonce d'un accord commercial entre les États-Unis et le Japon, tandis que le dollar perdait un peu de terrain face aux autres grandes devises. Le compromis trouvé entre Washington et Tokyo prévoit des droits de douane réciproques de 15% sur les produits japonais importés aux États-Unis, bien en deçà de la surtaxe de 25% dont l'archipel était menacé. Un allégement significatif pour le Japon qui est actuellement soumis à une surtaxe plancher de 10%, ainsi qu'à 25% sur les voitures et 50% sur l'acier et l'aluminium. Après avoir démarré la journée en hausse, le yen se stabilisait vers 18H00 GMT, prenant 0,05% à la devise américaine, à 146,57 yens pour un dollar. «L'accord a apporté un certain soulagement», mais «les investisseurs restent prudents», résume Dat Tong, analyste chez Exness. La hausse de la devise nippone est en effet contenue par «la confusion au sujet de la gouvernance» au Japon, expliquent les analystes de Monex USA. Publicité Pression baissière Les spéculations s'intensifient, notamment dans la presse, sur l'avenir politique du Premier ministre japonais Shigeru Ishiba mais celui-ci a démenti avoir discuté mercredi de sa démission lors d'une réunion de son parti au lendemain d'une cuisante débâcle électorale. «Si de nouvelles élections se profilent à l'horizon, cette question devrait dominer les semaines à venir et pourrait exercer une pression soutenue sur le yen japonais», estime Volkmar Baur de Commerzbank. De son côté, le dollar était quasiment à l'équilibre face à la monnaie unique européenne (-0,03%), à 1,1758 dollar pour un euro. En revanche, il perdait 0,24% face à la monnaie britannique, à 1,3565 dollar. Le «buck», autre surnom de la monnaie américaine, «reste soumis à des pressions à la baisse», notent les analystes de Brown Brothers Harriman. Les cambistes attendent d'en savoir plus sur les droits de douane imposés par le président américain sur les partenaires des États-Unis, avant la date butoir du 1er août. L'administration Trump revendique désormais cinq accords à son actif: outre le Japon, le président américain a annoncé mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les États-Unis ont également assuré s'être entendus avec le Royaume-Uni, l'Indonésie et le Vietnam. «Même les droits de douane les plus bas restent extrêmement préjudiciables au commerce et donc à l'économie des États-Unis», indique Volkmar Baur.

Les spéculations s'intensifient sur une possible démission du premier ministre
Les spéculations s'intensifient sur une possible démission du premier ministre

La Presse

timea day ago

  • Politics
  • La Presse

Les spéculations s'intensifient sur une possible démission du premier ministre

(Tokyo) Les spéculations s'intensifient, notamment dans la presse, sur l'avenir politique du premier ministre japonais Shigeru Ishiba, mais celui-ci a démenti avoir discuté mercredi de sa démission lors d'une réunion de son parti au lendemain d'une cuisante débâcle électorale. Harumi OZAWA Agence France-Presse Lors d'élections sénatoriales dimanche, la coalition emmenée par le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de Shigeru Ishiba a essuyé un cuisant revers, perdant sa majorité à la chambre haute. Le premier ministre avait cependant assuré lundi vouloir rester à son poste pour « remplir sa responsabilité » tant que les négociations commerciales en cours avec les États-Unis n'étaient pas conclues. Or, un accord a été annoncé mercredi par Tokyo et Washington, ramenant à 15 %, au lieu des 25 % envisagés, les surtaxes douanières américaines « réciproques » imposées aux produits nippons. De quoi exacerber les pressions sur M. Ishiba, 68 ans, en fonction depuis dix mois seulement. Les appels à son départ se sont intensifiés au sein du PLD selon plusieurs médias pour qui le premier ministre s'apprêtait à discuter de sa démission et pouvait aborder le sujet lors d'une réunion mercredi avec des responsables du parti. « Fort sentiment de crise » Mais à l'issue de cette réunion, Shigeru Ishiba a lui-même assuré : « Il n'y a pas eu de discussion sur la question de savoir si je devais rester en poste ou démissionner. Les médias suggèrent que j'ai fait une remarque en ce sens, mais je n'ai jamais rien dit de tel » durant cette réunion. « Tous les participants ont partagé un fort sentiment de crise, et nous avons convenu que les luttes intestines au sein du parti ne devaient pas se produire », a-t-il ajouté. Des propos interprétés diversement dans la presse japonaise, certains médias estimant qu'il démentait ainsi toute intention de démissionner, tandis que d'autres affirmaient, s'appuyant sur des sources anonymes, qu'il devrait annoncer son départ ultérieurement. Selon le quotidien Yomiuri, M. Ishiba souhaite attendre le retour depuis Washington du négociateur commercial japonais, Ryosei Akazawa, pour discuter des détails de l'accord conclu, avant d'examiner le calendrier politique et décider du moment où annoncer sa démission. Plus tôt mercredi, le quotidien Mainichi rapportait que M. Ishiba avait fait part à ses proches de son intention de quitter ses fonctions d'ici la fin août. Il serait remplacé le cas échéant par un autre responsable du PLD, l'opposition très fragmentée étant incapable de former une majorité alternative. « Bon moment pour partir » La coalition gouvernementale, constituée du PLD et de son petit allié centriste Komeito, avait déjà perdu sa majorité à la chambre basse en octobre lors de législatives anticipées convoquées par M. Ishiba lui-même après avoir pris la tête du parti en septembre. Le PLD avait alors enregistré son pire résultat depuis 15 ans. Le gouvernement est obligé depuis de transiger avec l'opposition pour faire adopter ses textes à la chambre basse, sur fond d'assombrissement de la conjoncture économique. Et lors du scrutin de dimanche, qui a renouvelé 125 des 248 sièges de la chambre haute, le PLD et le Komeito n'ont remporté que 47 sièges à eux deux, en deçà des 50 pour maintenir leur majorité sénatoriale. Un revers largement attendu : la popularité de M. Ishiba s'est écroulée ces derniers mois, sur fond de flambée inflationniste et de doublement des prix du riz, tandis que l'image du PLD reste grevée par une série de scandales. Un sondage publié début juin par la télévision NHK indiquait que seuls 39 % des Japonais approuvaient l'action du gouvernement. « J'espère vraiment que les choses vont s'améliorer au Japon, mais la population diminue et je pense que la vie ici va devenir de plus en plus difficile », déclare Naomi Omura, une habitante d'Hiroshima âgée de 80 ans, interrogée mercredi à Tokyo par l'AFP. Tetsuo Momiyama, un Tokyoïte de 81 ans, estime que le premier ministre « est déjà fini ». « C'est le bon moment pour qu'il parte », ajoute-t-il. Des électeurs se sont tournés vers d'autres formations, notamment le parti anti-immigration Sanseito, constitué il y a cinq ans avec pour mot d'ordre « le Japon d'abord » : il a réalisé une forte percée et compte désormais 15 sièges dans la chambre haute, contre deux précédemment. Les marchés financiers s'inquiètent, eux, des plans de relance et réductions d'impôts que pourrait adopter un successeur d'Ishiba sous la pression de l'opposition, au risque d'aggraver un endettement déjà lourd : les taux souverains nippons ont bondi mercredi.

L'avenir du premier ministre Ishiba en suspens après une débâcle électorale
L'avenir du premier ministre Ishiba en suspens après une débâcle électorale

La Presse

time4 days ago

  • Politics
  • La Presse

L'avenir du premier ministre Ishiba en suspens après une débâcle électorale

(Tokyo) L'avenir de l'impopulaire premier ministre japonais Shigeru Ishiba paraît compromis après une cuisante défaite électorale qui lui a fait perdre la majorité au Sénat, sur fond d'inflation et de poussée du parti d'extrême droite Sanseito. Kyoko HASEGAWA Agence France-Presse Lors des élections de dimanche, au cours desquelles étaient renouvelés 125 des 248 sièges de la chambre haute, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de M. Ishiba et son allié Komeito (centre droit) n'ont gagné que 47 sièges à eux deux, selon les résultats officiels rapportés lundi par la télévision publique NHK et d'autres médias. Quoique supérieur aux projections initiales des médias locaux, ce résultat reste en deçà des 50 sièges nécessaires aux deux partis pour conserver leur majorité. Ils ne compteront plus que 122 sénateurs, même si l'opposition, très fragmentée, n'apparaît pas en mesure de former une majorité alternative. De quoi exacerber les spéculations sur une démission de Shigeru Ishiba, 68 ans, en fonction depuis dix mois seulement. « La situation est difficile, nous devons l'examiner très humblement et sérieusement […] Je veux me montrer conscient de notre responsabilité », a-t-il commenté dimanche soir. Des déclarations qui, selon la presse locale, suggèrent qu'il entend se maintenir en poste. Vide politique Le secrétaire général et numéro deux du PLD, Hiroshi Moriyama, a de son côté estimé qu'il fallait éviter tout vide politique. « D'un côté, certains considèrent que les négociations commerciales toujours en cours avec l'administration Trump pourraient lui offrir un sursis. De l'autre, le premier ministre lui-même avait déclaré viser 50 sièges : il serait probablement logique qu'il démissionne », a indiqué à la NHK Koji Nakakita, professeur à l'Université Chuo. « Il pourrait être remplacé par quelqu'un d'autre, mais ce n'est pas évident de savoir par qui », confirme à l'AFP Hidehiro Yamamoto, professeur de politique à l'Université de Tsukuba. La coalition gouvernementale est déjà en minorité à la chambre basse du Parlement, depuis une débâcle aux élections législatives anticipées de l'automne – que M. Ishiba avait lui-même convoquées après avoir pris en septembre la tête du PLD. Le PLD gouverne le Japon de manière quasi ininterrompue depuis 1955, malgré de fréquents changements de dirigeants. Le Japon entre désormais « en terrain inconnu, avec un gouvernement en minorité dans les deux chambres du Parlement, situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale », rappelle Toru Yoshida, professeur de sciences politiques à l'Université Doshisha. Le Parti démocrate constitutionnel (centre gauche), principale force d'opposition, a lui gagné 22 sièges, et le Parti démocrate du peuple (centriste) 17 sièges. Surtout, le parti populiste anti-immigration Sanseito, au slogan « Le Japon d'abord », fait une forte percée avec 14 sièges remportés, alors qu'il n'en tient que deux dans l'assemblée actuelle. Riz cher En raison de leur absence de majorité à la Diète, le PLD et Komeito devaient déjà transiger avec l'opposition pour faire voter leurs textes, alors même que la conjoncture s'assombrit. L'inflation reste forte (+3,3 % en juin hors produits frais), tirée par une vertigineuse flambée des prix du riz, qui ont doublé en l'espace d'un an. « Les prix de base augmentent, mais je suis surtout inquiet que les salaires n'augmentent pas », soupirait dimanche Atsushi Matsuura, 54 ans, dans un bureau de vote de Tokyo. Pour atténuer l'impact inflationniste, M. Ishiba a étendu les aides au logement, prolongé des subventions à l'énergie, et s'est engagé à verser des chèques d'aides aux citoyens. Les autorités ont également débloqué une partie des réserves stratégiques de riz pour faire baisser les prix, sans succès pour l'heure. Par ailleurs, l'offensive douanière de Donald Trump a fait plonger d'un quart les ventes automobiles vers les États-Unis, un secteur qui représente 8 % des emplois dans l'archipel. La menace de surtaxes généralisées de 25 % au 1er août fragilise le tissu économique nippon, très dépendant des exportations. Alors que le négociateur japonais s'est rendu à sept reprises aux États-Unis, les pourparlers avec Washington s'enlisent. Avant l'élection, Shigeru Ishiba avait affiché une stratégie maximaliste consistant à réclamer l'élimination totale des droits de douane. Les marchés financiers s'inquiètent, eux, des dérives budgétaires, les massifs plans de relance et d'aides du gouvernement Ishiba aggravant un endettement déjà lourd. Plusieurs émissions obligataires de Tokyo ont été boudées ces derniers mois, faisant s'envoler les taux nippons. La poussée du Sanseito, qui empiète sur le vote PLD, était également surveillée de près. Cette formation prône des « règles et restrictions durcies » en matière d'immigration, fustige le « mondialisme », dénonce les politiques de genre « radicales », et appelle à refondre les stratégies de vaccination et de décarbonation. Sous pression en raison de positions jugées prorusses, le Sanseito a farouchement nié avoir tout lien avec Moscou.

La Corée du Nord accuse le Japon de menacer la paix régionale en souhaitant devenir un «géant militaire»
La Corée du Nord accuse le Japon de menacer la paix régionale en souhaitant devenir un «géant militaire»

Le Figaro

time6 days ago

  • Politics
  • Le Figaro

La Corée du Nord accuse le Japon de menacer la paix régionale en souhaitant devenir un «géant militaire»

Dans son Livre Blanc de la Défense, Tokyo a de son côté répété que les programmes d'armement nord-coréens représentaient une menace «plus grave et plus imminente que jamais». Un diplomate nord-coréen a accusé le Japon de menacer gravement la paix régionale en souhaitant devenir un «géant militaire», au regard de son Livre blanc annuel de la Défense, a rapporté une agence d'État nord-coréenne ce vendredi. Ce document, approuvé mardi par le gouvernement du Premier ministre nippon Shigeru Ishiba, constitue «un scénario de guerre visant à réaliser de A à Z son objectif de nouvelle invasion» de la région, a souligné le chef de la section politique de l'Institut des études japonaises, dans l'escarcelle du ministère des Affaires étrangères, d'après KCNA. D'après cette source, le Japon «provoque une escalade de la situation régionale de manière graduelle (afin de) justifier ses mesures dangereuses (et) se transformer en un géant militaire». Publicité «Contenir les provocations des États-Unis» Dès lors, la politique menée par Pyongyang pour renforcer son arsenal nucléaire s'avère «indispensable» pour «contenir les provocations des États-Unis et de ses alliés», ajoute KCNA. Dans son Livre Blanc, Tokyo a répété que les programmes d'armement nord-coréens représentaient une menace «plus grave et plus imminente que jamais». Le Japon a également mis en garde contre l'intensification des activités militaires de la Chine autour de son territoire, citant notamment la multiplication des incursions et démonstrations de force de l'armée chinoise en mer de Chine orientale et autour de Taïwan. Ces manœuvres, selon Tokyo, «pourraient sérieusement affecter » la sécurité nationale. Pékin a de son côté fait valoir que le document en question «(exagérait) la soi-disant menace chinoise». C'est dans ce contexte que le Japon poursuit sa montée en puissance militaire, avec pour objectif d'aligner ses dépenses de défense sur les standards de l'Otan, soit environ 2% du PIB. Il renforce aussi sa coopération avec les États-Unis et ses alliés.

«Jamais je ne conseillerais à un industriel d'y ouvrir une usine» : pourquoi le Japon n'attire pas les investissements étrangers ?
«Jamais je ne conseillerais à un industriel d'y ouvrir une usine» : pourquoi le Japon n'attire pas les investissements étrangers ?

Le Figaro

time17-07-2025

  • Business
  • Le Figaro

«Jamais je ne conseillerais à un industriel d'y ouvrir une usine» : pourquoi le Japon n'attire pas les investissements étrangers ?

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - L'Archipel vante son ouverture aux investissements. Mais il pâtit d'un marché intérieur déclinant, d'une perte d'attractivité comme base de production ou comme siège régional et du manque d'actions concrètes. Le Japon, terre d'accueil des investissements étrangers ? On pourrait le croire devant les démonstrations de bonne volonté de son gouvernement. En 2023, le premier ministre, Fumio Kishida, promettait d'atteindre 100.000 milliards de yens (580 milliards d'euros) d'investissements directs étrangers (IDE) en stock d'ici 2030. Le 2 juin dernier, son successeur, Shigeru Ishiba, a relevé cet objectif à 120.000 milliards en 2030 (contre 53 aujourd'hui), et 150.000 milliards de yens vers 2035. Pour y parvenir, telle une liste à la Prévert, le bureau du gouvernement n'énumère pas moins de trente-deux « mesures » (crédits d'impôt et facilités de prêt pour les entreprises étrangères, accueil d'étudiants étrangers, aide au logement des cadres…) mais aux contours encore vagues. Premier hic : le vieillissement de la population et la chute démographique ne jouent pas en faveur de l'Archipel. Dans un marché en contraction constante (la population a fondu de 550.000 âmes en 2024), dont la…

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store